jeudi 4 février 2010

V...

 

J'ai commencé à regarder V, qui est le remake de la série culte éponyme des années 80 (avec Michael Ironside et Jane Badler) et je dois dire que je ne suis pas du tout emballée.

Autant, je suis fan de la série des eighties, autant là, l'originalité n'est pas trop de mise et on a l'impression d'assister à un mélange peu savant et sans saveur...

Pour celles et ceux qui ne connaissent (et que ça intéresserait !), voici une petite présentation des deux séries :

V (1983-1985) est une série créée par Kenneth Johnson.

Elle illustre l'arrivée sur Terre d'extraterrestres, à priori en tous points physiquement pareils aux humains. Ces Visiteurs promettent des intentions bienveillantes. Mais rapidement, certains découvrent leurs réelles intentions et leurs vrais visages. Une résistance s'organise...


On retrouve dans la série Michael Ironside (Scanners, Total Recall, Starship Troopers, Terminator Renaissance, Urgences...) et Robert Englund (Freddy) parmi les plus connus.

La série fut dédié aux résistants, passés, présents et futurs. Elle fait en effet directement référence à la seconde guerre mondiale : les résistants et les collabos, les visiteurs qui utilisent comme emblème un symbole semblable à celui des nazis, qui recrutent également parmi la jeunesse..., qui utilisent la propagande, qui persécutent principalement un groupe particulier de la population (les scientifiques, qui seraient les plus aptes à découvrir leur vrai "visage") et qui exterminent les humains... 

La série s'est composée de trois volets, mais on peut en gros en délimiter deux : la première (la série originale) vraiment géniale et novatrice (comprenant V et V : La Bataille Finale) et la seconde (V : La Série) que je qualifierais plutôt de moyenne (et ultra kitsch) et qui n'a d'ailleurs pas été conduite jusqu'à son terme...

Il y avait vraiment une ambiance dans la série originale...
 
V (2009-...), bien qu'intérprétée par la charmante Elizabeth Mitchell (la Juliet de Lost), reprend donc la même histoire que son aînée et des personnages similaires. Mais elle n'a pas toute la dimension symbolique et forte de la première série. La série est plutôt convenue et beaucoup moins avant-gardiste que l'autre. Et puis la Anna de 2009 ne fait pas du tout le poids comparée à la Diana de 1983 ! Elle manque de charisme et sa relation avec le journaliste (qu'interprête Scott Wolf) n'est en rien comparable à la relation ambigue qui existait entre Diana et Kristine et qui était l'une des premières relations "lesbiennes" dans une série télé !

Je suis pas mal déçue. Il n'y a pas vraiment d'originalité et j'ai l'impression que la série est coulée dans un moule très proche des 4400 par exemple (et j'avais pas du tout aimé les 4400)... C'est le néant... A suivre donc, car je n'ai regardé que 2 épisodes, mais je doute...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire