vendredi 28 octobre 2011

Magnifique mélancolie

Melancholia est le premier film de Lars Von Trier que je vois depuis Breaking the Waves. C'est dire ! L'arrogance de ce monsieur est pour beaucoup dans ma fuite. Mais bon. Le sujet me plaisait et puis les acteurs aussi (Kirsten Dunst, Kiefer Sutherland, Charlotte Gainsbourg). Alors que pour rien au monde je ne voudrais souffrir son machin avec Bjork ou bien les trucs qu'il a tourné ensuite avec Nicole Kidman et Bryce Dallas Howard ! No comment sur son intervention malheureuse au dernier festival de Cannes...

Bref. Oublions l'olibrius et admirons cette œuvre magnifique, métaphysique et désenchantée. Loin, donc, d'avoir vu tous les films de LVT, je pense ne pas me tromper en écrivant qu'il s'agit là sans de sa plus grande réussite. Kirsten Dunst et Charlotte Gainsbourg sont bouleversantes et le dernier plan du film est à tomber par terre. Marquant et inoubliable.

L'histoire :  À l'occasion de leur mariage, Justine et Michael donnent une somptueuse réception dans la maison de la soeur de Justine, Claire, et de son beau-frère, John. Pendant ce temps, la planète Melancholia se dirige vers la Terre...



Image hébergée par servimg.comMelancholia de Lars Von Trier (Etats-Unis-Danemark-Suède, 2011) avec Kirsten Dunst, Charlotte Gainsbourg, Kiefer Surtherland, Charlotte Rampling, Stellan Skarsgard, John Hurt...

mardi 25 octobre 2011

Angoisse

Otto Preminger réalise Bunny Lake a disparu en 1965 avec Carol Lynley, Keir Dullea et Laurence Olivier.

Lynley y interprète Ann, une jeune maman qui vient d'emménager à Londres avec sa fille Felicia -dite Bunny. Elle y retrouve son frère Stephen (Dullea) qui l'aide à s'installer. Mais alors qu'Ann vient chercher Bunny à l'école, celle-ci reste introuvable. Le Lieutenant Newhouse, chargé de l'enquête sur la disparition de l'enfant (Olivier), se rend bientôt compte qu'il est bien difficile de trouver quelqu'un se souvenant de la petite fille...

Un film au scénario très psychanalytique, très moderne, un récit étouffant, une superbe photographie et noir et blanc, des interprètes plutôt fins et bien choisis. Bunny Lake... m'a franchement marquée lorsque je l'ai vu gamine (je devais avoir 12 ou 13 ans) et je ne l'ai revu qu'il y a quelques semaines. Je suis toujours admirative !

Ci-dessous, la séquence d'ouverture du film, par Saul Bass :


Image hébergée par servimg.comBunny Lake a disparu (Bunny Lake is missing) d'Otto Preminger (Etats-Unis/Angleterre, 1965) avec Laurence Olivier, Carol Lynley, Keir Dullea, Anna Massey...

lundi 24 octobre 2011

Auprès de moi, toujours


Never let me go est adapté du roman de Kazuo Ishiguro (Auprès de moi, toujours), et réalisé par l'anglais Mark Romanek.

L'histoire : Depuis l'enfance, Kathy, Ruth et Tommy sont les pensionnaires d'une école en apparence idyllique, une institution coupée du monde où seuls comptent leur éducation et leur bien-être. Devenus jeunes adultes, leur vie bascule : ils découvrent un inquiétant secret qui va bouleverser jusqu'à leurs amours, leur amitié, leur perception de tout ce qu'ils ont vécu jusqu'à présent.

Passée la frustration de ne pas comprendre pourquoi ces trois là ne se rebellent pas (je suppose que le roman explique le pourquoi du comment), on reste scotché à l'histoire de ces êtres paumés et en sursis. Les performances des trois comédiens principaux sont touchantes et le film est d'une grande délicatesse. Une belle et cruelle histoire...

 

Image hébergée par servimg.comNever let me go (Grande Bretagne, 2010) de Mark Romanek avec Carey Mulligan, Keira Knightley, Andrew Garfield, Charlotte Rampling...

dimanche 9 octobre 2011

Ghosts story

The Turn of the Screw (Le Tour d'Ecrou), le classique d'Henry James a été plusieurs fois adapté sur grand et petit écran, notamment par Jack Clayton sous le titre Les Innocents, avec Deborah Kerr, en 1961.

Il y a récemment eu une adaptation par la BBC avec Michelle Dockery et Dan Stevens (les Mary et Matthew de Downton Abbey, à nouveau réunis).

J'avais lu le roman il y a quelques années et il ne m'en restait que des bribes (en fait, je l'avais écouté en livre audio).

L'histoire : Londres, 1921. Dans un hôpital accueillant les blessés et les malades, un psychiatre tente d'aider Anne, une jeune femme qu'il considère de prime abord comme étant malade mentale. Un matin, elle réussit à lui parler et lui dit en chuchotant « J'ai vu le diable ». Le psychiatre, surpris, lui demande de lui raconter ce qui s'est passé au manoir où elle a séjourné pendant quelque temps pour s'occuper de deux enfants...

Michelle Dockery est convaincante dans le rôle de Ann, une personnalité bien différente de la Mary de Downton Abbey. Elle porte le film sur ses jolies épaules. L'atmosphère est inquiétante à souhait, ambiguë et l'ensemble est plutôt une jolie réussite.






Image hébergée par servimg.comThe Turn of the Screw (Grande-Bretagne, 2009) avec Michelle Dockery, Dan Stevens, Sue Johnston, Nicola Walker, Eva Sayer, Josef Lindsay, Mark Umbers...