jeudi 23 décembre 2010

Zombie

Après une apocalypse ayant transformé la quasi-totalité de la population en zombies, un groupe de d'hommes et de femmes mené par l'officier Rick Grimes tente de survivre...

Ainsi est résumé The Walking Dead, série AMC, adaptée, produite et réalisée par Frank Darabont, le réalisateur des prodigieux Evadés (The Shawshank Redemption)...

On y retrouve l'anglais Andrew Lincoln, l'amoureux malheureux de Love Actually en leader du groupe de survivants qui essaient de survivre à l'apocalypse.
La série est adaptée de la série de comics de Robert Kirkman et s'en sort plutôt pas mal. Des situations ultra gores succèdent à des moments de pur suspense très efficaces (Rick coincé sous le tank tente d'échapper aux zombies à coups de talonnettes ou encore la traversée de Rick et Glenn au milieu des zombies pour atteindre le camion). Les personnages sont par contre moyennement exploités et on reste un peu sur notre faim de ce côté là. La première saison (qui ne devait pas être reconduite au départ à priori) est aussi très courte (6 épisodes seulement) et on en aurait bien repris un petit peu (comme les personnages reprennent un peu de boyaux pour passer inaperçus...).

Bref, bonne surprise même si la réussite n'est pas vraiment totale (le filon des morts vivants a quand même déjà été ultra exploité et parfois super bien : L'Armée des Morts de Zack Snyder et 28 jours plus tard par exemple)... On attend la seconde saison (la série, qui a cartonné aux States, a été reconduite).

Bon, je ne mets pas de photos trop trash sur le post, mais gaffe à la bande annonce !...




Image hébergée par servimg.comThe Walking Dead, série créée par Frank Darabont, avec Andrew Lincoln, Jeffrey de Munn, Steven Yeun, Jon Bernthal, Sarah Wayne Callies, Laurie Holden, Michael Rooker...

jeudi 16 décembre 2010

Hair

Nous avons vu Raiponce des studios Disney et c'est un excellent divertissement. Très drôle (Maximus, le cheval, est terrible), très émouvant, parfois très sombre. C'est visuellement splendide, rafraichissant et très moderne. Superbe !

Lorsque Flynn Rider, le bandit le plus recherché du royaume, se réfugie dans une mystérieuse tour, il se retrouve pris en otage par Raiponce, une belle et téméraire jeune fille à l’impressionnante chevelure de 20 mètres de long, gardée prisonnière par Mère Gothel. L’étonnante geôlière de Flynn cherche un moyen de sortir de cette tour où elle est enfermée depuis des années. Elle passe alors un accord avec le séduisant brigand… C’est le début d’une aventure délirante bourrée d’action, d’humour et d'émotion, au cours de laquelle l’improbable duo va rencontrer un cheval super-flic, un caméléon à l’instinct de protection surdéveloppé, et une drôle de bande de malfaiteurs.



Image hébergée par servimg.comRaiponce de Byron Howard et Nathan Greno (USA, 2010)

mardi 7 décembre 2010

T4

J'ai aussi vu Terminator Renaissance, le tome 4 de la saga, ou plutôt le tome 1 de la nouvelle saga (qui devrait compter un tryptique aussi)...

Bilan mitigé. On ne retrouve pas l'ambiance qui avait fait la marque des trois premiers opus. Perso, je suis une grande fan du premier Terminator, j'ai bien le second, j'aime beaucoup le troisième.


Ce quatrième, quoi en dire... C'est un film d'action honnête, qui se prend trop au sérieux (le film manque terriblement d'humour, cet humour qui caractérisait quand même les 2 derniers films où Schwarzy s'autoparodiait de manière assez sympa) et qui lorgne vers d'autres films à la précédente ambiance apocalyptique (L'Armée des Douze Singes, Le Règne du Feu (où officiait déjà Christian Bale) entre autres). Rien n'étonne, rien ne détonne. Les personnages ne sont ni attachants (Marcus) ni intéressants (Connor). Quant à celui d'Helena Bonham Carter (que pourtant j'aime beaucoup), il est de trop et sonne complètement faux. Le film -trop court en plus- ne réussit pas à ressusciter la saga, seulement à générer l'ennui... Franchement sans intérêt (sauf celui de croiser le génial Michael Ironside !). Mieux vaut revoir les 3 premiers !

