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dimanche 1 avril 2012

Poupoupidou

Après Tintin, on enchaine avec My Week With Marilyn, de Simon Curtis, où un ennui relativement intense vous prend dès les premières minutes...


Il y a beau y avoir Kenneth Branagh (que j'adore) qui s'est fait la tête de Laurence Olivier (et il est super crédible en plus !) et Michelle Williams qui joue (bien) Monroe l'évanescente, le film est un peu beaucoup mou du genou et bon, c'est longuet et faut bien le dire : je peux pas piffrer Marilyn Monroe, alors un film qui nous l'enscence, bof ! Le réalisateur a, toutefois, réuni une P... d'affiche ! Excusez du peu : dans les seconds rôles, on retrouve Derek Jacobi (un dieu), Judi Dench (une déesse), le beau Dominic Cooper (qui a la cote (!!!) : Sense and Sensibility 2008, Tamara Drewe, Mamma Mia, The Duchess, Une éducation...), la revenante Julia Ormond après de très mauvais choix de carrière, le toujours sympa Toby Jones, Emma Watson (qui sait jouer, miracle !), Jim Carter (Downton Abbey !) et Eddie Redmayne, que j'avais vu l'année dernière dans l'adaptation des Piliers de la Terre, qui joue ici le rôle du narrateur...

Au début de l’été 1956, Marilyn Monroe se rend en Angleterre pour la première fois. En pleine lune de miel avec le célèbre dramaturge Arthur Miller, elle est venue tourner LE PRINCE ET LA DANSEUSE, le film qui restera célèbre pour l’avoir réunie à l’écran avec Sir Laurence Olivier, véritable légende du théâtre et du cinéma britanniques, qui en est aussi le metteur en scène.
Ce même été, Colin Clark, 23 ans, met pour la première fois le pied sur un plateau de cinéma. Tout juste diplômé d’Oxford, le jeune homme rêve de devenir cinéaste et a réussi à décrocher un job d’obscur assistant sur le plateau. Quarante ans plus tard, Clark racontera ce qu’il a vécu au fil des six mois de ce tournage mouvementé dans son livre, « The Prince, the Showgirl and Me ». Mais il manque une semaine dans son récit…
Son second livre, « Une semaine avec Marilyn », relate la semaine magique qu’il a passée, seul, avec la plus grande star de cinéma du monde...




Image hébergée par servimg.comMy Week with Marilyn (Angleterre, 2011) de Simon Curtis avec Michelle Williams, Kenneth Branagh, Eddie Redmayne, Dominic Cooper, Judi Dench, Julia Ormond, Emma Watson, Derek Jacobi...

samedi 7 janvier 2012

Chef d'oeuvre

Une vie tout neuve d'Ounie Leconte, œuvre largement autobiographique :  

Séoul, 1975. Jinhee a 9 ans. Son père la place dans un orphelinat tenu par des sœurs catholiques. Commence alors l'épreuve de la séparation et la longue attente d'une nouvelle famille. Au fil des saisons, les départs des enfants adoptées laissent entrevoir une part du rêve, mais brisent aussi les amitiés à peine nées. Jinhee résiste, car elle sait que la promesse d'une vie toute neuve la séparera à jamais de ceux qu'elle aime. 


Un film d'une pudeur extrême, emmené par la jeune Kim Saeron, formidable. Un film bouleversant, sincère, remarquable, tout en nuances. Un film indispensable pour essayer de comprendre la violence de l'abandon. Une œuvre incroyablement puissante. Inoubliable...



