mardi 20 décembre 2011

Rage

Warrior de Gavin O'Connor, avec Tom Hardy, Joel Edgerton et Nick Nolte


Ancien Marine brisé, Tommy Conlon rentre au pays et demande à son père de le préparer pour un tournoi d’arts martiaux mixtes qui lui permettrait de gagner une fortune. Personne ne sait ce qu’il espère faire de cet argent. Le propre frère de Tommy, Brendan, décide lui aussi de s’engager dans la compétition pour essayer de sauver sa famille. Entre les deux frères, les années n’ont pas adouci les rancœurs.
Immanquablement, les routes de Tommy et de Brendan vont bientôt se croiser. Au-delà de l’affrontement qui s’annonce, pour chacun, quelle que soit la cause qu’ils défendent, il n’est pas seulement question de remporter un prix, mais de mener le combat d’une vie… 


Joel Edgerton et Tom Hardy incarnent ces frères élevés dans la douleur. D'un scénario classique, Gavin O'Connor, armé d'un trio d'acteurs virtuoses, tire un film aux combats impressionnants et qui dégage une puissance émotionnelle et une intensité digne des plus grands films de combats hollywoodiens. Brut, sonnant, rageur.




Image hébergée par servimg.comWarrior de Gavin O'Connor (Etats-Unis, 2010) avec Tom Hardy, Joel Edgerton, Nick Nolte, Jennifer Morrison, Frank Grillo, Kevin Dunn...

lundi 19 décembre 2011

Glacé

Déçue par Bright Star...


Ça faisait un moment que j'attendais pour regarder le film de Jane Campion et s'il est très beau esthétiquement (des plans magnifiques, des scènes splendides, des moments de grâce), je l'ai trouvé dans l'ensemble sec et figé.

Jane Campion raconte toujours la même histoire et ses héroïnes se ressemblent : Fanny ne fait pas exception : elle est une jeune fille captive d'une société qui l'étouffe. Le personnage -donc le film- aurait pu être brûlant mais il n'est que tiède.

J'ai eu beaucoup de mal à voir le feu sous la glace et cette histoire d'amour m'a laissée de marbre. Quant aux acteurs, ils ne m'ont pas follement inspirée : je ne suis pas méga fan d'Abbie Cornish et je n'ai pas été emballée par Ben Whishaw.

Aucun moment de passion, aucun moment d'intensité. Vraiment déçue, surtout que je suis une fan absolue de La Leçon de Piano...

Londres, 1818. Un jeune poète anglais de 23 ans, John Keats, et sa voisine Fanny Brawne entament une liaison amoureuse secrète... 



Image hébergée par servimg.comBright Star de Jane Campion (Grande-Bretagne/Australie, 2009) avec Abbie Cornish, Ben Whishaw, Kerry Fox, Paul Schneider...


mercredi 14 décembre 2011

Kate, Matt, Marion, Larry, Jennifer [et al...]



Une pandémie dévastatrice explose à l’échelle du globe… Au Centre de Prévention et de Contrôle des Maladies, des équipes se mobilisent pour tenter de décrypter le génome du mystérieux virus, qui ne cesse de muter. Le Sous-Directeur Cheever, confronté à un vent de panique collective, est obligé d’exposer la vie d’une jeune et courageuse doctoresse. Tandis que les grands groupes pharmaceutiques se livrent une bataille acharnée pour la mise au point d’un vaccin, le Dr. Leonora Orantes, de l’OMS, s’efforce de remonter aux sources du fléau. Les cas mortels se multiplient, jusqu’à mettre en péril les fondements de la société, et un blogueur militant suscite une panique aussi dangereuse que le virus en déclarant qu’on "cache la vérité" à la population… 

Glaçant, clinique, Contagion fait figure de documentaire sur ce qui pourrait bien être un futur proche pour l'espèce humaine. Comme attendu, ce n'est pas un thriller ni un blockbuster que nous offre Steven Soderbergh, mais il film tendu et flippant, redoutablement réaliste.




Image hébergée par servimg.comContagion (Etats-Unis, 2011) de Steven Soderbergh avec Kate Winslet, Laurence Fishburne, Matt Damon, Jude Law, Jennifer Ehle, Bryan Cranston, Marion Cotillard, Gwyneth Paltrow, John Hawkes...

dimanche 11 décembre 2011

A l'Ouest, rien de nouveau...

Vu il y a quelques semaines...

Cowboys et envahisseurs de Jon Favreau, avec Daniel Craig, Harrison Ford et Adam Beach


Arizona, 1873. Un homme qui a perdu tout souvenir de son passé se retrouve à Absolution, petite ville austère perdue en plein désert. Le seul indice relatif à son histoire est un mystérieux bracelet qui enserre son poignet. Alors que la ville est sous l’emprise du terrible colonel Dolarhyde, les habitants d’Absolution vont être confrontés à une menace bien plus inquiétante, venue d’ailleurs...

Image hébergée par servimg.comPas de scénario, trop sérieux, ennuyeux. Un blockbuster ultra décevant et largement oubliable...

lundi 5 décembre 2011

Absence de gris

La Couleur des Sentiments (The Help), d'après le roman de Kathryn Stockett et réalisé par Tate Taylor a été l'un des succès surprise de l’année aux States.

L'histoire : Dans la petite ville de Jackson, Mississippi, durant les années 60, trois femmes que tout devait opposer vont nouer une incroyable amitié. Elles sont liées par un projet secret qui les met toutes en danger, l’écriture d’un livre qui remet en cause les conventions sociales les plus sensibles de leur époque. De cette alliance improbable va naître une solidarité extraordinaire. À travers leur engagement, chacune va trouver le courage de bouleverser l’ordre établi, et d’affronter tous les habitants de la ville qui refusent le vent du changement...

J'ai vu le film il y a 2 semaines.

Les actrices sont très bien : Viola Davis, Bryce Dallas Howard, Jessica Chastain, Octavia Spencer, Emma Stone... Mais l'histoire est tellement déjà vue, et surtout pourquoi traiter encore aujourd'hui un tel sujet de cette manière ?? Pourquoi faut-il encore une fois rajouter un personnage de Blanc sauveur pour raconter la lutte des Noirs pour les droits civiques aux États Unis ?? C'est agaçant !! Je rajouterais que le film ne fait pas dans la nuance, bien sûr et qu'il dégouline de bons sentiments pour changer. Mais bon, ça se laisse regarder...



Image hébergée par servimg.comLa Couleur des Sentiments de Tate Taylor (Etats-Unis, 2011) avec Viola Davis, Octavia Spencer, Bryce Dallas Howard, Jessica Chastain, Emma Stone, Sissy Spacek, Cicely Tyson, Mary Steenburgen...