L'histoire : En 2018, après l'apocalypse qui a vu s'affronter les hommes et les robots, John Connor est devenu le chef de la résistance humaine contre Skynet et son armée de Terminators. Sa vision du monde est pourtant remise en cause par l'apparition de Marcus Wright, un inconnu qui se souvient seulement de s'être trouvé dans le quartier des condamnés à mort. Connor doit découvrir si Marcus a été envoyé du futur ou s'il est un rescapé du passé. Alors que Skynet prépare l'assaut final, Connor et Marcus s'engagent dans une odyssée qui va les mener au coeur même des opérations de Skynet. Ils y perceront le terrible secret qui se cache derrière l'annihilation programmée de l'humanité tout entière...



Image hébergée par servimg.comTerminator Renaissance de McG (USA, 2008) avec Sam Worthington, Christian Bale, Anton Yelchin, Michael Ironside, Moon Bloodgood, Bryce Dallas Howard, Common, Helena Bonham Carter...

C'était en 2001...

Windtalkers est un film réalisé par John Woo, sorti en salles en 2002.
Casting : Nick Cage, mon chouchou du moment Adam Beach, Mark Ruffalo et Peter Stormare.

Bon. C'est du lourd. Un peu dans tous les sens du terme. Dans le genre, on n'est pas très loin du Dernier Samouraï, grand navet devant l'Eternel. Enfin, c'est toujours un peu la même histoire : le soldat traumatisé d'avoir obéi à des ordres odieux, qui ne s'en remet pas et qui court après la mort... Bref, pas grand chose de neuf...

Cage (insupportable) joue, sans étincelle et l'œil vide, son rôle de pseudo dur à cuire pendant que les autres acteurs font de la figuration. Seul Adam Beach (je sais, encore lui, mais c'est vrai) se fait remarquer dans le rôle de l'adorable Yahzee. En même temps, son rôle, comme ceux des autres, n'existe que par son interprétation. Parce que, côté scénario et écriture, on repassera...

Pour la mise en scène, John Woo ne s'est pas cassé la binette et nous pond un film de guerre plan-plan. Rien d'extraordinaire. Quant au message, s'il n'y a pas de propagande pro-américaine dans tout ça...

En gros, j'ai pas vraiment aimé...

Le sujet : En 1944, durant la Seconde Guerre mondiale, face à l'ennemi japonais, les Etats-Unis ont utilisé une méthode de codage : le langage Navajo, uniquement compris et parlé par certains soldats amérindiens. Ces code talkers transmettaient les messages codés entre les bases américaines disséminées sur les îles du Pacifique.
Le marine Joe Enders sort blessé d'une bataille sanglante sur les îles Salamon. Après avoir récupéré dans un hôpital, il est chargé d'une nouvelle mission consistant à assurer la sécurité de deux soldats navajos, Ben Yahzee et Charlie Whitehorse, et à "protéger le code à tout prix" pour l'empêcher de tomber aux mains de l'ennemi. En clair : sacrifier, si besoin est, leurs frères d'armes. Durant ce périple, Joe se voit accompagner d'Ox Anderson et d'autres soldats. En pleine bataille de Saïpan, des liens d'amitié se tissent entre les Navajos et leurs "anges gardiens".




Image hébergée par servimg.comWindtalkers (USA, 2001) de John Woo avec Nicolas Cage, Adam Beach, Mark Ruffalo, Peter Stormare, Roger Willie, Frances O'Connor, Christian Slater, Jason Isaacs...

mercredi 1 décembre 2010

Alien au Far West

J'ai entendu parler de Cowboys et envahisseurs (Cowboys & Aliens) il y a quelques temps. Le sujet me plait trop ! Un bon moment de fun en perspective. Enfin j'espère, car il faut attendre août prochain pour le voir...

L'histoire : Milieu des années 1800. Des extraterrestres ont pour but d'envahir l'Ouest américain et d'asservir l'Humanité. Mais les cowboys et les Apaches ont d'autres plans.

Et on retrouve le beau Daniel Craig et l'indestructible Harrison Ford dans les rôles principaux. Et puis une jolie brochette de seconds couteaux : Sam Rockwell, Clancy Brown, Keith Carradine, Adam Beach, Wes Studi, Paul Dano...

Le film est produit par Ron Howard, Steven Spielberg et Damon (Lost !!) Lindelof et réalisé par l'acteur-réalisateur Jon Favreau (Iron Man).


Alors ben moi, tout ça, ça me fait envie !!

Ci dessous, la bande-annonce :

lundi 29 novembre 2010

1990

Quand on était plus jeune avec ma soeur, on regardait toujours la cérémonie des Oscars, soit en direct, mais plutôt en différé (vue l'heure à laquelle ils étaient diffusés !). On enregistrait et on les regardait plus tard. C'était magique (et ça l'est toujours). Tout ce que les français sont incapables de faire (les cérémonies des Césars sont d'un pathétique...).