Image hébergée par servimg.comUne Vie toute neuve (Corée du Sud-France, 2008) avec Kim Saeron, Park Doyeon, Park Myeong-Shin...

mardi 20 décembre 2011

Rage

Warrior de Gavin O'Connor, avec Tom Hardy, Joel Edgerton et Nick Nolte


Ancien Marine brisé, Tommy Conlon rentre au pays et demande à son père de le préparer pour un tournoi d’arts martiaux mixtes qui lui permettrait de gagner une fortune. Personne ne sait ce qu’il espère faire de cet argent. Le propre frère de Tommy, Brendan, décide lui aussi de s’engager dans la compétition pour essayer de sauver sa famille. Entre les deux frères, les années n’ont pas adouci les rancœurs.
Immanquablement, les routes de Tommy et de Brendan vont bientôt se croiser. Au-delà de l’affrontement qui s’annonce, pour chacun, quelle que soit la cause qu’ils défendent, il n’est pas seulement question de remporter un prix, mais de mener le combat d’une vie… 


Joel Edgerton et Tom Hardy incarnent ces frères élevés dans la douleur. D'un scénario classique, Gavin O'Connor, armé d'un trio d'acteurs virtuoses, tire un film aux combats impressionnants et qui dégage une puissance émotionnelle et une intensité digne des plus grands films de combats hollywoodiens. Brut, sonnant, rageur.




Image hébergée par servimg.comWarrior de Gavin O'Connor (Etats-Unis, 2010) avec Tom Hardy, Joel Edgerton, Nick Nolte, Jennifer Morrison, Frank Grillo, Kevin Dunn...

lundi 19 décembre 2011

Glacé

Déçue par Bright Star...


Ça faisait un moment que j'attendais pour regarder le film de Jane Campion et s'il est très beau esthétiquement (des plans magnifiques, des scènes splendides, des moments de grâce), je l'ai trouvé dans l'ensemble sec et figé.

Jane Campion raconte toujours la même histoire et ses héroïnes se ressemblent : Fanny ne fait pas exception : elle est une jeune fille captive d'une société qui l'étouffe. Le personnage -donc le film- aurait pu être brûlant mais il n'est que tiède.

J'ai eu beaucoup de mal à voir le feu sous la glace et cette histoire d'amour m'a laissée de marbre. Quant aux acteurs, ils ne m'ont pas follement inspirée : je ne suis pas méga fan d'Abbie Cornish et je n'ai pas été emballée par Ben Whishaw.

Aucun moment de passion, aucun moment d'intensité. Vraiment déçue, surtout que je suis une fan absolue de La Leçon de Piano...

Londres, 1818. Un jeune poète anglais de 23 ans, John Keats, et sa voisine Fanny Brawne entament une liaison amoureuse secrète... 



Image hébergée par servimg.comBright Star de Jane Campion (Grande-Bretagne/Australie, 2009) avec Abbie Cornish, Ben Whishaw, Kerry Fox, Paul Schneider...


mercredi 14 décembre 2011

Kate, Matt, Marion, Larry, Jennifer [et al...]



Une pandémie dévastatrice explose à l’échelle du globe… Au Centre de Prévention et de Contrôle des Maladies, des équipes se mobilisent pour tenter de décrypter le génome du mystérieux virus, qui ne cesse de muter. Le Sous-Directeur Cheever, confronté à un vent de panique collective, est obligé d’exposer la vie d’une jeune et courageuse doctoresse. Tandis que les grands groupes pharmaceutiques se livrent une bataille acharnée pour la mise au point d’un vaccin, le Dr. Leonora Orantes, de l’OMS, s’efforce de remonter aux sources du fléau. Les cas mortels se multiplient, jusqu’à mettre en péril les fondements de la société, et un blogueur militant suscite une panique aussi dangereuse que le virus en déclarant qu’on "cache la vérité" à la population… 

Glaçant, clinique, Contagion fait figure de documentaire sur ce qui pourrait bien être un futur proche pour l'espèce humaine. Comme attendu, ce n'est pas un thriller ni un blockbuster que nous offre Steven Soderbergh, mais il film tendu et flippant, redoutablement réaliste.




