Cowboys et envahisseurs de Jon Favreau, avec Daniel Craig, Harrison Ford et Adam Beach
Arizona, 1873. Un homme qui a perdu tout souvenir de son passé se
retrouve à Absolution, petite ville austère perdue en plein désert. Le
seul indice relatif à son histoire est un mystérieux bracelet qui
enserre son poignet. Alors que la ville est sous l’emprise du terrible
colonel Dolarhyde, les habitants d’Absolution vont être confrontés à une
menace bien plus inquiétante, venue d’ailleurs...
Pas de scénario, trop sérieux, ennuyeux. Un blockbuster ultra décevant et largement oubliable...
Windtalkers est un film réalisé par John Woo, sorti en salles en 2002.
Casting : Nick Cage, mon chouchou du moment Adam Beach, Mark Ruffalo et Peter Stormare.
Bon. C'est du lourd. Un peu dans tous les sens du terme. Dans le genre, on n'est pas très loin du Dernier Samouraï, grand navet devant l'Eternel. Enfin, c'est toujours un peu la même histoire : le soldat traumatisé d'avoir obéi à des ordres odieux, qui ne s'en remet pas et qui court après la mort... Bref, pas grand chose de neuf...
Cage (insupportable) joue, sans étincelle et l'œil vide, son rôle de pseudo dur à cuire pendant que les autres acteurs font de la figuration. Seul Adam Beach (je sais, encore lui, mais c'est vrai) se fait remarquer dans le rôle de l'adorable Yahzee. En même temps, son rôle, comme ceux des autres, n'existe que par son interprétation. Parce que, côté scénario et écriture, on repassera...
Pour la mise en scène, John Woo ne s'est pas cassé la binette et nous pond un film de guerre plan-plan. Rien d'extraordinaire. Quant au message, s'il n'y a pas de propagande pro-américaine dans tout ça...
En gros, j'ai pas vraiment aimé...
Le sujet : En 1944, durant la Seconde Guerre mondiale, face à l'ennemi japonais, les Etats-Unis ont utilisé une méthode de codage : le langage Navajo, uniquement compris et parlé par certains soldats amérindiens. Ces code talkers transmettaient les messages codés entre les bases américaines disséminées sur les îles du Pacifique.
Le marine Joe Enders sort blessé d'une bataille sanglante sur les îles Salamon. Après avoir récupéré dans un hôpital, il est chargé d'une nouvelle mission consistant à assurer la sécurité de deux soldats navajos, Ben Yahzee et Charlie Whitehorse, et à "protéger le code à tout prix" pour l'empêcher de tomber aux mains de l'ennemi. En clair : sacrifier, si besoin est, leurs frères d'armes. Durant ce périple, Joe se voit accompagner d'Ox Anderson et d'autres soldats. En pleine bataille de Saïpan, des liens d'amitié se tissent entre les Navajos et leurs "anges gardiens".
Windtalkers (USA, 2001) de John Woo avec Nicolas Cage, Adam Beach, Mark Ruffalo, Peter Stormare, Roger Willie, Frances O'Connor, Christian Slater, Jason Isaacs...
Je viens de regarder Bury my Heart at Wounded Knee, téléfilm produit par HBO et réalisé par le canadien Yves Simoneau, d'après le livre de Dee Brown, paru en 1970. Il a remporté l'Emmy Award du meilleur film télé en 2008.
L'histoire : Les relations conflictuelles entretenues par les Amérindiens et les Américains à la fin du XIXe siècle ainsi que les événements qui ont mené à l'assassinat de Sitting Bull et au massacre des Amérindiens Lakota à Wounded Knee, en 1890, dans le Dakota du Sud...
Une histoire de l'Amérique, la vraie. Une belle reconstitution historique et des acteurs inspirés. Le film, sincère, met en scène des relations amérindiennes/blanches largement authentiques, notamment à travers le personnage de Ohiyesa/Charles (l'Indien devenu Blanc)...
Bury my Heart at Wounded Knee de Yves Simoneau (Canada-Etats-Unis, 2007) avec Adam Beach, August Schelleberg, Aidan Quinn, Anna Paquin, Eric Schweig, Wes Studi...
Sortie (momentanément) de Big Love, j'ai regardé ce soir le film de Clint Eastwood, Mémoires de nos Pères (Flag of our Fathers), la partie américaine de son dyptique sur la seconde guerre mondiale (l'autre étant Lettres d'Iwo Jima, critiqué ici).
Là où Lettres d'Iwo Jima se resserrait en huis clos sur l'île et sur ses soldats, Mémoires de nos Pères nous compte le retour au bercail et le combat intérieur de deux soldats américains qui ont survécu au pire. Un film d'une grande puissance émotionnelle, avec une poignée de jeunes acteurs formidables (palme d'or à Adam Beach, le Tommy de Big Love, magnifique). Un grand film.
L'histoire : Au cinquième jour de la sanglante bataille d'Iwo Jima, cinq Marines et un infirmier de la Navy hissent ensemble le drapeau américain au sommet du Mont Suribachi, tout juste repris aux Japonais. L'image de ces hommes unis face à l'adversité devient légendaire en l'espace de quelques jours. Elle captive le peuple américain, las d'une guerre interminable, et lui donne des motifs d'espérer.
Pour mettre à profit cet engouement, les trois "porte-drapeaux" sont livrés à l'admiration des foules. Leur nouvelle mission : servir leur pays en vendant les précieux Bons qui financent l'effort de guerre.
Le laconique John "Doc" Bradley, le fragile Amérindien Ira Hayes et le fringant Rene Gagnon se prêtent au jeu avec un dévouement exemplaire. Ils sillonnent sans relâche le pays, serrent des milliers de mains et prononcent des allocutions. Mais, en leur for intérieur, une autre bataille se livre...
Mémoires de nos pères (Clint Eastwood, Etats-Unis, 2006) avec Adam Beach, Ryan Philippe, Jamie Bell, Neal McDonough, Paul Walker, Barry Pepper, Melanie Lynskey...