Bref, toujours est-il qu'on adorait les montages présentés généralement en début de cérémonie. Et on se souvient encore de celui présenté en 1990, le plus sublime des sublimes. Et bien, le voilà ! Merci Cécile !

samedi 27 novembre 2010

Histoire d'un massacre

Je viens de regarder  
Bury my Heart at Wounded Knee, téléfilm produit par HBO et réalisé par le canadien Yves Simoneau, d'après le livre de Dee Brown, paru en 1970. Il a remporté l'Emmy Award du meilleur film télé en 2008.

L'histoire : Les relations conflictuelles entretenues par les Amérindiens et les Américains à la fin du XIXe siècle ainsi que les événements qui ont mené à l'assassinat de Sitting Bull et au massacre des Amérindiens Lakota à Wounded Knee, en 1890, dans le Dakota du Sud...

Une histoire de l'Amérique, la vraie. Une belle reconstitution historique et des acteurs inspirés. Le film, sincère, met en scène des relations amérindiennes/blanches largement authentiques, notamment à travers le personnage de Ohiyesa/Charles (l'Indien devenu Blanc)... 







Liens :  

page HBO consacrée au film

page Wikipedia consacrée au massacre de Wounded Knee



Image hébergée par servimg.comBury my Heart at Wounded Knee de Yves Simoneau (Canada-Etats-Unis, 2007) avec Adam Beach, August Schelleberg, Aidan Quinn, Anna Paquin, Eric Schweig, Wes Studi...

mercredi 24 novembre 2010

Sur la route d'Iwo Jima

Sortie (momentanément) de Big Love, j'ai regardé ce soir le film de Clint Eastwood, Mémoires de nos Pères (Flag of our Fathers), la partie américaine de son dyptique sur la seconde guerre mondiale (l'autre étant Lettres d'Iwo Jima, critiqué ici).

Là où Lettres d'Iwo Jima se resserrait en huis clos sur l'île et sur ses soldats, Mémoires de nos Pères nous compte le retour au bercail et le combat intérieur de deux soldats américains qui ont survécu au pire. Un film d'une grande puissance émotionnelle, avec une poignée de jeunes acteurs formidables (palme d'or à Adam Beach, le Tommy de Big Love, magnifique). Un grand film.

L'histoire : Au cinquième jour de la sanglante bataille d'Iwo Jima, cinq Marines et un infirmier de la Navy hissent ensemble le drapeau américain au sommet du Mont Suribachi, tout juste repris aux Japonais. L'image de ces hommes unis face à l'adversité devient légendaire en l'espace de quelques jours. Elle captive le peuple américain, las d'une guerre interminable, et lui donne des motifs d'espérer.
Pour mettre à profit cet engouement, les trois "porte-drapeaux" sont livrés à l'admiration des foules. Leur nouvelle mission : servir leur pays en vendant les précieux Bons qui financent l'effort de guerre.
Le laconique John "Doc" Bradley, le fragile Amérindien Ira Hayes et le fringant Rene Gagnon se prêtent au jeu avec un dévouement exemplaire. Ils sillonnent sans relâche le pays, serrent des milliers de mains et prononcent des allocutions. Mais, en leur for intérieur, une autre bataille se livre...




Image hébergée par servimg.comMémoires de nos pères (Clint Eastwood, Etats-Unis, 2006) avec Adam Beach, Ryan Philippe, Jamie Bell, Neal McDonough, Paul Walker, Barry Pepper, Melanie Lynskey...

mercredi 17 novembre 2010

Big hit

J'ai fini hier soir la 4e saison de Big Love.
Il y aura une 5e et dernière saison.
J'ai hâte !


Piqure de rappel : Bill Henrickson (Bill Paxton) est un mormon polygame et un homme d'affaires sans grands états d'âme. Il est aussi un père de famille attentif qui chérie ses trois épouses : Barb (Jeanne Tripplehorn), la première, qui représente le cadre, la raison ; Nikki (Chloë Sevigny), la seconde, la plus fragile, qui symbolise le lien avec la communauté religieuse dont Bill fut autrefois chassé (elle est la fille de l'auto-proclamé prophète Roman Grant, interprété par Harry Dean Stanton) ; et enfin Margene (Ginnifer Goodwin), la femme enfant qui a choisit cette famille pour être la sienne... Autour de ces personnages gravitent les enfants : Sarah (Amanda Seyfried), l'aînée, qui rejette la polygamie et son frère Ben (Douglas Smith), qui y adhère, Joey (Shawn Doyle), le frère de Bill et son épouse Wanda (Melora Walters), couple vulnérable, Frank (Bruce Dern) et Lois (Grace Zabriskie), les honteux parents de Bill et Joey, Alby (Matt Ross), le fils perturbé de Roman et frère de Nikki... Et beaucoup d'autres...

