Ne regardez pas si vous n'avez pas encore vu le final...
Ou si vous ne voulez pas pleurer !
La musique est toujours aussi belle...
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La bataille finale entre l'homme de science devenu homme de foi et MIB, avec des sabres lasers !
A ne pas regarder si vous n 'avez pas encore vu le final !
dimanche 30 mai 2010
Pour changer !
Ouais, je sais, vous n'en avez rien à péter de Lost mais j'arrête pas de trouver des trucs super à voir ou à lire ! Et puis ça me détend !
Comme cette vidéo : Unanswered Lost Questions
Donc, pour les fans, voici en 5 minutes de vidéo, un résumé de TOUTES les questions qui ne trouveront jamais de réponse. C'est impressionnant, drôle et cela fait ressurgir un max de souvenirs. Et si finalement ce n'était pas ça le plus fort dans Lost ? Le chemin... plus que l'arrivée...
Super, non ?
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Et ici, un petit top totalement partial des 10 moments les plus hallucinants de Lost, à travers les 6 saisons. Du coup, j'ai fait mon propre classement...
12. L'exécution d'Alex 4.09
Une scène brutale et intense, au talkie-walkie, entre Keamy le psycho et Ben (dans son genre, il est pas mal aussi...). Brut.
11.Henry Gale ou ? 2.16
Ben, alors qu'il est encore Henry, en conversation (ou plutôt en monologue) avec Jack et Locke, qui leur explique que s'il était un des Autres, il aurait sans doute envoyé leurs amis (Ana Lucia et Sayid) dans un piège. Et sur ce, il leur demande du lait... Glaçant ce type... Brrrr !
10. L'affrontement Locke/Jack 2.03 etc.
Difficile de trouver un unique moment tellement ils sont nombreux. Mais j'aime particulièrement le clash dans la trappe (saison 2) :
Locke dit à Jack : -Why do you find that so hard to believe ?!
Et Jack lui hurle en retour : -Why do you find it so easy ?!!
-It's never been easy !!
J'adore !
9. Desmond et Penny au téléphone 4.05
C'était dans The Constant, l'un des meilleurs épisodes de la série (je l'ai déjà dit, mais les épisodes centrés sur Desmond sont incroyables !). Ce moment du coup de fil entre Des et Penny est réellement bouleversant. Tous les deux ont eu droit à la plus magnifique des histoires d'amour de la série et cette conversation dans cet épisode hallucinant en est l'apothéose...
8. Le sacrifice 5.14
Daniel, voyageant dans le passé, tué par celle qui deviendrait plus tard sa mère, qui elle même saura le renvoyer là pour que ce destin s'accomplisse. Flippant...
7. La trahison de Michael 2.20
L'exécution d'Ana Lucia par Michael m'a soufflée. Et par ricochet celle de Libby. Impressionnant.
6. La mort des amants 6.14
Vraiment inattendue, la mort de Sun et de Jin, ensemble pour l'éternité mais séparés à jamais (les mains qui se séparent dans l'eau). Un grand choc...
5. La transmission 6.18
Pour le regard de Hurley lorsqu'il succède à Jack dans la peau du nouveau Jacob. J'adore Jorge Garcia dans cette scène. Celle-ci n'est pas spectaculaire mais intense. Beaucoup d'émotions aussi chez Matthew Fox...
4. We have to go back !!! 3.23
La révélation de la fin de la saison 3. Alors qu'on croit assister à un flashback de Jack (avec sa barbe de 6 mois et son air suicidaire), on découvre à la dernière minute du dernier épisode de la saison 3 que les Losties sont rentrés. Et Jack qui hurle à Kate : We have to go back !!!
3. La mort de Juliet 5.16 et 5.17
Parce que Juliet était un personnage complexe et attachant, parce que son histoire d'amour avec Sawyer était vraiment crédible et belle. Et que sa disparition a été un moment parmi les plus intenses de la série, sur un cliffhanger incroyable...
2. "Not Penny's boat" 3.23 et 6.11
Je l'ai déjà dit, je ne suis pas fan de Charlie. C'est même LE personnage que je n'aimais pas (avec Boone, mais celui là m'a ennuyée moins longtemps). Mais purée, le not Penny's boat écrit sur sa main m'aura hantée longtemps... Et puis par extension, un autre grand moment lors de l'épisode 6.11 lorsque Charlie révèle à Desmond leur passé sur l'île...