Image hébergée par servimg.comContagion (Etats-Unis, 2011) de Steven Soderbergh avec Kate Winslet, Laurence Fishburne, Matt Damon, Jude Law, Jennifer Ehle, Bryan Cranston, Marion Cotillard, Gwyneth Paltrow, John Hawkes...

lundi 21 novembre 2011

Tip top

Une Séparation de Asghar Farhadi, que je viens de voir tardivement (je sais)...

S'y croisent et s'affrontent deux familles, deux histoires dans l'histoire de l'Iran d'aujourd'hui. Une œuvre couronnée au Festival de Berlin, carrément bluffante de maîtrise. On est au cœur de l'intrigue, au cœur de cette histoire de mensonges, au plus près des personnages et de leur intimité. Très complexe, très intense. Un grand film. Ah oui, et puis quand même, il faut aussi souligner que les acteurs sont ENORMES...

L'histoire : Lorsque sa femme le quitte, Nader engage une aide-soignante pour s'occuper de son père malade. Il ignore alors que la jeune femme est enceinte et a accepté ce travail sans l'accord de son mari, un homme psychologiquement instable…




Image hébergée par servimg.comUne Séparation (Iran, 2010) de Asghar Farhadi avec Leila Hatami, Peyman Moadi, Shahab Hosseini, Sareh Bayat, Sarina Farhadi...


lundi 24 octobre 2011

Auprès de moi, toujours


Never let me go est adapté du roman de Kazuo Ishiguro (Auprès de moi, toujours), et réalisé par l'anglais Mark Romanek.

L'histoire : Depuis l'enfance, Kathy, Ruth et Tommy sont les pensionnaires d'une école en apparence idyllique, une institution coupée du monde où seuls comptent leur éducation et leur bien-être. Devenus jeunes adultes, leur vie bascule : ils découvrent un inquiétant secret qui va bouleverser jusqu'à leurs amours, leur amitié, leur perception de tout ce qu'ils ont vécu jusqu'à présent.

Passée la frustration de ne pas comprendre pourquoi ces trois là ne se rebellent pas (je suppose que le roman explique le pourquoi du comment), on reste scotché à l'histoire de ces êtres paumés et en sursis. Les performances des trois comédiens principaux sont touchantes et le film est d'une grande délicatesse. Une belle et cruelle histoire...

 

Image hébergée par servimg.comNever let me go (Grande Bretagne, 2010) de Mark Romanek avec Carey Mulligan, Keira Knightley, Andrew Garfield, Charlotte Rampling...

jeudi 25 août 2011

Gné

1931, période de Grande Dépression aux Etats-Unis. A la suite d'une tragédie familiale, Jacob, un jeune étudiant en école vétérinaire, se retrouve subitement plongé dans la misère et rejoint par hasard un cirque itinérant de seconde classe. Il se fait accepter en échange des soins qu’il pourra apporter aux animaux et ne tarde pas à tomber sous le charme de la belle écuyère Marlena. Elle est l'épouse du directeur du cirque, un être d’une rare violence et totalement imprévisible. Derrière la beauté et la magie des spectacles, Jacob découvre un univers impitoyable et miséreux. Lorsqu’une éléphante rejoint le cirque, Marlena et Jacob se rapprochent l’un de l’autre et préparent un nouveau spectacle qui permet un temps de renouer avec le succès. Mais leurs sentiments deviennent de plus en plus perceptibles et sous les yeux d'August, cette histoire d'amour les met irrémédiablement en danger.


Voici résumé De l'eau pour les éléphants de Francis Lawrence avec Robert Pattinson, Reese Witherspoon et Christoph Waltz, où tout est religieusement académique, où le couple d'amoureux n'est pas -mais pas du tout- en osmose, où la mièvrerie l'emporte sur toute sensualité. On a l'impression que Christoph Waltz nous la rejoue Hans Landa et ce pauvre Robert Pattinson n'a toujours pas le moindre charisme et traverse tout le film avec la même expression. Les seconds rôles sont inexistants et je ne suis décidément pas fan de Reese Witherspoon. De l'eau de rose. Cu-cul la praline. Enfin, l'expression qui vous dira le mieux...