Une grande série, de grands acteurs. Moi qui doutais au début et qui ne voyait pas trop où cela allait nous mener !

Les créateurs de la série n'ont pas voulu demander aux téléspectateurs de porter un jugement sur la polygamie.Mais ils les font participer et s'interroger, à l'image des deux personnages en rejet contre "le principe" : Sarah, fille aînée de la famille, et Ana, la potentielle épouse numéro 4...

Notre empathie pour Bill et sa famille existe belle et bien, mais elle est aussi limitée. C'est réellement un tour de force de la part des créateurs d'être arrivé à mettre le téléspectateur dans un espèce d'équilibre à ce sujet. Une série très mature.

Le ton de la série devient plus sombre en saison 3 et 4, les miroirs craquent et les personnages et relations se complexifient... Le final de la saison laisse présager une 5e saison sans doute amère et difficile pour la famille. A suivre !

A noter : en saison 4 particulièrement, de plus en plus de personnages à la Twin Peaks !







Image hébergée par servimg.comBig Love (2006-2011), série produite par HBO, avec Bill Paxton, Jeanne Tripplehorn, Chloë Sevigny, Ginnifer Goodwin, Amanda Seyfried, Harry Dean Stanton, Matt Ross, Shawn Doyle, Grace Zabriskie, Bruce Dern, Melora Walters, Mireille Enos, Douglas Smith, Mary Kay Place, Zeljko Ivanek, Joel McKinnon Miller, Adam Beach, Branka Katic, Aaron Paul, Daveigh Chase, Luke Askew, Tina Majorino, Sissy Spacek...

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EDIT :

Je suis Bill ! Mierda ! Je déteste Bill !

lundi 8 novembre 2010

Toujours perdus ?

Pour les nuls qui ont encore du mal à démêler les cordes du dernier épisode de la plus grande série de tous les temps, voici quelques vidéos piquées sur You Tube.

Il y a celle ci, assez classique :



Et il y a celle ci, que je préfère :



C'est clair, non ?

samedi 30 octobre 2010

Il était...

Trois anciens producteurs de Lost planchent sur un nouveau projet pour ABC intitulé Once Upon A Time...

 
Longtemps tenu secret, le projet réunissant trois anciens producteurs de la série culte vient de se dévoiler un peu... Adam Horowitz et Edward Kitsis, également scénaristes de Tron l'héritage, développent pour ABC un drama fantastique et mystérieux, décrit comme une version moderne d'un conte de fée se déroulant dans une petite ville du Maine. Bien que centré sur une héroïne, Once Upon A Time aura, comme Lost, un casting large et diversifié. Il s'agit pour les producteurs d'une idée de longue date sur laquelle ils travaillaient déjà avant de se lancer dans l'aventure Lost. Damon Lindelof, co-showrunner de cette dernière, a rejoint le projet en tant que producteur consultant.

Jean-Maxime Renault avec Variety (source Allociné)

dimanche 17 octobre 2010

HBO

Je viens juste de commencer à regarder Big Love, série produite par HBO (qui ont aussi lancé Deadwood et Rome il y a quelques années). La série met en scène la vie quotidienne d'une famille de Mormons, pratiquant la polygamie. Le mâle de la famille, Bill, joue les coq au milieu de sa basse-cour, composée de trois femmes aux caractères différents mais bien trempés : il y a Barb, qui partage sa vie depuis 17 ans et qui est sa seule épouse légale, Nicki, jeune trentenaire et Margene, la gamine du groupe... Ses "épouses" lui ont donné 7 enfants. Le quotidien de Bill n'est pas toujours simple...


Bon. Je ne sais pas trop quoi en penser. Pour l'instant, je n'ai regardé que 2 épisodes. Pas assez sans doute. D'un côté, la série est très bonne : excellents acteurs (Bill Paxton, un des comédiens fétiches de James Cameron, trouve ici son meilleur rôle, Jeanne Tripplehorn aussi ; Chloe Sevigny est très bien comme d'habitude et Ginnifer Goodwin -que je ne connaissais pas- est aussi impec), pas mal d'humour, un sujet intéressant... D'un autre côté, je ne sais pas trop où on va aller et je ne vois pas trop l'intérêt de tout ça... Mais comme je débute, faut aller plus loin pour voir... A suivre donc, surtout que c'est du HBO alors respect...

