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dimanche 1 avril 2012

Poupoupidou

Après Tintin, on enchaine avec My Week With Marilyn, de Simon Curtis, où un ennui relativement intense vous prend dès les premières minutes...


Il y a beau y avoir Kenneth Branagh (que j'adore) qui s'est fait la tête de Laurence Olivier (et il est super crédible en plus !) et Michelle Williams qui joue (bien) Monroe l'évanescente, le film est un peu beaucoup mou du genou et bon, c'est longuet et faut bien le dire : je peux pas piffrer Marilyn Monroe, alors un film qui nous l'enscence, bof ! Le réalisateur a, toutefois, réuni une P... d'affiche ! Excusez du peu : dans les seconds rôles, on retrouve Derek Jacobi (un dieu), Judi Dench (une déesse), le beau Dominic Cooper (qui a la cote (!!!) : Sense and Sensibility 2008, Tamara Drewe, Mamma Mia, The Duchess, Une éducation...), la revenante Julia Ormond après de très mauvais choix de carrière, le toujours sympa Toby Jones, Emma Watson (qui sait jouer, miracle !), Jim Carter (Downton Abbey !) et Eddie Redmayne, que j'avais vu l'année dernière dans l'adaptation des Piliers de la Terre, qui joue ici le rôle du narrateur...

Au début de l’été 1956, Marilyn Monroe se rend en Angleterre pour la première fois. En pleine lune de miel avec le célèbre dramaturge Arthur Miller, elle est venue tourner LE PRINCE ET LA DANSEUSE, le film qui restera célèbre pour l’avoir réunie à l’écran avec Sir Laurence Olivier, véritable légende du théâtre et du cinéma britanniques, qui en est aussi le metteur en scène.
Ce même été, Colin Clark, 23 ans, met pour la première fois le pied sur un plateau de cinéma. Tout juste diplômé d’Oxford, le jeune homme rêve de devenir cinéaste et a réussi à décrocher un job d’obscur assistant sur le plateau. Quarante ans plus tard, Clark racontera ce qu’il a vécu au fil des six mois de ce tournage mouvementé dans son livre, « The Prince, the Showgirl and Me ». Mais il manque une semaine dans son récit…
Son second livre, « Une semaine avec Marilyn », relate la semaine magique qu’il a passée, seul, avec la plus grande star de cinéma du monde...




Image hébergée par servimg.comMy Week with Marilyn (Angleterre, 2011) de Simon Curtis avec Michelle Williams, Kenneth Branagh, Eddie Redmayne, Dominic Cooper, Judi Dench, Julia Ormond, Emma Watson, Derek Jacobi...

samedi 7 janvier 2012

Chef d'oeuvre

Une vie tout neuve d'Ounie Leconte, œuvre largement autobiographique :  

Séoul, 1975. Jinhee a 9 ans. Son père la place dans un orphelinat tenu par des sœurs catholiques. Commence alors l'épreuve de la séparation et la longue attente d'une nouvelle famille. Au fil des saisons, les départs des enfants adoptées laissent entrevoir une part du rêve, mais brisent aussi les amitiés à peine nées. Jinhee résiste, car elle sait que la promesse d'une vie toute neuve la séparera à jamais de ceux qu'elle aime. 


Un film d'une pudeur extrême, emmené par la jeune Kim Saeron, formidable. Un film bouleversant, sincère, remarquable, tout en nuances. Un film indispensable pour essayer de comprendre la violence de l'abandon. Une œuvre incroyablement puissante. Inoubliable...



Image hébergée par servimg.comUne Vie toute neuve (Corée du Sud-France, 2008) avec Kim Saeron, Park Doyeon, Park Myeong-Shin...

jeudi 27 janvier 2011

Expériences douloureuses

Plusieurs mauvaises expériences cinématographiques ces temps ci.
Après le ridicule Taken, j'ai finalement échoué à aller au bout des Piranha d'Alexandre Aja. Ni drôle, ni surprenant, un scénario écrit sur un papier de chewing gum et trop, vraiment trop de gore ! Impossible à digérer pour moi !

L'histoire (sans aucun intérêt) : Alors que la ville de Lake Victoria s'apprête à recevoir des milliers d'étudiants pour le week-end de Pâques, un tremblement de terre secoue la ville et ouvre, sous le lac, une faille d'où des milliers de piranhas s'échappent. Inconscients du danger qui les guette, tous les étudiants font la fête sur le lac tandis que Julie, la shérif, découvre un premier corps dévoré... La journée va être d'autant plus longue pour elle que Jake, son fils, a délaissé la garde de ses jeunes frères et sœurs pour servir de guide à bord du bateau des sexy Wild Wild Girls !

