mardi 7 décembre 2010

C'était en 2001...

Windtalkers est un film réalisé par John Woo, sorti en salles en 2002.
Casting : Nick Cage, mon chouchou du moment Adam Beach, Mark Ruffalo et Peter Stormare.

Bon. C'est du lourd. Un peu dans tous les sens du terme. Dans le genre, on n'est pas très loin du Dernier Samouraï, grand navet devant l'Eternel. Enfin, c'est toujours un peu la même histoire : le soldat traumatisé d'avoir obéi à des ordres odieux, qui ne s'en remet pas et qui court après la mort... Bref, pas grand chose de neuf...

Cage (insupportable) joue, sans étincelle et l'œil vide, son rôle de pseudo dur à cuire pendant que les autres acteurs font de la figuration. Seul Adam Beach (je sais, encore lui, mais c'est vrai) se fait remarquer dans le rôle de l'adorable Yahzee. En même temps, son rôle, comme ceux des autres, n'existe que par son interprétation. Parce que, côté scénario et écriture, on repassera...

Pour la mise en scène, John Woo ne s'est pas cassé la binette et nous pond un film de guerre plan-plan. Rien d'extraordinaire. Quant au message, s'il n'y a pas de propagande pro-américaine dans tout ça...

En gros, j'ai pas vraiment aimé...

Le sujet : En 1944, durant la Seconde Guerre mondiale, face à l'ennemi japonais, les Etats-Unis ont utilisé une méthode de codage : le langage Navajo, uniquement compris et parlé par certains soldats amérindiens. Ces code talkers transmettaient les messages codés entre les bases américaines disséminées sur les îles du Pacifique.
Le marine Joe Enders sort blessé d'une bataille sanglante sur les îles Salamon. Après avoir récupéré dans un hôpital, il est chargé d'une nouvelle mission consistant à assurer la sécurité de deux soldats navajos, Ben Yahzee et Charlie Whitehorse, et à "protéger le code à tout prix" pour l'empêcher de tomber aux mains de l'ennemi. En clair : sacrifier, si besoin est, leurs frères d'armes. Durant ce périple, Joe se voit accompagner d'Ox Anderson et d'autres soldats. En pleine bataille de Saïpan, des liens d'amitié se tissent entre les Navajos et leurs "anges gardiens".




Image hébergée par servimg.comWindtalkers (USA, 2001) de John Woo avec Nicolas Cage, Adam Beach, Mark Ruffalo, Peter Stormare, Roger Willie, Frances O'Connor, Christian Slater, Jason Isaacs...

mercredi 1 décembre 2010

Alien au Far West

J'ai entendu parler de Cowboys et envahisseurs (Cowboys & Aliens) il y a quelques temps. Le sujet me plait trop ! Un bon moment de fun en perspective. Enfin j'espère, car il faut attendre août prochain pour le voir...

L'histoire : Milieu des années 1800. Des extraterrestres ont pour but d'envahir l'Ouest américain et d'asservir l'Humanité. Mais les cowboys et les Apaches ont d'autres plans.

Et on retrouve le beau Daniel Craig et l'indestructible Harrison Ford dans les rôles principaux. Et puis une jolie brochette de seconds couteaux : Sam Rockwell, Clancy Brown, Keith Carradine, Adam Beach, Wes Studi, Paul Dano...

Le film est produit par Ron Howard, Steven Spielberg et Damon (Lost !!) Lindelof et réalisé par l'acteur-réalisateur Jon Favreau (Iron Man).


Alors ben moi, tout ça, ça me fait envie !!

Ci dessous, la bande-annonce :

lundi 29 novembre 2010

1990

Quand on était plus jeune avec ma soeur, on regardait toujours la cérémonie des Oscars, soit en direct, mais plutôt en différé (vue l'heure à laquelle ils étaient diffusés !). On enregistrait et on les regardait plus tard. C'était magique (et ça l'est toujours). Tout ce que les français sont incapables de faire (les cérémonies des Césars sont d'un pathétique...).

Bref, toujours est-il qu'on adorait les montages présentés généralement en début de cérémonie. Et on se souvient encore de celui présenté en 1990, le plus sublime des sublimes. Et bien, le voilà ! Merci Cécile !

samedi 27 novembre 2010

Histoire d'un massacre

Je viens de regarder  
Bury my Heart at Wounded Knee, téléfilm produit par HBO et réalisé par le canadien Yves Simoneau, d'après le livre de Dee Brown, paru en 1970. Il a remporté l'Emmy Award du meilleur film télé en 2008.

L'histoire : Les relations conflictuelles entretenues par les Amérindiens et les Américains à la fin du XIXe siècle ainsi que les événements qui ont mené à l'assassinat de Sitting Bull et au massacre des Amérindiens Lakota à Wounded Knee, en 1890, dans le Dakota du Sud...

Une histoire de l'Amérique, la vraie. Une belle reconstitution historique et des acteurs inspirés. Le film, sincère, met en scène des relations amérindiennes/blanches largement authentiques, notamment à travers le personnage de Ohiyesa/Charles (l'Indien devenu Blanc)... 







