jeudi 25 août 2011

Ti et Dee, même combat

Detective Dee : le mystère de la flamme fantôme de Tsui Hark

Chine, l'an 690. Durant la période trouble correspondant à l’ascension de l’impératrice Wu Ze Tian, tout est prêt pour la cérémonie du couronnement et la petite ville de Chang-An est dans ses habits de fête. Mais une série de morts mystérieuses menace l’intronisation de Wu Ze Tian.
L’impératrice décide alors de faire appel au seul homme capable de percer ce mystère : Le juge Dee, de retour après huit ans de prison pour insolence et insubordination…


Un extraordinaire exercice que ce Detective Dee ! Et un bonheur de le voir incarné sous les traits d'Andy Lau (j'adore, j'adore). Non seulement le film est divertissant, mais il est aussi brillant, virtuose, intelligent ! Du beau et grand cinéma. Espérons vite une nouvelle aventure !!!




Image hébergée par servimg.comDetective Dee de Tsui Hark (Chine, 2010) avec Andy Lau, Carina Lau, Tony Leung Ka Fai, Bingbing Li, Chao Deng...

Gné

1931, période de Grande Dépression aux Etats-Unis. A la suite d'une tragédie familiale, Jacob, un jeune étudiant en école vétérinaire, se retrouve subitement plongé dans la misère et rejoint par hasard un cirque itinérant de seconde classe. Il se fait accepter en échange des soins qu’il pourra apporter aux animaux et ne tarde pas à tomber sous le charme de la belle écuyère Marlena. Elle est l'épouse du directeur du cirque, un être d’une rare violence et totalement imprévisible. Derrière la beauté et la magie des spectacles, Jacob découvre un univers impitoyable et miséreux. Lorsqu’une éléphante rejoint le cirque, Marlena et Jacob se rapprochent l’un de l’autre et préparent un nouveau spectacle qui permet un temps de renouer avec le succès. Mais leurs sentiments deviennent de plus en plus perceptibles et sous les yeux d'August, cette histoire d'amour les met irrémédiablement en danger.


Voici résumé De l'eau pour les éléphants de Francis Lawrence avec Robert Pattinson, Reese Witherspoon et Christoph Waltz, où tout est religieusement académique, où le couple d'amoureux n'est pas -mais pas du tout- en osmose, où la mièvrerie l'emporte sur toute sensualité. On a l'impression que Christoph Waltz nous la rejoue Hans Landa et ce pauvre Robert Pattinson n'a toujours pas le moindre charisme et traverse tout le film avec la même expression. Les seconds rôles sont inexistants et je ne suis décidément pas fan de Reese Witherspoon. De l'eau de rose. Cu-cul la praline. Enfin, l'expression qui vous dira le mieux...




Image hébergée par servimg.comDe l'eau pour les éléphants de Francis Lawrence (Etats-Unis, 2010) avec Robert Pattinson, Reese Witherspoon et Christoph Waltz

mardi 23 août 2011

A Morra L

Limitless de Neil Burger 

Eddie Morra rêve d’écrire, mais le syndrome de la page blanche s'est emparé de lui. Sa petite amie l'a quitté. Sa vie est un désert. Jusqu'au jour où son ex beau-frère lui fait découvrir le NZT, un produit pharmaceutique révolutionnaire qui lui permet d’exploiter son potentiel au maximum. Eddie peut désormais se souvenir de tout ce qu’il a lu, vu ou entendu ; il peut apprendre n’importe quelle langue en une journée, résoudre des équations complexes et subjuguer tous ceux qu’il rencontre – tant qu’il reste sous l’influence de cette substance qui n’a pas encore été testée. Il devient un crack de la finance mais découvre bientôt que le manque de NZT peut faire s'écrouler tout ce qu'il a construit...


Un bon polar qui m'a fait penser à un chassé croisé entre Fight Club et Strange Days. L'intrigue se situe à la limite du fantastique avec un Bradley Cooper parfait en opportuniste un tantinet amoral. Un bon divertissement qui tient la route.

Image hébergée par servimg.comLimitless de Neil Burger (États-Unis, 2011) avec Bradley Cooper, Robert de Niro, Abbie Cornish, Anna Friel...

lundi 22 août 2011

Ave Cesar


La Planète des Singes : les origines (Rise of the Planet of the Apes) est un prequel à La Planète des Singes. Le film est plutôt très réussi, très intelligemment amené. Andy Serkis, sous le masque numérique de César, donne toute son humanité magnifique au film. Loin d'un gros blockbuster d'action, l’œuvre ne fait pas honte au magnifique roman de Pierre Boulle et au film de Franklin J. Schaffner, au contraire...