Image hébergée par servimg.comDe l'eau pour les éléphants de Francis Lawrence (Etats-Unis, 2010) avec Robert Pattinson, Reese Witherspoon et Christoph Waltz

samedi 6 août 2011

La soeur d'Emily B.

Bon alors je disais dans le post précédent que j'adorais Jane Eyre (pour les non initiés, il s'agit du roman le plus célèbre de Charlotte Brontë, la sœur d'Emily, elle même auteur des Hauts de Hurlevent). Et je suis une grande fan de la mini série réalisé par Susannah White en 2006 avec Ruth Wilson et Toby Stephens dans les rôles principaux. Bref, j'adore le roman de Charlotte Brontë et j'ai vu quelques unes des adaptations qui en ont été tirées :

Welles et Fontaine dans le film de Stevenson
- celle de Robert Stevenson fut la toute première que j'ai vue : c'était au cinéma dans les années 1990 au cours d'un festival Orson Welles. Le film m'a permis de découvrir l’œuvre des sœurs Brontë et particulièrement Jane Eyre et Les Hauts de Hurlevent. Le film est une belle adaptation, très classieux. Orson Welles est un Rochester imposant, face à une Joan Fontaine toute porcelaine. Le film prend aussi des raccourcis avec l’œuvre originale (pas de retrouvailles familiales pour Jane) mais je l'apprécie vraiment beaucoup. Je l'ai revu 1 ou 2 fois et j'en garde un beau souvenir.

Hurt et Gainsbourg en 2006
- la seconde adaptation que j'ai pu voir en 1996, lors de sa sortie salle, fut celle de Franco Zeffirelli avec Charlotte Gainsbourg et William Hurt. Je n'en garde pas un mauvais souvenir, même si Charlotte Gainsbourg n'est pas une Jane très inspirée et que la réalisation n'est pas super originale. William Hurt est un Rochester qui ne colle pas trop au rôle malgré tout son talent. Une adaptation très oubliable au final.

le nanar de 1934
- j'ai vu ensuite un nanar hilarant de 1934 : le film doit durer 1 heure à tout péter, Jane est blonde (sic !) et bon, c'est une catastrophe, faut bien le dire... Passons.

Ruth Wilson et Toby Stephens dans la version BBC de 2006
- la meilleure adaptation de l'oeuvre de Charlotte Brontë a été tournée en 2006 par Susannah White (on y revient) avec Ruth Wilson et Toby Stephens pour la BBC. Malheureusement, le téléfilm (en 4 parties) ne sera sans doute jamais diffusé en France et ne peut être trouvé qu'en DVD sans sous titres français. Mais sincèrement, si vous ne devez voir qu'une seule adaptation de l’œuvre, voyez celle ci !!! Le roman est fidèlement respecté, les deux acteurs principaux possèdent ensemble une alchimie rare, il se dégage de leurs échanges une grande puissance émotionnelle et une grande sensualité. Quant à la réalisation, elle n'a rien à envier aux adaptations ciné !

A noter que je n'ai pas vu la version de 1983 avec Thimothy Dalton (tournée pour la télévision), celle de 1997 avec Ciaran Hinds (pour la télévision également) et celle de 1970 avec George C. Scott...

Fassbender et Wasikowska en 2011
Mais la toute première raison de ce post à la base est que je viens d'aller voir la toute dernière adaptation en date de Jane Eyre. Il s'agit d'un film de Cary Fukanaga, avec Mia Wasikowska et Michael Fassbender dans les rôles de Jane et Rochester. Mon bilan est plutôt négatif. En fait, je m'attendais à ce que le réalisateur, pour s'attaquer -encore- à ce roman ait une vision spécifique de l’œuvre et apporte quelque chose. Et bien non. Pas de sang neuf, pas d'appropriation de l’œuvre. Tout est extrêmement académique. Je ne vois pas l'intérêt. Je suis déçue ! Pour moi, ce n'est pas la grande adaptation cinéma que j'attendais. J'en viens presque à préférer le film de Zeffirelli, c'est dire... Quelques embryons de plans intéressants, un début de film qui me semblait une bonne idée. C'est tout.