Liens :  

page HBO consacrée au film

page Wikipedia consacrée au massacre de Wounded Knee



Image hébergée par servimg.comBury my Heart at Wounded Knee de Yves Simoneau (Canada-Etats-Unis, 2007) avec Adam Beach, August Schelleberg, Aidan Quinn, Anna Paquin, Eric Schweig, Wes Studi...

mercredi 24 novembre 2010

Sur la route d'Iwo Jima

Sortie (momentanément) de Big Love, j'ai regardé ce soir le film de Clint Eastwood, Mémoires de nos Pères (Flag of our Fathers), la partie américaine de son dyptique sur la seconde guerre mondiale (l'autre étant Lettres d'Iwo Jima, critiqué ici).

Là où Lettres d'Iwo Jima se resserrait en huis clos sur l'île et sur ses soldats, Mémoires de nos Pères nous compte le retour au bercail et le combat intérieur de deux soldats américains qui ont survécu au pire. Un film d'une grande puissance émotionnelle, avec une poignée de jeunes acteurs formidables (palme d'or à Adam Beach, le Tommy de Big Love, magnifique). Un grand film.

L'histoire : Au cinquième jour de la sanglante bataille d'Iwo Jima, cinq Marines et un infirmier de la Navy hissent ensemble le drapeau américain au sommet du Mont Suribachi, tout juste repris aux Japonais. L'image de ces hommes unis face à l'adversité devient légendaire en l'espace de quelques jours. Elle captive le peuple américain, las d'une guerre interminable, et lui donne des motifs d'espérer.
Pour mettre à profit cet engouement, les trois "porte-drapeaux" sont livrés à l'admiration des foules. Leur nouvelle mission : servir leur pays en vendant les précieux Bons qui financent l'effort de guerre.
Le laconique John "Doc" Bradley, le fragile Amérindien Ira Hayes et le fringant Rene Gagnon se prêtent au jeu avec un dévouement exemplaire. Ils sillonnent sans relâche le pays, serrent des milliers de mains et prononcent des allocutions. Mais, en leur for intérieur, une autre bataille se livre...




Image hébergée par servimg.comMémoires de nos pères (Clint Eastwood, Etats-Unis, 2006) avec Adam Beach, Ryan Philippe, Jamie Bell, Neal McDonough, Paul Walker, Barry Pepper, Melanie Lynskey...

mercredi 17 novembre 2010

Big hit

J'ai fini hier soir la 4e saison de Big Love.
Il y aura une 5e et dernière saison.
J'ai hâte !


Piqure de rappel : Bill Henrickson (Bill Paxton) est un mormon polygame et un homme d'affaires sans grands états d'âme. Il est aussi un père de famille attentif qui chérie ses trois épouses : Barb (Jeanne Tripplehorn), la première, qui représente le cadre, la raison ; Nikki (Chloë Sevigny), la seconde, la plus fragile, qui symbolise le lien avec la communauté religieuse dont Bill fut autrefois chassé (elle est la fille de l'auto-proclamé prophète Roman Grant, interprété par Harry Dean Stanton) ; et enfin Margene (Ginnifer Goodwin), la femme enfant qui a choisit cette famille pour être la sienne... Autour de ces personnages gravitent les enfants : Sarah (Amanda Seyfried), l'aînée, qui rejette la polygamie et son frère Ben (Douglas Smith), qui y adhère, Joey (Shawn Doyle), le frère de Bill et son épouse Wanda (Melora Walters), couple vulnérable, Frank (Bruce Dern) et Lois (Grace Zabriskie), les honteux parents de Bill et Joey, Alby (Matt Ross), le fils perturbé de Roman et frère de Nikki... Et beaucoup d'autres...

Une grande série, de grands acteurs. Moi qui doutais au début et qui ne voyait pas trop où cela allait nous mener !

Les créateurs de la série n'ont pas voulu demander aux téléspectateurs de porter un jugement sur la polygamie.Mais ils les font participer et s'interroger, à l'image des deux personnages en rejet contre "le principe" : Sarah, fille aînée de la famille, et Ana, la potentielle épouse numéro 4...

Notre empathie pour Bill et sa famille existe belle et bien, mais elle est aussi limitée. C'est réellement un tour de force de la part des créateurs d'être arrivé à mettre le téléspectateur dans un espèce d'équilibre à ce sujet. Une série très mature.

Le ton de la série devient plus sombre en saison 3 et 4, les miroirs craquent et les personnages et relations se complexifient... Le final de la saison laisse présager une 5e saison sans doute amère et difficile pour la famille. A suivre !

A noter : en saison 4 particulièrement, de plus en plus de personnages à la Twin Peaks !







Image hébergée par servimg.comBig Love (2006-2011), série produite par HBO, avec Bill Paxton, Jeanne Tripplehorn, Chloë Sevigny, Ginnifer Goodwin, Amanda Seyfried, Harry Dean Stanton, Matt Ross, Shawn Doyle, Grace Zabriskie, Bruce Dern, Melora Walters, Mireille Enos, Douglas Smith, Mary Kay Place, Zeljko Ivanek, Joel McKinnon Miller, Adam Beach, Branka Katic, Aaron Paul, Daveigh Chase, Luke Askew, Tina Majorino, Sissy Spacek...

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EDIT :

Je suis Bill ! Mierda ! Je déteste Bill !

lundi 8 novembre 2010

Toujours perdus ?

Pour les nuls qui ont encore du mal à démêler les cordes du dernier épisode de la plus grande série de tous les temps, voici quelques vidéos piquées sur You Tube.

Il y a celle ci, assez classique :



Et il y a celle ci, que je préfère :



C'est clair, non ?