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Et j'enchaîne avec une autre expérience moins catastrophique, certes, mais pas très concluante non plus : Le Dernier Roi d'Ecosse de Kevin MacDonald avec le grand Forest Whitaker et le tout petit James McAvoy (j'y peux rien, décidément, il ne plait pas !). Bilan mitigé. J'ai pas trouvé ça très intéressant. J'ai pas cru à cette espèce d'amitié fictive entre le dictateur et le personnage interprété par McAvoy. J'ai pas aimé la pseudo histoire d'amour, je n'ai pas été séduite par le film ni par cette fin complètement absurde. Le film est finalement maladroit et le seul intérêt en reste la performance de Whitaker... Alors bon, je met quand même 2 petites étoiles...

L'histoire : Jeune médecin écossais tout juste diplômé, Nicholas Garrigan débarque en Ouganda en quête d'aventure et décidé à venir en aide à la population.
Peu après son arrivée, il est appelé sur les lieux d'un accident : le nouveau leader du pays, Idi Amin Dada, a percuté une vache avec sa Maserati. La façon dont Garrigan maîtrise la situation, son calme et sa franchise surprennent Amin Dada. Fasciné par l'histoire et la culture écossaise, il propose à Garrigan de devenir son médecin personnel.
Séduit par le charisme du chef de l'Etat, le jeune médecin rejoint le cercle présidentiel au sein duquel il mène grand train. Bombardé confident du dictateur, piégé au cœur de la mégalomanie meurtrière d'Amin Dada, Garrigan, témoin d'enlèvements et d'assassinats, devient malgré lui peu à peu complice d'un des plus terrifiants régimes africains du XXème siècle.


Piranha d'Alexandre Aja (Etats-Unis, 2010) avec Elizabeth Shue, Christopher Lloyd, Richard Dreyfus... Image hébergée par servimg.com
Le Dernier Roi d'Ecosse (Grande-Bretagne, 2006) de Kevin MacDonald avec Forest Whitaker, James McAvoy, Gillian Anderson... Image hébergée par servimg.com

dimanche 25 juillet 2010

Grande dépression

Regardé hier soir De l'Ombre à la Lumière (The Cinderella Man, titre original, autrement plus féérique) de Ron Howard, avec Russell Crowe et Renée Zellweger.

Une œuvre éblouissante et maîtrisée de bout en bout avec des acteurs  bouleversants et remarquables. Une reconstitution historique minutieuse et des scènes de combats magnifiques. J'ai adoré et je me suis complètement laissée entraînée par cette incroyable histoire vraie de ce héros populaire, humble et dévoué à sa famille... Et j'ai versé mes petites larmes...

Russell Crowe, magistral, n'a jamais été plus touchant et Renée Zellweger livre une performance admirable. A noter aussi la performance superbe de Paul Giamatti...



L'histoire : Les années 30 aux États-Unis : boxeur prometteur, Jim Braddock s'est vu contraint  d'abandonner la compétition après une série de défaites. Alors que  l'Amérique sombre dans la Grande Dépression, Jim accepte n'importe quel  petit boulot pour faire vivre sa femme Mae et leurs enfants. Il  n'abandonne pourtant pas l'espoir de remonter un jour sur le ring...
Grâce à une annulation de dernière minute, Jim est appelé à combattre le deuxième
challenger mondial, et à la stupéfaction générale, il gagne au troisième round.  Malgré son poids inférieur à celui de ses adversaires et des blessures  répétées aux mains, il accumule les victoires. Portant les espoirs et  les rêves des plus démunis, celui que l'on surnomme désormais  "Cinderella Man" s'apprête à affronter Max Baer, le redoutable champion  du monde qui a déjà tué deux hommes en combat...



Image hébergée par servimg.comDe l'Ombre à la Lumière de Ron Howard (Etats-Unis, 2005) avec Russell Crowe, Renée Zellweger, Paul Giamatti, Paddy Considine, Bruce McGill, Craig Bierko...

mardi 13 juillet 2010

La grande bibliothèque

Je viens de regarder Agora de Alejandro Amenabar...
Bilan mitigé mais quand même positif.

Je suis déçue par le traitement très froid et neutre par lequel l'histoire est traitée, sans doute un traitement un peu trop intellectuel... Et aussi par le fait que les personnages (dont Hypatie) sont finalement (trop) peu fouillés à mon goût et, au final, peu attachants... Un film qui manque de souffle et de passion...

On reste tout de même admiratif devant cette femme qui a choisi de ne pas renier ce en quoi elle croyait le plus, et ce, malgré la folie religieuse qui l'entourait...