Ah si, un truc quand même : le générique est super ! D'ailleurs, le voilà :



Image hébergée par servimg.comBig Love (Etats-Unis, 2006-...) créé par Mark V. Olsen et Will Scheffer, avec Bill Paxton, Jeanne Tripplehorn, Chloe Sevigny, Ginnifer Goodwin, Amanda Seyfried, Harry Dean Stanton, Bruce Dern, Grace Zabriskie...

mardi 12 octobre 2010

Hal au top

Excellent Breaking Bad. Je viens (c'est pas trop tôt) de regarder le premier épisode (et j'attends la suite impatiemment). Bryan Cranston (papa de Malcolm et Emmy du meilleur acteur pour ce rôle) est fabuleux de finesse dans le rôle de Walter White. Décidément, la télé US n'a vraiment rien à envier au cinéma...


Walter White, 50 ans, est professeur de chimie dans un lycée du Nouveau- Mexique. Pour subvenir aux besoins de Skyler, sa femme enceinte, et de Walt Junior, son fils handicapé, il est obligé de travailler doublement. Son quotidien déjà morose devient carrément noir lorsqu'il apprend qu'il est atteint d'un incurable cancer des poumons. Les médecins ne lui donnent pas plus de deux ans à vivre. Pour réunir rapidement beaucoup d'argent afin de mettre sa famille à l'abri, Walter ne voit plus qu'une solution : mettre ses connaissances en chimie à profit pour fabriquer et vendre de la drogue de synthèse. 



Image hébergée par servimg.comBreaking Bad (série américaine créée par Vince Gilligan-2008-...) avec Bryan Cranston, Anna Gunn, Aaron Paul, Dean Norris, RJ Mitte...

jeudi 7 octobre 2010

Bliss

Bliss Cavendar a 17 ans. Sa mère la pousse à se présenter à des concours de beauté locaux, persuadée que ceci est sa chance. Mais Bliss rêve d'autre chose...
Lors d'une soirée, elle découvre un univers qu'elle n'aurait jamais imaginé : le roller derby. Associant girl power et punk-rock, cette discipline permet à chaque fille de laisser libre cours à sa personnalité...
Fascinée, Bliss troque rapidement les robes et les couronnes contre les rollers et les minijupes. Menant une double vie, elle est serveuse le jour et devient la redoutable Babe Ruthless la nuit dans son équipe de roller... Elle peut enfin exister plus que jamais, affronter des rivales sans pitié, tomber amoureuse d'un musicien, et prouver ce qu'elle vaut vraiment...


Gentille bluette réalisée par la délicieuse Drew Barrymore, Bliss met en scène la toute mignonne Ellen Page dans le rôle titre. Barrymore s'en sort honorablement, mais sans faire non plus des étincelles. Le scénar est basique et au final, le film est plaisant, sans plus. Du déjà vu. Dans le genre, je préfère me remater Joue la comme Beckham, autrement plus drôle, coloré et enthousiasmant...



Image hébergée par servimg.comBliss (Whip it - Etats-Unis, 2009) de Drew Barrymore avec Ellen Page, Marcia Gay Harden, Alia Shawkat, Kristin Wiig, Drew Barrymore, Daniel Stern, Juliette Lewis, Zoe Bell...

mardi 5 octobre 2010

Sympa

Un soir entre potes : lorsque ses collègues décrivent avec force détails leurs exploits libidineux, Andy Stitzer, 40 ans, se sent bien penaud, car il est encore puceau. Partagés entre hilarité, incrédulité et consternation, ses amis David, Jay et Cal décident de prendre en main sa tardive initiation : de gré ou de force, Andy va devoir franchi le Rubicon... 
 
40 ans, toujours puceau de Judd Apatow avec l'épatant Steve Carrell est une succession de moments amusants, parfois assez drôles. Les acteurs (Carrell en tête, mais aussi la trop rare Catherine Keener, plutôt cantonnée d'habitude au cinéma indépendant) font merveille. Une comédie décontractée, où la vulgarité n'est jamais bien loin, mais au final attachante.


Image hébergée par servimg.com40 ans, toujours puceau (The 40 year old virgin-Etats-Unis, 2005) de Judd Apatow avec Steve Carrell, Catherine Keener, Paul Rudd, Seth Rogen, Romany Malco...


mardi 28 septembre 2010

Un (nouveau) jour sans fin

Je viens de regarder Amour et Amnésie (50 First Dates) de Peter Segal avec les épatants Drew Barrymore et Adam Sandler, qui était vraiment super agréable. Très drôle et sympathique, avec un scénario pas si cruche qu'on peut croire au premier abord. Emouvant et vraiment rafraîchissant !