De plus, je n'ai pas trouvé Mia Wasikowska à la hauteur. Elle est mignonne, mais elle ne maîtrise pas le rôle. Je trouvais Ruth Wilson tellement plus puissante dans la mini série de 2006. Michael Fassbender est un excellent acteur, mais bon il n'a pas grand chose à jouer ! Car les scènes entre Jane et Rochester sont singulièrement absentes du film, dont il se dégage au final une grande froideur. Je n'ai pas senti croître l'amour de Jane et de Rochester. Et je n'ai pas senti d'alchimie entre les comédiens...

Bref, une grosse déception !

Ci dessous, les bandes annonces du film de 2011 et de l'adaptation BBC de 2006 :





Jane Eyre de Cary Fukunaga (Etats-Unis, 2011) avec Mia Wasikowska, Michael Fassbender, Jamie Bell, Judy Dench...

Jane Eyre de Susannah White (Angleterre, 2006) avec Ruth Wilson, Toby Stephens, Christian Cole...

Jane Eyre de Franco Zeffirelli (Etats-Unis, 1996) avec Charlotte Gainsbourg, William Hurt, Anna Paquin, Joan Plowright...

Image hébergée par servimg.comJane Eyre de Robert Stevenson (Etats-Unis, 1944) avec Joan Fontaine et Orson Welles

Image hébergée par servimg.comJane Eyre de Christy Cabanne (Etats-Unis, 1934) avec Virginia Bruce et Colin Clive

mercredi 3 août 2011

Emily B.

Toujours prête à découvrir de nouvelles adaptations des grandes auteures britanniques, j'ai eu la possibilité de voir la dernière adaptation en date des Hauts de Hurlevent, d'après Emily Brontë. Le téléfilm a été réalisé en 2009 avec Tom Hardy (Inception, Bronson) dans le rôle de Heathcliff et Charlotte Riley (désolée, je ne l'ai jamais vu ailleurs !) dans celui de Cathy. A noter aussi la présence d'Andrew Lincoln au générique (Love Actually, The Walking Dead), dans la peau d'Edgar...

Bilan : positif. J'ai plutôt été séduite par cette adaptation, bien que je ne sois pas une fan acharnée du roman (je préfère Jane Eyre, ben oui !). Tom Hardy est plutôt intense en Heathcliff, passé le choc de le découvrir affublé d'une perruque plutôt moche, faut bien le dire. Il est un Heathcliff difficilement oubliable. Charlotte Riley est une belle Cathy, bien qu'elle ne soit pas toujours à la hauteur (sans doute pas assez mûre pour ce rôle difficile). Agréable aussi de retrouver Andrew Lincoln, un acteur que j'aime suivre. Une belle adaptation.



Image hébergée par servimg.comWuthering Heights de Goky Giedroyc (Grande-Bretagne, 2009) avec Tom Hardy, Charlotte Riley, Andrew Lincoln, Sarah Lancashire, Burn Gorman, Rebecca Night...

mardi 10 mai 2011

Après La Femme au Portrait

Fritz Lang a réalisé Scarlet Street (La Rue Rouge) en 1945, avec Edward G. Robinson et Joan Bennett dans les rôles principaux.

Scarlet Street est le remake de La Chienne de Jean Renoir, que je n'ai pas vu et avec lequel je ne pourrais donc pas comparer.