Quant à Rachel Weisz, elle est toujours aussi sublime. Chacune de ses apparitions illumine la pellicule.

L'histoire : IVème siècle après Jésus-Christ. L'Égypte est sous domination romaine. A  Alexandrie, la révolte des Chrétiens gronde. Réfugiée dans la grande  Bibliothèque, désormais menacée par la colère des insurgés, la brillante  astronome Hypatie tente de préserver les connaissances accumulées  depuis des siècles, avec l'aide de ses disciples. Parmi eux, deux hommes  se disputent l'amour d'Hypatie : Oreste et le jeune esclave Davus,  déchiré entre ses sentiments et la perspective d'être affranchi s'il  accepte de rejoindre les Chrétiens, de plus en plus puissants...



Image hébergée par servimg.comAgora (film américano-espagnol de Alejandro Amenabar (2008) avec Rachel Weisz, Oscar Isaac, Max Minghella, Rupert Evans, Michael Lonsdale...

mardi 13 avril 2010

Sensibility

J'ai regardé Miss Austen Regrets, qui narre les dernières années de la vie de Jane Austen...

Olivia Williams joue une Jane énergique, piquante et émouvante.

Basée sur la vie et les lettres de Jane Austen, Miss  Austen Regrets raconte l’histoire des dernières années de  l’existence de la romancière.

Il y a un vrai mystère autour de la réelle personnalité de Jane Austen, sa sœur Cassandra ayant brûlé une grande partie des lettres qu'elle lui avait adressé. Le film prend donc quelques libertés, mais ne semble en aucun cas trahir la romancière, qui nous apparaît telle qu'on l'imagine à travers ses oeuvres : intelligente, sûre d'elle, ironique, sensible et complexe...

Une très belle réussite, autrement fine et intelligente que le sirupeux Becoming  Jane avec la pitoyable Anne Hathaway...

Image hébergée par servimg.comMiss Austen Regrets (Angleterre, 2008) de Jeremy Lovering avec Olivia Williams, Imogen Poots, Greta Scacchi, Hugh Bonneville, Pip Torrens, Phyllida Law...

vendredi 31 juillet 2009

Becoming who ?


J'ai vu le Becoming Jane de Julian Jarrold, évocation de l'histoire d'amour que Jane Austen a connu avec Tom Lefroy, à l'aube de devenir l'auteur de Pride and Prejudice...

Un film ma fois bien dispensable...

L'histoire se concentre donc sur l'année 1796, où Jane rencontre ce bouillant (et insipide) jeune homme, qui méprise les gens de la campagne (comme beaucoup) et révèle Jane à son talent d'écrivain (ben si...). Et il veut l'épouser mais il a pas de sous, alors ben c'est compliqué pour les pauvres qui peuvent pas travailler (ben non...). Alors bon, en même temps, on connaît déjà la fin...

Anne Hattaway qui interpréte Jane n'est pas, pour l'instant, une véritable actrice. Icône de mode, certainement, mais comédienne ? Son choix fut probablement dicté par le souhait de plaire au plus grand nombre... Pas assez assez mûre pour interpréter une personnalité complexe comme celle de Jane Austen. En même temps, ce n'est pas réellement ce qu'on lui demande dans le film, où finalement, à part paraître, elle n'a pas grand chose à faire...

James McAvoy est particulièrement bon acteur, lui mais ici, sûrement mal dirigé, il manque de séduction, de pêche, de charme, de profondeur. C'est pas un Matthew Mac Fadyen ou un Toby Stephens sur le coup... Ou alors c'est le côté mollasson de l'ensemble qui l'a atteint ?

L'histoire d'amour EST le film. Pourtant, tout cela manque de profondeur, d'intérêt, de passion, de nuances, de frémissements...

Pourquoi ne pas avoir réellement offert un hommage à cette grande dame. Et fait un véritable et lumineux biopic ? Pourquoi laisser Cassandra autant dans l'ombre ? Elle a sans doute davantage participer au travail de sa soeur que n'importe quel autre de ses proches...

Avoir voulu faire un film "à la Jane Austen" de la vie de Jane Austen, pourquoi ? A part surfer sur la vague et refaire un Pride... bis...

J'aurais aimé être dérangée, surprise, émue. Qu'on me révèle la vraie Jane (autant qu'on le puisse), plutôt que de nous faire cette palote bluette sans ambition aucune sinon celle d'exploiter un peu plus le mythe...

Au lieu d'un hommage, voici un beau pillage...

Image hébergée par servimg.comMême pas envie de mettre la bande-annonce...