Résumé : La vie de Henry Roth est simple. Lorsque ce vétérinaire spécialiste des animaux marins polaires ne travaille pas au parc Sea Life de Hawaï, il se consacre à son autre passion : les aventures sans lendemain avec de jolies touristes en mal de romantisme. Henry refuse toute liaison sérieuse par peur de compromettre son rêve de partir en Alaska étudier les morses...
Pourtant, lorsqu'il rencontre Lucy, il est tout de suite fasciné. Enfreignant sa propre règle qui lui interdit de charmer des jeunes femmes du coin, Henry aborde Lucy, discute agréablement avec elle et obtient même un rendez-vous pour le lendemain.
Lorsqu'il s'y présente, Lucy ne le reconnaît pas et hurle à l'agression. Henry va découvrir que la jeune femme souffre d'une étrange maladie qui, chaque nuit, lui fait tout oublier. S'il veut vivre quelque chose avec elle, chaque jour devra être comme le premier...




Image hébergée par servimg.comAmour et Amnésie de Peter Segal (Etats-Unis, 2003) avec Adam Sandler, Drew Barrymore, Sean Astin, Rob Schneider, Blake Clarke, Dan Aykroyd...

jeudi 23 septembre 2010

Les 6 ans de Lost en musique



Il y a 6 ans jour pour jour, la chaîne américaine ABC s’apprêtait à diffuser, en prime time, une nouvelle série, présentée alors comme le carton potentiel de sa grille de rentrée. Les attentes sont à la hauteur du budget du pilote ambitieux, un record à l’époque. La série, créée par Jeffrey Lieber, J. J. Abrams and Damon Lindelof, s’intéresse à un groupe de survivants d’un crash d’avion perdus sur une île déserte (ou pas). Cette série, c’est bien sûr Lost, qui s’est achevé il y a quelques mois (le 23 mai dernier) après 121 épisodes inégaux, sans compter les contenus bonus type webisodes.

 

Si la qualité du programme a évolué, atteignant sans doute un pic créatif dans la saison 4 (marquant l’arrivée d’un nouveau ressort narratif, le flashforward, alors que chaque épisode comprennait jusqu’alors son lot de flashback), un des principaux atouts du show n’a jamais déçu : sa bande-son, signée pendant 6 saisons par le compositeurs italo-américain Michael Giacchino. Âgé de 43 ans, Giacchino a débuté dans la composition de BO de jeux vidéo que remarque un certain J.J. Abrams, alors à la recherche d’un musicien pour illustrer sa série Alias. Ainsi débute une collaboration qui continuera aussi bien en télé (Fringe) qu’au cinéma (Mission Impossible III, Star Trek). On lui doit d’efficaces soundtracks pour Pixar (Ratatouille, Là Haut) et celle, sans doute une de ses meilleures, du dernier film en date des frères Wachowsky (Speed Racer).
Mais revenons à Lost, dont la BO quasi omniprésente (un peu comme le travail de Mark Snow pour The X Files), a valu à son auteur un Emmy Award en 2005 (et une nomination en 2008). Le score de la sixième et ultime saison est sorti ces jours-ci chez Varese Sarabande, et peut être écouté gratuitement sur des plateformes comme Spotify et Deezer. Au programme, 51 pistes à durée variable (de 41 secondes à 7min55). La plus longue, c’est la dernière, Moving On, illustrant la scène finale et très contestée de la série. Violons qui dégoulinent ou piano délicat : c’est peu dire que la chose est bien plus écoutable sans les plans d’embrassades cul-cul au ralenti :


On notera que les titres des tracks contiennent parfois de savoureux jeux de mots (George of the Concrete Jungle, Hugo Reyes of Light) voire des références bien geek qui donnent envie de s’interroger sur la réalité de la vie : la flippante piste 35 s’appelle en effet Sayid after Dentist.

Bien qu’achevée, la série Lost continue sans surprise de motiver ses fervents fans sur le Net : l’encyclopédie Lostpedia publie toujours des articles, les journalistes s’interrogent toujours sur le sens global de la série (voir à ce titre le dossier de l’avant dernier Chronicart, qui consacrait sa couverture au show), la pop music rend ses hommages un peu opportunistes, le tumblr FuckYeahLost poste toujours du fan art plutôt inspiré. Quant au merchandising, l’officiel se porte bien avec les coffrets vidéo, et le non officiel aussi, la preuve avec ce joli dessous de plat :
Pas de souci, on y reviendra, on y reviendra.