Dans un laboratoire, des scientifiques expérimentent un traitement sur des singes pour vaincre la maladie d’Alzheimer. Mais leurs essais ont des effets secondaires inattendus : ils découvrent que la substance utilisée permet d’augmenter radicalement l’activité cérébrale de leurs sujets. César, est alors le premier jeune chimpanzé faisant preuve d’une intelligence remarquable. Mais trahi par les humains qui l’entourent et en qui il avait confiance, il va mener le soulèvement de toute son espèce contre l’Homme dans un combat spectaculaire.



Image hébergée par servimg.comLa Planète des Singes : les origines de Rupert Wyatt (Etats-Unis, 2011) avec James Franco, Andy Serkis, John Lithgow, Freida Pinto, Tom Felton, Brian Cox...

vendredi 19 août 2011

Papier glacé

J'ai enfin pu aller voir le dernier Woody Allen, Minuit à Paris.

J'ai passé un bon moment, c'est frais, c'est charmant. J'ai trouvé Owen Wilson tout à fait à sa place dans l'univers allenien, et Adrien Brody terriblement drôle.

Au final, je préfère au Woody précédent (Vous allez rencontrer...) mais je n'ai pas été pas complètement conquise. Sans doute cette image idéalisée de Paris qui m'agace...





Image hébergée par servimg.comMinuit à Paris (Midnight in Paris) de Woody Allen (Etats-Unis, 2011) avec Owen Wilson, Marion Cotillard, Adrien Brody, Rachel McAdam, Kathy Bates, Michael Sheen, Carla Bruni, Corey Stoll, Léa Seydoux, Olivier Rabourdin...

jeudi 18 août 2011

Après Lost

Super 8. JJ Abrams, Steven Spielberg.
Ok.
Deux pointures.
Ok.
Bon.
Un film correct. C'est très bien fait. Certains y voient un nouveau Goonies.Peut être n'ai je pas vu le film au bon moment mais je me suis un peu ennuyée. J'ai trouvé ça un peu réchauffé...
Sympathique malgré tout.

Été 1979, une petite ville de l’Ohio. Alors qu'ils tournent un film en super 8, un groupe d’adolescents est témoin d'une spectaculaire catastrophe ferroviaire. Ils ne tardent pas à comprendre qu'il ne s'agit pas d'un accident. Peu après, des disparitions étonnantes et des événements inexplicables se produisent en ville, et la police tente de découvrir la vérité… Une vérité qu’aucun d’entre eux n’aurait pu imaginer.

 

Image hébergée par servimg.comSuper 8 de J.J. Abrams (Etats-Unis, 2011) avec Kyle Chandler, Elle Fanning, Joel Courtney, Ron Eldard, Riley Griffiths...

Hum... euh, passons...



En tête de post, la bande annonce de Philibert de Sylvain Fusée...
Un internaute sur You Tube qualifie l’œuvre de "pire film français de 2011". Je suis loin d'avoir vu tous les films français de l'année mais je veux bien le croire.

C'est tout bonnement nul. On ne rit pas. Pire, on ne sourit pas. Les comédiens sont extrêmement mal dirigés (Jérémy Renier est insupportable et, un comble, Alexandre Astier n'est pas drôle). Les couleurs criardes sont agressives et tous les pseudo gags tombent à plat. On est trèèèèès loin des Monty Python, de Mel Brooks ou encore de Rob Reiner et son délirant Princess Bride, enfin, en supposant que le but de tout ça était une parodie ? C'est navrant et horripilant. Sauvez vous !!!

Royaume de France, 1550, en Bretagne.
Philibert, robuste gaillard d’une vingtaine d’années, fils aîné d’un cultivateur d’artichauts, se démarque des autres garçons du village. Idéaliste, candide, il se prédit un avenir glorieux dans l’artichaut et préserve sa virginité pour celle qu’il ne connaît pas encore mais que Dieu lui destine. Avant de trépasser, son père lui apprend qu’il n’est pas son vrai père. Celui-ci était un gentilhomme, Fulgence Bérendourt de Saint-Avoise, lâchement assassiné par un Bourguignon avec une tache de vin en forme de rose dans le cou. Sa besace remplie d’idéaux et d’artichauts, Philibert quitte son village et galope vers la Bourgogne, accompagné de Martin son valet un peu fourbe. Le courage de Philibert, sa charité, sa pureté physique et morale seront ainsi mis à rude épreuve face à la bassesse et à la vénalité des vilains et la tentation des femmes plus libidineuses les unes que les autres...