Edward G. Robinson, grand acteur parmi les plus grands incarne un homme modeste embarqué dans une passion qui le dépasse. Une belle mise en scène, de belles images, une belle actrice (Joan Bennett, encore une fois à la hauteur de son immense partenaire). Ma préférence va cependant à l'autre film de Lang où les deux furent partenaires (La Femme au Portrait, avec aussi Dan Duryea, qui joue ici le rôle de Johnny), Scarlet Street reste un élégant film noir dans la pure tradition hollywoodienne (femme fatale et homme manipulé) mais je ne peux pas m'empêcher d'y trouver un manque et de l'avoir regardé avec une certaine indifférence...

L'histoire : Modeste caissier, peintre à ses heures perdues, Cross vient une nuit au secours d'une jeune femme, Kitty, dont il devient fou amoureux. Celle-ci a un amant, Johnny. Avec la complicité de celui-ci, elle va manipuler Cross, en lui soutirant de l'argent...



Image hébergée par servimg.comScarlet Street de Fritz Lang (Etats-Unis, 1945) avec Edward G. Robinson, Joan Bennett, Dan Duryea...

jeudi 14 avril 2011

La Route

En 1940, une petite troupe de prisonniers décide de s’évader d’un camp de travail sibérien.
Pour ces hommes venus de tous les horizons, s’échapper de cet enfer ne sera que le début de l’aventure…
Ensemble, ils vont parcourir plus de 10 000 kilomètres, à travers la toundra sibérienne glacée, traversant les plaines de Mongolie, les fournaises du désert de Gobi puis les sommets de l’Himalaya pour franchir la Grande Muraille de Chine.
Certains s’arrêteront en chemin, d’autres ne survivront pas aux épreuves. L’Inde - alors sous contrôle anglais - est le but ultime.
Mais la route est longue, les rencontres risquées, les conditions physiques épouvantables, et chacun a ses secrets…


Un beau sujet : la liberté. Des paysages grandioses, de grands acteurs, un bel hommage à ces hommes. Après, le film est très classique dans sa forme. Il manque de tension, de souffle, d'émotion et les personnages sont peu fouillés. C'est louable mais c'est tout.




Image hébergée par servimg.comLes Chemins de la Liberté (The Way Back) -Etats-Unis, 2010- de Peter Weir avec Jim Sturgess, Ed Harris, Saoirse Ronan, Colin Farrell... 

samedi 2 avril 2011

Madame

1562, la France est sous le règne de Charles IX, les guerres de religion font rage…
Depuis son plus jeune âge, Marie de Mézières aime Henri, Duc de Guise. Elle est contrainte par son père d’épouser le Prince de Montpensier. Son mari, appelé par Charles IX à rejoindre les princes dans leur guerre contre les protestants, la laisse en compagnie de son précepteur, le Comte de Chabannes, loin du monde, au château de Champigny.
Elle tente en vain d’y oublier sa passion pour Guise, mais devient malgré elle l’enjeu de passions rivales et violentes auxquelles vient aussi se mêler le Duc d’Anjou, futur Henri III...


Le résumé ci dessus est bien sûr celui de La Princesse de Montpensier de Bertrand Tavernier. Joli film, moderne et autrement plus intéressant que l'indigeste Reine Margot de Chéreau. C'est enlevé, emmené par une distribution jeune et dynamique et c'est ma fois bien agréable. Ma palme à Monsieur Wilson.





Image hébergée par servimg.comLa Princesse de Montpensier (France, 2010) de Bertrand Tavernier avec Mélanie Thierry, Lambert Wilson, Grégoire Leprince-Ringuet, Raphaël Personnaz, Gaspard Ulliel...

mercredi 16 mars 2011

Tolérance

J'ai aussi vu récemment le film de Xavier Beauvois, Des Hommes et des Dieux avec Michael Lonsdale, Lambert Wilson et Olivier Rabourdin.