dimanche 19 septembre 2010

Tinkerbell

Alors que Clochette se promène avec Vidia, elles aperçoivent dans un jardin une ravissante maison de fées. Désireuse de la visiter, Clochette s’en approche dangereusement, malgré les conseils de prudence de Vidia. Ce que la jeune intrépide ignore, c’est que la maison appartient à une petite fille de 9 ans du nom de Lizzy. Et lorsque cette dernière approche, il trop tard pour faire demi-tour ! Clochette se retrouve désormais prisonnière, révélant ainsi aux humains l’existence des fées. Vidia et ses amies vont dès lors tout faire pour la libérer… 

Ainsi est le résumé du nouveau Clochette.  
Il s'intitule Clochette et l'expédition féérique
Cet épisode fut précédé de La Fée Clochette en 2008 et de Clochette et la Pierre de Lune en 2009. Suivront Tinkerbell : A Winter Story (2011) et Tinkerbell : Race through the Season (2012). On a hâte !!! Car cet opus est à nouveau merveilleusement délicieux. A déguster sans fin. On en reprend dès que possible !!!



Image hébergée par servimg.comClochette et l'expédition féérique de Ernst Malsh et Bradley Raymond avec les voix (en VO) de Mae Whitman, Pamela Adlon, Lauren Mote, Kristin Chenoweth, Lucy Liu, Raven Symoné, Jesse McCartney, Michael Sheen...

mardi 14 septembre 2010

Oh bravo !

Un petit post pour parler de l'une de mes séries cultes : Code Quantum (Quantum Leap), créé par Donald P. Bellisario en 1989. La série compte 5 saisons. Elle fut diffusée sur NBC entre 1989 et 1993 et en France entre 1993 et 1994 sur M6.

Au générique de Code Quantum, deux personnages principaux, interprétés par Scott Bakula et Dean Stockwell, respectivement Sam et Al. En guest star, on a pu retrouver au fil des saisons : Michael Madsen, Neal McDonough, Jennifer Aniston, Teri Hatcher, Tia Carrere, Marcia Cross, Eriq La Salle, Brooke Shields...

Dean Stockwell remporta le Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle en 1990 et Scott Bakula le Golden Globe du meilleur acteur dans une série dramatique en 1992. La série obtient également de nombreuses autres récompenses.


L'histoire : Désirant voyager dans le temps, le Dr Sam Beckett, scientifique de génie, crée le projet Code Quantum. Pressé de donner des preuves sous peine de voir son financement supprimé, Sam décide de tester lui-même son prototype et se retrouve coincé dans le passé sous une autre identité. Son seul contact avec son époque est Al, l'Observateur du programme, que seul Sam peut voir et entendre. Il saute de corps en corps, réparant les erreurs du passé et espérant à chaque fois que le prochain saut sera celui qui le ramènera chez lui...

Une série riche en rebondissements, en surprises (Sam en femme dans plusieurs épisodes, Sam rencontrant Marylin, Sam en Lee Harvey Oswald...), en humour et en émotions (la fin, l'une des plus tristes de toute l'histoire des séries télé). Un "couple" d'acteurs en symbiose et un vrai bon souvenir de jeunesse. Culte !



Les 3 premières saisons sont édités en DVD zone 2. On peut également trouver l'intégrale en zone 1.


 

Image hébergée par servimg.comCode Quantum de Donald P. Bellisario (Etats-Unis, 1989-1993) avec Scott Bakula et Dean Stockwell.

dimanche 12 septembre 2010

I'll never be Lost again...



Une chanson, avec un superbe montage, réalisée en hommage à Lost par The Injustice League. Très beau.

samedi 11 septembre 2010

Waterloo !!!


J'ai pu voir Mamma Mia, réalisé par Phyllida Lloyd, avec Meryl Streep et Pierce Brosnan, et, oui Claudy, c'était bien sympa. Un vrai cocktail de vitamines ! Une adaptation hyper ensoleillée et drôle.On en oublie que le film est un peu décousu et qu'il n'y a pas réellement d'intrigue. Mais en même temps, on s'en fout un peu du scénario. Ça donne la pêche ! Et les acteurs se sont visiblement beaucoup amusé. Meryl Streep est toujours aussi belle et étonnante, Pierce Brosnan est décidément plus à l'aise dans la comédie que dans les James Bond et on retrouve avec plaisir Colin Firth et Stellan Skarsgard dans les rôles des deux autres pères potentiels. Ah oui, et puis aussi Dominic Cooper, qui était dans les plus dramatiques The Duchess et Sense and Sensibility (version BBC, où il jouait Willoughby). Alors, ce n'est pas un film transcendant, mais c'est une vraie confiserie !