Image hébergée par servimg.comPhilibert (France, 2011) de Sylvain Fusée avec Jérémy Rénier, Alexandre Astier, Manu Payet...

Castagne

Plusieurs films à reviewer ces jours ci !
Commençons par Centurion de Neil Marshall, sorti l'année dernière avec le très en vogue Michael Fassbender. Mon bilan est plutôt gné ? Quel est l'intérêt ou le but de ce presque nanar ? On est dans le sous Gladiator et on y va à fond. Vraiment pas terrible et très oubliable...

117 après Jésus-Christ : l’Empire Romain règne sur tout l’Occident. Pourtant, aux confins glacés du nord de l’Angleterre, l’armée romaine se heurte à la tribu des Pictes, des barbares sanguinaires qui maîtrisent parfaitement l’environnement. Afin d’éradiquer la menace, le gouverneur local fait appel à la légendaire 9ème légion du Général Titus Virilus, le bataillon d’élite de l’Empire. Mais, contre toute attente, la cohorte se fait massacrer au cours d’une terrible embuscade et le Général est fait prisonnier. Seul le Centurion Marcus Dias et quelques survivants échappent miraculeusement au carnage. Au lieu de battre en retraite, ces guerriers solitaires décident de tenter l’impossible : s’enfoncer en territoire ennemi pour délivrer Virilus…



Image hébergée par servimg.comCenturion (Etats-Unis, 2010) de Neil Marshall avec Michael Fassbender, Dominic West, Olga Kurylenko, Imogen Potts, David Morissey...

lundi 15 août 2011

Et de 7, ou plutôt 8

On est arrivé à la fin. Ayé. Finito.
Je veux bien sûr parler de la saga cinématographique Harry Potter.
Nous sommes allés voir le dernier tome cet après midi et bon... c'est pas mal mais ça casse pas trois pattes à un canard.

J'adore les livres de J.K. Rowling, mais je n'ai jamais été ultra fan des films. Les deux premiers (A l'école des Sorciers et La Chambre des Secrets) sont des copiés-collés des bouquins et n'ont aucun intérêt, le cinquième (L'Ordre du Phoenix) est vide (alors que le livre était de tous mon favori, si riche et dense), le sixième (Le Prince de Sang Mêlé) est nul (le livre est celui que j'ai le moins aimé et les seules bonnes scènes du bouquin -les souvenirs de Rogue- sont absentes du film !). Les épisodes ciné 3 (Le Prisonnier d'Azkaban) et 4 (La Coupe de Feu) sont les meilleurs. Les Reliques de la Mort partie 1 et 2 sont moyens. On passe un moment agréable bien sûr, mais c'est tout.

Un peu déçue, quoi... Restent tous ces merveilleux acteurs, Alan Rickman en tête...



Image hébergée par servimg.comHarry Potter et les Reliques de la Mort, 2e partie de David Yates (Etats-Unis/Grande-Bretagne, 2011) avec Daniel Radcliffe, Ralph Fiennes, Alan Rickman, Michael Gambon, Rupert Grint, Emma Watson, Bonnie Wright, Matthew Lewis, Helena Bonham Carter, Jason Isaacs, Tom Felton, Maggie Smith, Julie Walters, Mark Williams, Evanna Lynch, Robbie Coltrane, David Thewlis, Emma Thompson, Warwick Davis...

jeudi 11 août 2011

J'ai regardé une toute nouvelle série qui m'a beaucoup plu : Downton Abbey, créée par la chaîne anglaise ITV. Je viens de terminer la saison 1 (7 épisodes). Une seconde saison est tournée et une troisième en préparation. Chouette !


1912-Les héritiers de Downton Abbey ayant péri lors du naufrage du Titanic, la famille Crawley se retrouve dans une position délicate, les trois descendantes ne pouvant prétendre au titre de Lord Grantham. Or, le titre, le domaine et la fortune de la famille sont indissociables. Matthew Crawley, nouveau successeur et lointain cousin, arrive à Downton Abbey. Il y découvre un style de vie nouveau, avec des règles très strictes qui régissent la vie entre aristocrates et serviteurs...