1. Le réveil de Jack après le crash 1.01
Parce que c'est tout bêtement du pur génie. Un œil qui s'ouvre, un chien et le cauchemar. Hallucinant.
Comme cette vidéo : Unanswered Lost Questions
Donc, pour les fans, voici en 5 minutes de vidéo, un résumé de TOUTES les questions qui ne trouveront jamais de réponse. C'est impressionnant, drôle et cela fait ressurgir un max de souvenirs. Et si finalement ce n'était pas ça le plus fort dans Lost ? Le chemin... plus que l'arrivée...
Super, non ?
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Et ici, un petit top totalement partial des 10 moments les plus hallucinants de Lost, à travers les 6 saisons. Du coup, j'ai fait mon propre classement...
12. L'exécution d'Alex 4.09
Une scène brutale et intense, au talkie-walkie, entre Keamy le psycho et Ben (dans son genre, il est pas mal aussi...). Brut.
11.Henry Gale ou ? 2.16
Ben, alors qu'il est encore Henry, en conversation (ou plutôt en monologue) avec Jack et Locke, qui leur explique que s'il était un des Autres, il aurait sans doute envoyé leurs amis (Ana Lucia et Sayid) dans un piège. Et sur ce, il leur demande du lait... Glaçant ce type... Brrrr !
10. L'affrontement Locke/Jack 2.03 etc.
Difficile de trouver un unique moment tellement ils sont nombreux. Mais j'aime particulièrement le clash dans la trappe (saison 2) :
Locke dit à Jack : -Why do you find that so hard to believe ?!
Et Jack lui hurle en retour : -Why do you find it so easy ?!!
-It's never been easy !!
J'adore !
9. Desmond et Penny au téléphone 4.05
C'était dans The Constant, l'un des meilleurs épisodes de la série (je l'ai déjà dit, mais les épisodes centrés sur Desmond sont incroyables !). Ce moment du coup de fil entre Des et Penny est réellement bouleversant. Tous les deux ont eu droit à la plus magnifique des histoires d'amour de la série et cette conversation dans cet épisode hallucinant en est l'apothéose...
8. Le sacrifice 5.14
Daniel, voyageant dans le passé, tué par celle qui deviendrait plus tard sa mère, qui elle même saura le renvoyer là pour que ce destin s'accomplisse. Flippant...
7. La trahison de Michael 2.20
L'exécution d'Ana Lucia par Michael m'a soufflée. Et par ricochet celle de Libby. Impressionnant.
6. La mort des amants 6.14
Vraiment inattendue, la mort de Sun et de Jin, ensemble pour l'éternité mais séparés à jamais (les mains qui se séparent dans l'eau). Un grand choc...
5. La transmission 6.18
Pour le regard de Hurley lorsqu'il succède à Jack dans la peau du nouveau Jacob. J'adore Jorge Garcia dans cette scène. Celle-ci n'est pas spectaculaire mais intense. Beaucoup d'émotions aussi chez Matthew Fox...
4. We have to go back !!! 3.23
La révélation de la fin de la saison 3. Alors qu'on croit assister à un flashback de Jack (avec sa barbe de 6 mois et son air suicidaire), on découvre à la dernière minute du dernier épisode de la saison 3 que les Losties sont rentrés. Et Jack qui hurle à Kate : We have to go back !!!
3. La mort de Juliet 5.16 et 5.17
Parce que Juliet était un personnage complexe et attachant, parce que son histoire d'amour avec Sawyer était vraiment crédible et belle. Et que sa disparition a été un moment parmi les plus intenses de la série, sur un cliffhanger incroyable...
2. "Not Penny's boat" 3.23 et 6.11
Je l'ai déjà dit, je ne suis pas fan de Charlie. C'est même LE personnage que je n'aimais pas (avec Boone, mais celui là m'a ennuyée moins longtemps). Mais purée, le not Penny's boat écrit sur sa main m'aura hantée longtemps... Et puis par extension, un autre grand moment lors de l'épisode 6.11 lorsque Charlie révèle à Desmond leur passé sur l'île...
1. Le réveil de Jack après le crash 1.01
Parce que c'est tout bêtement du pur génie. Un œil qui s'ouvre, un chien et le cauchemar. Hallucinant.
vendredi 28 mai 2010
Epilogue
Michael Emerson (Ben) a révélé qu'il y aurait un épilogue à Lost, inclus dans les bonus du coffret DVD de la saison finale. Cet épilogue durera une quinzaine de minutes...
