vendredi 31 juillet 2009

Becoming who ?


J'ai vu le Becoming Jane de Julian Jarrold, évocation de l'histoire d'amour que Jane Austen a connu avec Tom Lefroy, à l'aube de devenir l'auteur de Pride and Prejudice...

Un film ma fois bien dispensable...

L'histoire se concentre donc sur l'année 1796, où Jane rencontre ce bouillant (et insipide) jeune homme, qui méprise les gens de la campagne (comme beaucoup) et révèle Jane à son talent d'écrivain (ben si...). Et il veut l'épouser mais il a pas de sous, alors ben c'est compliqué pour les pauvres qui peuvent pas travailler (ben non...). Alors bon, en même temps, on connaît déjà la fin...

Anne Hattaway qui interpréte Jane n'est pas, pour l'instant, une véritable actrice. Icône de mode, certainement, mais comédienne ? Son choix fut probablement dicté par le souhait de plaire au plus grand nombre... Pas assez assez mûre pour interpréter une personnalité complexe comme celle de Jane Austen. En même temps, ce n'est pas réellement ce qu'on lui demande dans le film, où finalement, à part paraître, elle n'a pas grand chose à faire...

James McAvoy est particulièrement bon acteur, lui mais ici, sûrement mal dirigé, il manque de séduction, de pêche, de charme, de profondeur. C'est pas un Matthew Mac Fadyen ou un Toby Stephens sur le coup... Ou alors c'est le côté mollasson de l'ensemble qui l'a atteint ?

L'histoire d'amour EST le film. Pourtant, tout cela manque de profondeur, d'intérêt, de passion, de nuances, de frémissements...

Pourquoi ne pas avoir réellement offert un hommage à cette grande dame. Et fait un véritable et lumineux biopic ? Pourquoi laisser Cassandra autant dans l'ombre ? Elle a sans doute davantage participer au travail de sa soeur que n'importe quel autre de ses proches...

Avoir voulu faire un film "à la Jane Austen" de la vie de Jane Austen, pourquoi ? A part surfer sur la vague et refaire un Pride... bis...

J'aurais aimé être dérangée, surprise, émue. Qu'on me révèle la vraie Jane (autant qu'on le puisse), plutôt que de nous faire cette palote bluette sans ambition aucune sinon celle d'exploiter un peu plus le mythe...

Au lieu d'un hommage, voici un beau pillage...

Image hébergée par servimg.comMême pas envie de mettre la bande-annonce...

mardi 28 juillet 2009

Sentier battu


J'ai regardé Cloverfield de Matt Reeves, produit par J. J. Abrams...

Le pitch : Manhattan, de nos jours : une fête a été organisée en l'honneur de Rob, qui part prochainement pour le Japon. Hub, caméra à l'épaule, est chargé d'immortaliser la soirée. Tout se déroule au mieux jusqu'à ce qu'une secousse ébranle tout d'un coup l'immeuble. Les invités gagnent le toit puis la rue. Des bruits sourds. Des explosions. Et la tête de la Statue de la Liberté s'effondre brusquement à leurs pieds. Au petit matin, Manhattan ne sera plus qu'un champ de ruines...

Voilà un film qui, malheureusement, ne renouvelle pas le genre. Loin de là !

Lourdeau mélange de The Host (le monstre qui terrorise la ville), Aliens (les monstres), Pitch Black (le côté nocturne et l'ambiance) et Le Projet Blair Witch (pour la caméra que ne lache pas un des personnages), le film n'est qu'un pompage prétentieux et usé, sans suspense, sans tension ni angoisse (alors que c'était tout de même le but !), aux dialogues insipides, aux sentiments et émotions absentes (ou plutôt à la hauteur d'un film d'ado de base), et finalement bien conformiste...

Image hébergée par servimg.comCloverfield (Etats-Unis, dans les années 2000) de quelqu'un avec des gens...


A éviter !

vendredi 24 juillet 2009

La raison n'a jamais raison quand il s'agit du coeur


Je suis en train de regarder la version 2008 de la BBC de Sense and Sensibility (Raison et Sentiments) de Jane Austen...

Auparavant, je m'étais longuement demandée pourquoi refaire une adaptation de ce roman, alors que la version d'Emma Thompson et de Ang Lee (1995) était en tous points parfaite...

Toutefois, maintenant que je suis dedans (même si j'ai pas terminé), il me faut bien reconnaître que version BBC est absolument exquise et très réussie ! On ne peut pas dire que cette mini série apporte quelque chose de nouveau par rapport au film (en dehors du fait qu'elle est forcément un peu plus longue, donc que, forcément, des éléments sont en plus), que ce soit au niveau des personnages ou de l'approche du roman. Mais c'est un bol d'air pur !

L'ensemble du casting 2008 est sans doute plus proche en âge des personnages du roman que le casting 1995 (hormis Kate Winslet, plus jeune à l'époque que Charity Wakefield aujourd'hui).

Je trouve Hattie Morahan (Elinor 2008) assez en deçà d'Emma Thompson (mais qui pourrait surpasser Emma ?), même si elle est très bien ; mais je la trouve moins subtile, moins émouvante... Dan Stevens est aussi en dessous de Hugh Grant (inoubliable Edward !) mais charmant ! David Morissey, même s'il n'arrive pas à faire oublier Alan Rickman (qui en serait capable ?) est un très bon Brandon. Charity Wakefield est une Marianne très proche de celle de Kate Winslet. Enfin, Dominic Cooper est un excellent Willoughby (je préfère à Greg Wise, même).. Par contre, je préfère la Lucy d'Imogen Stubbs (1995) à celle de 2008...

Ci-dessous, le tout joli teaser BBC :


Une excellente surprise. J'ai hâte de regarder la suite !

Image hébergée par servimg.comRaison et Sentiments (mini-série, BBC, 2008) de John Alexander, avec Charity Wakefield, Hattie Morahan, David Morrissey, Dominic Cooper, Dan Stevens...

mardi 21 juillet 2009

Lost thing

Je suis tombée sur une vidéo réalisée sans doute il y a quelques années par un génie : Officialben.
C'est un montage d'images des saisons 1 et 2 de Lost, sur la chanson des Pixies, Where is my mind...

Hallucinante et assez géniale...