La série m'a ramenée 20 ans au moins en arrière, lorsque je regardais la série anglaise aussi Maîtres et valets (dont j'ai appris qu'un remake venait de se faire !). Elle fait aussi bien entendu penser pour la plupart des gens à Gosford Park de Robert Altman. Downton Abbey me plaît, comme Maîtres et valets auparavant, par son ambiance so british, sa structure savamment dosée entre les incursions dans les histoires des "dominants" et les intrigues qui se nouent parmi les "dominés". Sans entretenir un suspense à couper au couteau (c'est pas le but !), un épisode sitôt terminé donne envie de se plonger dans son suivant. Beaucoup d'humour et des personnages particulièrement attachants (Bates et Anna en tête). Vivement la suite !

La jolie bande annonce ITV :




Image hébergée par servimg.comDownton Abbey (Grande-Bretagne, 2010-...), série créée par Julian Fellowes avec Hugh Bonneville, Brendan Coyle, Jim Carter, Maggie Smith, Elisabeth McGovern, Penelope Wilton, Michelle Dockery, Joanne Froggatt, Dan Stevens, Siobhan Finneran, Jessica Brown Findlay, Laura Carmichael, Rob James-Collier, Allen Leech...

samedi 6 août 2011

La soeur d'Emily B.

Bon alors je disais dans le post précédent que j'adorais Jane Eyre (pour les non initiés, il s'agit du roman le plus célèbre de Charlotte Brontë, la sœur d'Emily, elle même auteur des Hauts de Hurlevent). Et je suis une grande fan de la mini série réalisé par Susannah White en 2006 avec Ruth Wilson et Toby Stephens dans les rôles principaux. Bref, j'adore le roman de Charlotte Brontë et j'ai vu quelques unes des adaptations qui en ont été tirées :

Welles et Fontaine dans le film de Stevenson
- celle de Robert Stevenson fut la toute première que j'ai vue : c'était au cinéma dans les années 1990 au cours d'un festival Orson Welles. Le film m'a permis de découvrir l’œuvre des sœurs Brontë et particulièrement Jane Eyre et Les Hauts de Hurlevent. Le film est une belle adaptation, très classieux. Orson Welles est un Rochester imposant, face à une Joan Fontaine toute porcelaine. Le film prend aussi des raccourcis avec l’œuvre originale (pas de retrouvailles familiales pour Jane) mais je l'apprécie vraiment beaucoup. Je l'ai revu 1 ou 2 fois et j'en garde un beau souvenir.

Hurt et Gainsbourg en 2006
- la seconde adaptation que j'ai pu voir en 1996, lors de sa sortie salle, fut celle de Franco Zeffirelli avec Charlotte Gainsbourg et William Hurt. Je n'en garde pas un mauvais souvenir, même si Charlotte Gainsbourg n'est pas une Jane très inspirée et que la réalisation n'est pas super originale. William Hurt est un Rochester qui ne colle pas trop au rôle malgré tout son talent. Une adaptation très oubliable au final.

le nanar de 1934
- j'ai vu ensuite un nanar hilarant de 1934 : le film doit durer 1 heure à tout péter, Jane est blonde (sic !) et bon, c'est une catastrophe, faut bien le dire... Passons.

Ruth Wilson et Toby Stephens dans la version BBC de 2006
- la meilleure adaptation de l'oeuvre de Charlotte Brontë a été tournée en 2006 par Susannah White (on y revient) avec Ruth Wilson et Toby Stephens pour la BBC. Malheureusement, le téléfilm (en 4 parties) ne sera sans doute jamais diffusé en France et ne peut être trouvé qu'en DVD sans sous titres français. Mais sincèrement, si vous ne devez voir qu'une seule adaptation de l’œuvre, voyez celle ci !!! Le roman est fidèlement respecté, les deux acteurs principaux possèdent ensemble une alchimie rare, il se dégage de leurs échanges une grande puissance émotionnelle et une grande sensualité. Quant à la réalisation, elle n'a rien à envier aux adaptations ciné !

A noter que je n'ai pas vu la version de 1983 avec Thimothy Dalton (tournée pour la télévision), celle de 1997 avec Ciaran Hinds (pour la télévision également) et celle de 1970 avec George C. Scott...