Ci-dessous, quelques images de The End, qui m'ont marquées... J'ai un peu triché en incluant une image d'un épisode précédent, mais bon...
L'image de Hurley dont j'avais parlé dans un post précédent est dans les photos. Jorge Garcia est sublime dans cette scène.
Je n'ai jamais été fan de Claire et Charlie, mais j'aime l'image de Claire dans cet épisode (et particulièrement sur cette photo), dans les flash sideways. Et les retrouvailles avec Charlie sont beaux...
J'aime Richard qui se découvre mortel...
J'aime Ben, qui hésite à retrouver les autres et qui décide encore d'attendre, peut être Alex...
Et Daniel. A part.
Et puis Shannon. J'adore Shannon...
Et l'oeil de Jack. Et les quatre lettres...
Va falloir que je dise adieu à Lost maintenant...
Ci-dessous, quelques images de The End, qui m'ont marquées... J'ai un peu triché en incluant une image d'un épisode précédent, mais bon...
L'image de Hurley dont j'avais parlé dans un post précédent est dans les photos. Jorge Garcia est sublime dans cette scène.
Je n'ai jamais été fan de Claire et Charlie, mais j'aime l'image de Claire dans cet épisode (et particulièrement sur cette photo), dans les flash sideways. Et les retrouvailles avec Charlie sont beaux...
J'aime Richard qui se découvre mortel...
J'aime Ben, qui hésite à retrouver les autres et qui décide encore d'attendre, peut être Alex...
Et Daniel. A part.
Et puis Shannon. J'adore Shannon...
Et l'oeil de Jack. Et les quatre lettres...
Va falloir que je dise adieu à Lost maintenant...
mercredi 26 mai 2010
Alternative endings
Bon, j'ai regardé le final. J'en reparlerai plus tard. Faut que je laisse reposer.
En attendant, voici des fins alternatives hilarantes...
Pour info, la première fin alternative reprend les codes de l'émission Survivor, alias Koh-Lanta en France. La seconde fin copie celle de l'excellente série Les Soprano. Enfin, la troisième vidéo est un clin d'oeil à la sitcom Newhart, diffusée de 1982 à 1990 aux Etats-Unis (dans le dernier épisode de cette série, le personnage principal de la précédente série du même acteur, le Bob Newhart Show (1972-1978), se réveillait à la place du protagoniste de Newhart, aux côtés de l'épouse de l'a première série. La série Newhart n'était donc qu'un rêve issu de la première !)
En attendant, voici des fins alternatives hilarantes...
Pour info, la première fin alternative reprend les codes de l'émission Survivor, alias Koh-Lanta en France. La seconde fin copie celle de l'excellente série Les Soprano. Enfin, la troisième vidéo est un clin d'oeil à la sitcom Newhart, diffusée de 1982 à 1990 aux Etats-Unis (dans le dernier épisode de cette série, le personnage principal de la précédente série du même acteur, le Bob Newhart Show (1972-1978), se réveillait à la place du protagoniste de Newhart, aux côtés de l'épouse de l'a première série. La série Newhart n'était donc qu'un rêve issu de la première !)
This is the end, my friends
Un final vraiment extraordinaire.
Difficile de quantifier tout ce que Lost aura apporté aux séries télévisées et au cinéma...Incroyables ces 10 dernières minutes et toutes ces interprétations possibles, qui n'ont pas fini de faire cliquer sur les forums et les blogs...
J'ai ma propre interprétation. Je crois que chacun peut avoir la sienne. Les auteurs ont su s'adresser à leur public afin de leur laisser des ouvertures et une grande liberté.
Jamais une série n'aura emporté ses fans aussi loin dans l'imaginaire et la complexité, leur offrant une explication sans la donner clairement, les faisant réfléchir et s'interroger... Ils nous ont laissé des dizaines de fils à exploiter, pour encore et encore laisser notre esprit vagabonder...
-----------------------------------
Une image (que je n'ai pas)
L'image qu'il me restera, je crois que ce sera le visage de Hurley lors de sa dernière conversation avec Jack, près de la source. Sublime Jorge Garcia. Et bien sûr aussi les 4 fameuses lettres blanches sur fond noir, les dernières cette fois ci, lorque Jack a fermé les yeux...
-----------------------------------
Lost va beaucoup me manquer. Je crois qu'aucune série avant longtemps ne pourra se hisser à ce niveau de complexité et d'intelligence. Une série qui prenait soin de ses fans...
Pour conclure, à la manière de Desmond,
See ya in anotha life brotha...
