samedi 29 janvier 2011

Woody moment



Tout commence une nuit, lorsqu’Alfie se réveille, paniqué à l'idée qu'il ne lui reste plus que quelques précieuses années à vivre. Cédant à l'appel du démon de midi, il met abruptement fin à quarante années de mariage en abandonnant sa femme Helena. Après une tentative de suicide et une analyse vite arrêtée, celle-ci trouve un réconfort inattendu auprès d'une voyante, Cristal, qui lui prédit une histoire d'amour avec un "grand inconnu tout de noir vêtu"…


Voici la bande annonce, l'affiche et le résumé du Woody Allen que j'ai pu voir hier. Un cru modeste mais comme souvent charmant. Dommage que Woody ne tienne pas le rôle qu'interprète Anthony Hopkins et que je sois restée un peu sur ma faim malgré les excellents acteurs. Le scénario pêche un peu aussi par son côté redondant par rapport à d'autres Woody (le personnage de Charmaine rappelle trop celui de Mira Sorvino dans Maudite Aphrodite et le couple de la jeune femme et du vieux monsieur rappelle quand même vachement Whatever Works)...

Image hébergée par servimg.comVous allez rencontrer un bel et sombre inconnu (You will meet a tall dark stranger) de Woody Allen (Etats-Unis, 2010) avec Naomi Watts, Gemma Jones, Josh Brolin, Anthony Hopkins, Lucy Punch, Antonio Banderas, Freida Pinto...

Les copains d'abord


J'ai vu Les Petits Mouchoirs de Guillaume Canet et j'ai passé un moment sympathique. Mais ça casse pas trois pattes à un canard et c'est un peu du déjà vu, un peu beaucoup cliché. Rien de nouveau sous le soleil et la fin est vraiment facile...

Mais bon, c'était pas désagréable...

A la suite d'un événement bouleversant, une bande de copains décide, malgré tout, de partir en vacances au bord de la mer comme chaque année. Leur amitié, leurs certitudes, leur culpabilité, leurs amours en seront ébranlées. Ils vont enfin devoir lever les "petits mouchoirs" qu'ils ont posés sur leurs secrets et leurs mensonges.



Image hébergée par servimg.comLes Petits Mouchoirs de Guillaume Canet (France, 2010) avec François Cluzet, Marion Cotillard, Benoît Magimel, Gilles Lellouche, Laurent Lafitte, Jean Dujardin...

jeudi 27 janvier 2011

Expériences douloureuses

Plusieurs mauvaises expériences cinématographiques ces temps ci.
Après le ridicule Taken, j'ai finalement échoué à aller au bout des Piranha d'Alexandre Aja. Ni drôle, ni surprenant, un scénario écrit sur un papier de chewing gum et trop, vraiment trop de gore ! Impossible à digérer pour moi !

L'histoire (sans aucun intérêt) : Alors que la ville de Lake Victoria s'apprête à recevoir des milliers d'étudiants pour le week-end de Pâques, un tremblement de terre secoue la ville et ouvre, sous le lac, une faille d'où des milliers de piranhas s'échappent. Inconscients du danger qui les guette, tous les étudiants font la fête sur le lac tandis que Julie, la shérif, découvre un premier corps dévoré... La journée va être d'autant plus longue pour elle que Jake, son fils, a délaissé la garde de ses jeunes frères et sœurs pour servir de guide à bord du bateau des sexy Wild Wild Girls !

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Et j'enchaîne avec une autre expérience moins catastrophique, certes, mais pas très concluante non plus : Le Dernier Roi d'Ecosse de Kevin MacDonald avec le grand Forest Whitaker et le tout petit James McAvoy (j'y peux rien, décidément, il ne plait pas !). Bilan mitigé. J'ai pas trouvé ça très intéressant. J'ai pas cru à cette espèce d'amitié fictive entre le dictateur et le personnage interprété par McAvoy. J'ai pas aimé la pseudo histoire d'amour, je n'ai pas été séduite par le film ni par cette fin complètement absurde. Le film est finalement maladroit et le seul intérêt en reste la performance de Whitaker... Alors bon, je met quand même 2 petites étoiles...

L'histoire : Jeune médecin écossais tout juste diplômé, Nicholas Garrigan débarque en Ouganda en quête d'aventure et décidé à venir en aide à la population.
Peu après son arrivée, il est appelé sur les lieux d'un accident : le nouveau leader du pays, Idi Amin Dada, a percuté une vache avec sa Maserati. La façon dont Garrigan maîtrise la situation, son calme et sa franchise surprennent Amin Dada. Fasciné par l'histoire et la culture écossaise, il propose à Garrigan de devenir son médecin personnel.
Séduit par le charisme du chef de l'Etat, le jeune médecin rejoint le cercle présidentiel au sein duquel il mène grand train. Bombardé confident du dictateur, piégé au cœur de la mégalomanie meurtrière d'Amin Dada, Garrigan, témoin d'enlèvements et d'assassinats, devient malgré lui peu à peu complice d'un des plus terrifiants régimes africains du XXème siècle.