L'histoire : En Grèce, Donna, la quarantaine, tient un hôtel méditerranéen isolé avec sa fille Sophie et le fiancé de celle-ci, Sky. Juste à temps pour son mariage prochain, Sophie poste nerveusement trois invitations destinées à trois hommes bien différents dont elle pense que l'un d'eux est son père. De trois points du globe, trois hommes s'apprêtent à retourner sur l'île - et vers la femme - qui les avait enchantés 20 ans auparavant.



Image hébergée par servimg.comMamma Mia ! de Phyllida Lloyd (Etats-Unis, 2008) avec Meryl Streep, Pierce Brosnan, Colin Firth, Stellan Skarsgard, Julie Walters, Dominic Cooper, Amanda Seyfried, Christine Baranski...

vendredi 10 septembre 2010

Le chant des sirènes

Syracuse, un pêcheur irlandais, découvre un jour dans son filet une jeune femme prénommée Ondine. Sa petite fille, Annie, se persuade qu'elle est une Selkie, une créature des océans. Syracuse, dont le quotidien est difficile, finit par tomber amoureux de Ondine...

A la fois conte romanesque et film social, Ondine est un joli film, plein de finesse, avec des comédiens très justes (Colin Farrell est encore une fois impeccable). Magique et poétique.

Image hébergée par servimg.comOndine de Neil Jordan (Irlande, 2010) avec Colin Farrell, Stephen Rea, Alicja Bachleda-Curus, Tony Curran et Alison Barry.

mardi 7 septembre 2010

Code Quantum

Lancée dans les nouveaux James Bond (moi qui ne suis pas vraiment accroc à 007), je dois dire que j'ai été autant séduite par le number 2 des opus Daniel Craig que par le number 1. Des scènes hyper spectaculaires et un acteur principal qui est pour beaucoup dans cette grande réussite. Quantum of Solace continue de relancer la franchise avec un nouveau souffle salutaire ! James Bond n'est vraiment pas mort !

L'histoire : Même s'il lutte pour ne pas faire de sa dernière mission une affaire personnelle, James Bond est décidé à traquer ceux qui ont forcé Vesper à le trahir. En interrogeant Mr White, 007 et M apprennent que l'organisation à laquelle il appartient est bien plus complexe et dangereuse que tout ce qu'ils avaient imaginé...
Bond est conduit sur la piste de Dominic Greene, un homme d'affaires impitoyable. Au cours d'une mission qui l'entraîne en Autriche, en Italie et en Amérique du Sud, Bond découvre que Greene manœuvre pour prendre le contrôle de l'une des ressources naturelles les plus importantes au monde en utilisant la puissance de l'organisation et en manipulant la CIA et le gouvernement britannique...
Pris dans un labyrinthe de traîtrises et de meurtres, alors qu'il s'approche du vrai responsable de la trahison de Vesper, 007 doit absolument garder de l'avance sur la CIA, les terroristes
et même sur M, afin de déjouer le sinistre plan de Greene et stopper l'organisation...




Image hébergée par servimg.comQuantum of Solace de Marc Forster (Grande-Bretagne / Etats-Unis, 2008) avec Daniel Craig, Olga Kurylenko, Mathieu Amalric, Judi Dench, Giancarlo Giannini, Gemma Arterton, Jeffrey Wright... 

Sacrifice

J'ai regardé Lettres d'Iwo Jima de Clint Eastwood, avec le grand Ken (Watanabe, hein, pas le mec à Barbie). Bien que je ne sois pas réellement fan du film de guerre en général, le film est très réussi. Lettres d'Iwo Jima est bien sûr le miroir de Mémoires de nos pères que Eastwood a consacré au point de vue américain (et que je n'ai pas encore vu celui là).

Un beau chant funèbre, humaniste, dans la veine des meilleurs films du réalisateur.

L'histoire : En 1945, les armées américaine et japonaise s'affrontèrent sur l'île d'Iwo Jima. Quelques décennies plus tard, des centaines de lettres furent extraites de cette terre aride, permettant enfin de donner un nom, un visage, une voix à ces hommes ainsi qu'à leur extraordinaire commandant.
Les soldats japonais qu'on envoyait à Iwo Jima savaient que leurs chances de survie étaient quasi nulles. Animé d'une volonté implacable, leur chef, le général Kuribayashi, exploita ingénieusement la nature du terrain, transformant ainsi la défaite éclair annoncée en 40 jours d'héroïques combats...




Image hébergée par servimg.comLettres d'Iwo Jima (Letters from Iwo Jima) de Clint Eastwood (Etats-Unis, 2006) avec Ken Watanabe, Kazunari Ninomiya, Tsuyoshi Ihara, Ryo Kase, Shido Nakamura...