Fassbender et Wasikowska en 2011
Mais la toute première raison de ce post à la base est que je viens d'aller voir la toute dernière adaptation en date de Jane Eyre. Il s'agit d'un film de Cary Fukanaga, avec Mia Wasikowska et Michael Fassbender dans les rôles de Jane et Rochester. Mon bilan est plutôt négatif. En fait, je m'attendais à ce que le réalisateur, pour s'attaquer -encore- à ce roman ait une vision spécifique de l’œuvre et apporte quelque chose. Et bien non. Pas de sang neuf, pas d'appropriation de l’œuvre. Tout est extrêmement académique. Je ne vois pas l'intérêt. Je suis déçue ! Pour moi, ce n'est pas la grande adaptation cinéma que j'attendais. J'en viens presque à préférer le film de Zeffirelli, c'est dire... Quelques embryons de plans intéressants, un début de film qui me semblait une bonne idée. C'est tout.

De plus, je n'ai pas trouvé Mia Wasikowska à la hauteur. Elle est mignonne, mais elle ne maîtrise pas le rôle. Je trouvais Ruth Wilson tellement plus puissante dans la mini série de 2006. Michael Fassbender est un excellent acteur, mais bon il n'a pas grand chose à jouer ! Car les scènes entre Jane et Rochester sont singulièrement absentes du film, dont il se dégage au final une grande froideur. Je n'ai pas senti croître l'amour de Jane et de Rochester. Et je n'ai pas senti d'alchimie entre les comédiens...

Bref, une grosse déception !

Ci dessous, les bandes annonces du film de 2011 et de l'adaptation BBC de 2006 :





Jane Eyre de Cary Fukunaga (Etats-Unis, 2011) avec Mia Wasikowska, Michael Fassbender, Jamie Bell, Judy Dench...

Jane Eyre de Susannah White (Angleterre, 2006) avec Ruth Wilson, Toby Stephens, Christian Cole...

Jane Eyre de Franco Zeffirelli (Etats-Unis, 1996) avec Charlotte Gainsbourg, William Hurt, Anna Paquin, Joan Plowright...

Image hébergée par servimg.comJane Eyre de Robert Stevenson (Etats-Unis, 1944) avec Joan Fontaine et Orson Welles

Image hébergée par servimg.comJane Eyre de Christy Cabanne (Etats-Unis, 1934) avec Virginia Bruce et Colin Clive

mercredi 3 août 2011

Emily B.

Toujours prête à découvrir de nouvelles adaptations des grandes auteures britanniques, j'ai eu la possibilité de voir la dernière adaptation en date des Hauts de Hurlevent, d'après Emily Brontë. Le téléfilm a été réalisé en 2009 avec Tom Hardy (Inception, Bronson) dans le rôle de Heathcliff et Charlotte Riley (désolée, je ne l'ai jamais vu ailleurs !) dans celui de Cathy. A noter aussi la présence d'Andrew Lincoln au générique (Love Actually, The Walking Dead), dans la peau d'Edgar...

Bilan : positif. J'ai plutôt été séduite par cette adaptation, bien que je ne sois pas une fan acharnée du roman (je préfère Jane Eyre, ben oui !). Tom Hardy est plutôt intense en Heathcliff, passé le choc de le découvrir affublé d'une perruque plutôt moche, faut bien le dire. Il est un Heathcliff difficilement oubliable. Charlotte Riley est une belle Cathy, bien qu'elle ne soit pas toujours à la hauteur (sans doute pas assez mûre pour ce rôle difficile). Agréable aussi de retrouver Andrew Lincoln, un acteur que j'aime suivre. Une belle adaptation.



Image hébergée par servimg.comWuthering Heights de Goky Giedroyc (Grande-Bretagne, 2009) avec Tom Hardy, Charlotte Riley, Andrew Lincoln, Sarah Lancashire, Burn Gorman, Rebecca Night...

Je t'aime, moi non plus

Last Night est un film de Massy Tadjedin avec Keira Knightley, Sam Worthington, Guillaume Canet et Eva Mendes.

Joanna et Michael vivent à New York. Aucun nuage, aucun doute n’est jamais venu assombrir leur union, jusqu’à ce que chacun d’eux soit tenté, la même nuit…
Pendant que Michael est en déplacement professionnel avec Laura, jeune femme aussi attirante qu’énigmatique, Joanna recroise Alex, l’autre grand amour de sa vie. Les 36 heures qui suivent vont obliger chacun à faire des choix…



Un très joli film, empreint de douceur et de nostalgie. Il m'a fait pensé aux films de Mike Figgis (Pour une nuit, Time Code). Il est joliment mis en scène, dure juste le temps qu'il faut (ce genre de comédie bavarde en huis clos, faut pas que ça dure trop longtemps !) et permet aux comédiens (particulièrement Keira Knightley et Guillaume Canet, l'autre duo Sam Worthington-Eva Mendes est moins intéressant) de réaliser une délicieuse performance. Dans le même style, j'ai décidément largement préféré ça à l'horrible film de James Gray, Two Lovers (insupportable !) ou Closer de Mike Nichols (interminable). Un film fin et délicat.