L'histoire : Un monastère perché dans les montagnes du Maghreb, dans les années 1990. Huit moines chrétiens français vivent en harmonie avec leurs frères musulmans. Quand une équipe de travailleurs étrangers est massacrée par un groupe islamiste, la terreur s’installe dans la région. L'armée propose une protection aux moines, mais ceux-ci refusent. Doivent-ils partir ? Malgré les menaces grandissantes qui les entourent, la décision des moines de rester coûte que coûte, se concrétise jour après jour…

Ce film s’inspire librement de la vie des Moines Cisterciens de Tibhirine en Algérie de 1993 jusqu’à leur enlèvement en 1996.

Très beau film, élégie humaniste et ode à la tolérance. Un peu trop classique dans sa forme mais humble et rendant finalement ainsi magnifiquement hommage à ces hommes...




Image hébergée par servimg.comDes Hommes et des Dieux (France, 2009) de Xavier Beauvois avec Lambert Wilson, Michael Lonsdale, Olivier Rabourdin, Philippe Laudenbach, Jacques Herlin, Loïc Pichon, Jean-Marie Frin, Xavier Maly...

Néant

Première revue de film depuis un petit moment...

J'ai regardé le film de James Gray (dont je n'avais vu que Little Odessa, son premier film avec le grandissime et génial Tim Roth) Two Lovers.


J'ai trouvé le film prétentieux et vide. Le creux intersidéral. Et même si l'horripilante Gwyneth Paltrow n'est pas si horripilante que ça, la performance intéressante de Joaquin Phoenix n'a pas sauvé le film à mes yeux...

L'histoire : New York. Leonard hésite entre suivre son destin et épouser Sandra,la femme que ses parents lui ont choisi ou se rebeller et écouter ses sentiments pour sa nouvelle voisine, Michelle, belle et volage, dont il est tombé éperdument amoureux. Entre la raison et l'instinct, il va devoir faire le plus difficile des choix...



Image hébergée par servimg.comTwo Lovers (Etats-Unis, 2008) de James Gray avec Joaquin Phoenix, Gwyneth Paltrow, Isabella Rossellini, Vinessa Shaw...

mercredi 16 février 2011

Brrrrr !

Et bien voilà un film qui ne fait pas aimer la danse.
Et ça me donne bien envie d'abréger là les cours de ma pupuce !

Je parle bien sûr de Black Swan, le dernier Darren Aronofsky avec Natalie Portman, Vincent Cassel, Mila Kunis, Barbara Hershey et Winona Ryder.


Mes réactions sont multiples : dégoût et fascination à la fois. J'ai eu beaucoup de mal à regarder jusqu'au bout. C'est en tous cas une remarquable composition de la future oscarisée Natalie Portman et c'est carrément flippant du début à la fin. On dirait du Polanski (Répulsion, Le Locataire). A ne mettre sous tous les yeux !

L'histoire est celle de Nina (Natalie Portman), ballerine au sein du prestigieux New York City Ballet. Elle a vouée toute sa vie à la danse, encouragée dans son obsession par sa mère (Barbara Hershey). Le directeur artistique de la troupe, Thomas (Vincent Cassel) la choisit pour remplacer Beth (Winona Ryder), danseuse étoile sur le déclin, pour interpréter Le Lac des Cygnes. Nina a la grâce et l'innocence du Cygne Blanc, mais n'est pas à la hauteur de la sensualité nécessaire à l'interprétation du Cygne Noir, qu'interpréterait parfaitement Lily (Mila Kunis). La rivalité s'instaure alors entre les deux danseuses, une rivalité mélée d'amitié perverse. Et Nina perd pied...

Image hébergée par servimg.comBlack Swan (Etats-Unis, 2010) de Darren Aronofsky avec Natalie Portman, Barbara Hershey, Vincent Cassel, Mila Kunis, Winona Ryder...

lundi 30 août 2010

Ennui

J'ai pas aimé Munich de Spielberg, que je viens de regarder... Je me suis prodigieusement ennuyée...
Sans entrer dans la polémique du sujet (plus que sensible), je dois dire que le film m'a semblé vraiment répétitif et sans beaucoup d'intérêt. Au secours !