Piranha d'Alexandre Aja (Etats-Unis, 2010) avec Elizabeth Shue, Christopher Lloyd, Richard Dreyfus... Image hébergée par servimg.com
Le Dernier Roi d'Ecosse (Grande-Bretagne, 2006) de Kevin MacDonald avec Forest Whitaker, James McAvoy, Gillian Anderson... Image hébergée par servimg.com

mercredi 26 janvier 2011

Fin alternative

Un fan de Lost , déçu par la fin de la série, s'est rendu sur les lieux du tournage pour y tourner une fin alternative, qui est plutôt sympa...

mardi 25 janvier 2011

Limite

J'ai regardé Taken avec Liam Neeson et Maggie Grace et je n'arrive pas trop à comprendre pourquoi j'ai fait ça. Déjà, quand le nom de Luc Besson est apparu en scénariste, j'aurais du prendre peur, c'est clair...

C'est l'histoire de Bryan, un ancien agent des services secrets américains (ben oui, s'il avait été pâtissier, ça faisait pas pareil) qui assiste, impuissant, à l'enlèvement de sa fille via un téléphone portable ? Bryan n'a que quelques heures pour arracher Kim des mains d'un redoutable gang spécialisé dans la traite des femmes, basé à Paris...

En gros, le film, très limite quant à une certaine idéologie, accumule les clichés et les scènes de bagarre et de meurtres toutes plus inutiles et débiles les unes que les autres. Liam Neeson n'est pas si mal mais tout est nul. Franchement minable.
 
Taken de Pierre Morel (Etats-Unis/France, 2008) avec Liam Neeson, Maggie Grace, Famke Janssen, Xander Berkeley...
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jeudi 20 janvier 2011

Mignon

Moi, moche et méchant est un film d'animation bien sympa et plutôt bien foutu. Très drôle, très mignon, divertissant et attendrissant. A voir en famille !

Dans un charmant quartier résidentiel délimité par des clôtures de bois blanc et orné de rosiers fleurissants se dresse une bâtisse noire entourée d’une pelouse en friche. Cette façade sinistre cache un secret : Gru, un méchant vilain, entouré d’une myriade de sous-fifres et armé jusqu’aux dents, qui, à l’insu du voisinage, complote le plus gros casse de tous les temps : voler la lune (Oui, la lune !)...
Gru affectionne toutes sortes de sales joujoux. Il possède une multitude de véhicules de combat aérien et terrestre et un arsenal de rayons immobilisants et rétrécissants avec lesquels il anéantit tous ceux qui osent lui barrer la route... jusqu’au jour où il tombe nez à nez avec trois petites orphelines qui voient en lui quelqu’un de tout à fait différent : un papa.
Le plus grand vilain de tous les temps se retrouve confronté à sa plus dure épreuve : trois fillettes prénommées Margo, Edith et Agnes.


Image hébergée par servimg.comMoi, moche et méchant (Etats Unis, 2010) de Chris Renaud et Pierre Coffin, avec les voix de Steve Carell, Jason Segell, Julie Andrews...

samedi 8 janvier 2011

1946-2011


J'ai été très triste d'apprendre la disparition de l'immense Pete Postlethwaite. Je n'oublierai jamais ses performances dans Au Nom du Père (l'un des films de ma vie), Usual Suspects, Les Virtuoses et Le Monde Perdu ou encore The Constant Gardener (un autre des films de ma vie)... Il avait interprété l'année dernière le père de Cillian Murphy dans Inception et était apparu dans The Town de Ben Affleck.

Quel acteur et quelle gueule. Steven Spielberg disait de lui qu'il était «le meilleur acteur du monde». En réponse, Pete Postlethwaite plaisantait: «Je suis sûr que ce que Spielberg a vraiment dit c'est plutôt, «Pete pense être le meilleur acteur du monde»...

Daniel Day Lewis l'avait imposé dans Au Nom du Père (ils avaient déjà été ensemble au générique du Dernier des Mohicans) pour lequel Pete avait été nominé aux Oscars...

Daniel Day Lewis, à propos de Pete Postlethwaite : « Etudiants, c'est lui que nous venions voir sur scène, encore et encore. C'est comme lui que nous voulions être, sauvage et authentique, avec un coeur de lion, inconscient, irrévérencieux. Il était avec nous. Il prenait soin de nous. Nous l'aimions et le suivions comme des enfants joyeux, toujours près d'éclater de rire.
Il n'aurait pas dû partir. J'aurais tellement voulu qu'il reste. C'est la mode de faire des listes en cette période de l'année. Pour évoquer le meilleur de la Grande Bretagne, si Pete n'est pas en haut de cette liste, il ne doit pas en être bien loin. » 

Ci-dessous, le discours de Danny dans Les Virtuoses (Brassed off), magnifique...