Last Night de Massy Tadjedin (Etats-Unis, 2010) avec Keira Knightley, Guillaume Canet, Sam Worthington, Eva Mendes et Griffin Dunne.

Et il est où Wolverine ?

X-Men, le commencement relève avec brio la série des super héros créée au cinéma par le virtuose Bryan Singer. Cet opus là est mis en scène plutôt très bien par Matthew Vaughn (jamais entendu parler) et nous conte la rencontre des deux "têtes de série" que deviendront par la suite Magneto (Ian McKellen dans le film de Singer) et le professeur X (Patrick Stewart chez Singer).


Ici, Magneto n'est encore que Erik Lehnsherr et Xavier n'est pas encore le professeur qu'il sera plus tard pour les centaines de mutants auxquels il viendra en aide... Les deux personnages sont interprétés par deux des acteurs britanniques les plus en vue du moment : Michael Fassbender (Hunger, A dangerous method, Inglorious Basterds, Jane Eyre...) et James McAvoy (Reviens moi, Le Dernier roi d'Ecosse, Becoming Jane...).

Avant que les mutants n’aient révélé leur existence au monde, et avant que Charles Xavier et Erik Lehnsherr ne deviennent le Professeur X et Magneto, ils n’étaient encore que deux jeunes hommes découvrant leurs pouvoirs pour la première fois. Avant de devenir les pires ennemis, ils étaient encore amis, et travaillaient avec d’autres mutants pour empêcher la destruction du monde, l’Armageddon. Au cours de cette opération, le conflit naissant entre les deux hommes s’accentua, et la guerre éternelle entre la Confrérie de Magneto et les X-Men du Professeur X éclata…
X-Men : le commencement nous entraîne aux origines de la saga X-Men, révélant une histoire secrète autour des événements majeurs du XXe siècle.


Un excellent divertissement qui m'a réconciliée avec la saga (après le 1 que j'avais beaucoup aimé, j'avais complètement décroché au 2 et le 3, j'ai même pas vu). Le film est visuellement très réussi, les acteurs sont formidables : quelle bonne idée que d'avoir associé Fassbender et McAvoy ! Ils forment un duo aussi remarquable qu'inattendu. C'est efficace, rythmé et profond. On en redemande !!!




Image hébergée par servimg.comX-Men, le commencement de Matthew Vaughn (Etats-Unis, 2011) avec James McAvoy, Michael Fassbender, Kevin Bacon, Rose Byrne, Jennifer Lawrence, Oliver Platt, January Jones, Jason Flemyng...

C'est pas Splash, non, pas du tout

J’ai vu et apprécié Splice de Vincenzo Natali avec Sarah Polley et Adrien Brody.

L’histoire est celle d’Elsa et Clive, deux scientifiques de génie, deux superstars de la science : ils ont réussi à combiner l’ADN de différentes espèces animales pour obtenir de fantastiques hybrides. Ils sont amoureux l’un de l’autre autant que de leur travail et veulent à présent passer à l’étape suivante : fusionner de l’ADN animal et de l’ADN humain. Lorsque le laboratoire pharmaceutique qui les finance refuse de les soutenir, Clive et Elsa décident de poursuivre leurs expériences en secret. Ils créent Dren, une créature étonnante dont la croissance rapide la fait devenir adulte en quelques mois. Alors qu’ils redoublent d’efforts pour préserver leur secret, leur intérêt scientifique pour Dren se mue peu à peu en attachement. Dren finira par dépasser les rêves les plus fous du couple… et leurs pires cauchemars.

Vincenzo Natali (l’auteur de Cube), Adrien Brody et la merveilleuse Sarah Polley (souvent en quête de sujet border line comme celui-ci) nous entraîne dans un thriller dérangeant et introspectif, explorant au scalpel les rapports entre l’homme et ses créations. Un film ambigu, éprouvant, fascinant et finalement émouvant…


Splice (Canada, 2009) de Vincenzo Natali avec Sarah Polley, Adrien Brody, Delphine Chanéac, David Hewlett…