Résumé : Dans la nuit du 5 septembre 1972, un commando de l'organisation palestinienne  Septembre Noir s'introduit dans le Village Olympique, force l'entrée du  pavillon israélien, abat deux de ses occupants et prend en otages les  neuf autres. 21 heures plus tard, tous seront morts, et 900 millions de  téléspectateurs auront découvert en direct le nouveau visage du  terrorisme.
Après avoir refusé tout compromis avec les preneurs  d'otages, le gouvernement de Golda Meir monte une opération de  représailles sans précédent, baptisée "Colère de Dieu". Avner, un jeune  agent du Mossad, prend la tête d'une équipe de quatre hommes, chargée de  traquer à travers le monde onze représentants de Septembre Noir  désignés comme responsables de l'attentat de Munich. Pour mener à bien  cette mission ultrasecrète, les cinq hommes devront vivre en permanence  dans l'ombre...


Image hébergée par servimg.comMunich de Steven Spielberg (Etats-Unis, 2005) avec Eric Bana, Daniel Craig, Ciaran Hinds, Mathieu Kassovitz, Geoffrey Rush, Mathieu Amalric, Hanns Zichler, Ayelet Zurer, Michael Lonsdale, Marie-José Croze, Yvan Attal...

dimanche 18 juillet 2010

Sur la route

Dans l'Amérique des années 50, Frank et April Wheeler ont toujours voulu fonder leur existence sur des idéaux élevés.
Pourtant, malgré leur charme et leur insolence, les Wheeler deviennent exactement ce qu'ils ne voulaient pas : un homme coincé dans un emploi sans intérêt ; une ménagère qui rêve de passion et d'une existence trépidante. Une famille américaine ordinaire ayant perdu ses rêves et ses illusions.
Décidée à changer de vie, April imagine un plan audacieux pour tout recommencer, quitter leur petite routine confortable dans le Connecticut pour aller vivre à Paris...

Ainsi peut on résumer l'histoire des Noces Rebelles de Sam Mendes, d'après le roman de Richard Yates, interprétées par les extraordinaires Kate Winslet et Leonardo DiCaprio. Kate Winslet n'a pas volé son Golden Globe de la meilleure actrice pour ce rôle. Mais DiCaprio est tout aussi formidable.
Un film d'une grande intensité, complexe et tragique.



Image hébergée par servimg.comLes Noces Rebelles (Revolutionary Road) de Sam Mendes (Etats-Unis, 2008) avec Leonardo DiCaprio, Kate Winslet, Kathy Bates, Michael Shannon...

Il était une fois à Shanghaï...


Le Voile des Illusions (Painted Veil) de John Curran, adapté du roman de W. Somerset Maugham, est un film magnifique et bouleversant. A la fois pudique et vibrant, le film doit aussi beaucoup à son formidable couple d'acteurs : Ed Norton et Naomi Watts, envoutant. Une histoire d'amour d'une grande finesse...

L'histoire : Londres, 1920. Après un mariage trop vite accepté pour convenances sociales, Kitty part avec son mari, Walter, médecin bactériologiste, pour vivre à Shanghai où il doit mener des recherches. Rapidement, la jeune femme tombe amoureuse d'un autre homme.

Lorsque Walter découvre l'adultère dont il est victime, il il promet à Kitty de lui accorder un divorce qui ne mentionnera pas son infidélité et lui conservera ainsi une réputation sans tache, si son amant quitte sa femme pour l'épouser...


Abandonnée par son amant, brisée, Kitty accompagne son mari dans une région de la Chine où une épidémie de choléra balaie les populations et où les guerres locales font rage...


Image hébergée par servimg.comLe Voile des Illusions (Etats-Unis, 2007) de John Curran avec Naomi Watts, Ed Norton, Toby Jones, Anthony Wong Chau Sang, Diana Rigg, Liev Shreiber, Sally Hawkins...