Difficile de quantifier tout ce que Lost aura apporté aux séries télévisées et au cinéma...
J'ai ma propre interprétation. Je crois que chacun peut avoir la sienne. Les auteurs ont su s'adresser à leur public afin de leur laisser des ouvertures et une grande liberté.
Jamais une série n'aura emporté ses fans aussi loin dans l'imaginaire et la complexité, leur offrant une explication sans la donner clairement, les faisant réfléchir et s'interroger... Ils nous ont laissé des dizaines de fils à exploiter, pour encore et encore laisser notre esprit vagabonder...
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Une image (que je n'ai pas)
L'image qu'il me restera, je crois que ce sera le visage de Hurley lors de sa dernière conversation avec Jack, près de la source. Sublime Jorge Garcia. Et bien sûr aussi les 4 fameuses lettres blanches sur fond noir, les dernières cette fois ci, lorque Jack a fermé les yeux...
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Lost va beaucoup me manquer. Je crois qu'aucune série avant longtemps ne pourra se hisser à ce niveau de complexité et d'intelligence. Une série qui prenait soin de ses fans...
Pour conclure, à la manière de Desmond,
See ya in anotha life brotha...
Un peu d'humour
Quelques vidéos parodiques autour de Lost, parfois très drôles ! (ma préférée est celle de Jacob et MIB)
Lost, le sitcom !
Saison 1 !
Saison 2 !
Saison 5 !
Jacob et MIB joue à "Puissance 4" !
Lost, the Musical !
Lost, le sitcom !
Saison 1 !
Saison 2 !
Saison 5 !
Jacob et MIB joue à "Puissance 4" !
Lost, the Musical !
Mythologie et culture pop
Le dernier épisode de Lost aurait été déjà téléchargé 900 000 fois sur les réseaux P2P, en l'espace de 20 h. Selon Torrentfreak, ce chiffre augmentera de quatre à cinq millions d'ici à la fin de la semaine seulement, ce qui pourrait ensuite le conduire au-delà des six millions. On est en tout cas bien au-delà de la moyenne enregistrée habituellement, de 1,5 million de téléchargement par opus...
A part ça, voici une analyse super intéressante sur Excessif.com (par Victor Lopez, 26 mai 2010) :
Mythologie et culture pop
A Hurley, qui, comme beaucoup de personnages de Lost, va sincèrement nous manquer.
Irrité par les questions sur son père, Miles arrache des mains d'Hurley le mystérieux carnet dans lequel le sympathique geek semble cacher ses secrets les plus personnels. Celui-ci explique alors : « J'écris L'Empire contre-attaque. On est en 1977. Star Wars vient de sortir. Bientôt, Lucas voudra faire une suite. J'ai vu le film 200 fois. Je me suis dit que je pouvais lui faciliter les choses en lui envoyant le scénario... avec quelques améliorations ». Sous ce clin d'œil amusant se cache peut-être une des clefs de Lost, dont le projet est finalement assez proche de la tentative d'Hurley : réécrire en six saisons une histoire du fantastique en en revisitant ses thèmes et classiques... avec quelques améliorations.
De Retour vers le futur à Airport, de Lewis Carrol à Green Lantern, tout y passe. Ce fourmillement de références qui éclairent les parcours des personnages, tout en étant parfaitement intégré à la narration, transforme la série en un condensé boulimique de la culture geek, sorte de génial digest, qui a pour but de faire partager à un public, le plus large possible, les joies d'univers décalés.
Une mythologie télévisuelle.
A première vue, le pitch de Lost pourrait faire penser à un croisement sophistiqué entre Survivor, l'émission de télé réalité U.S. qui a inspiré notre Koh-Lanta, et L'île des naufragés, une sitcom au titre évocateur produite par ABC dans les années 60. Mais lorsque que le projet échoue sur le bureau de J.J. Abrams, le roi des geek, et Damon Lindelof, l'autre tête pensante de Bad Robot, les deux hommes y voient aussitôt un moyen de rendre hommage à une culture télévisuelle plus personnelle. En fans de La Quatrième dimension, ils se focalisent sur les mystères de l'île plutôt que sur les parties de pêche, et optent pour une structure en Flashback dont chaque récit éclaire le passé des personnages en se terminant sur un retournement de situation très proche de la technique narrative qui animait la série des années 60. Il est même possible de placer le texte du générique de Rod Sterling en ouverture de Lost sans avoir à y changer un mot tant son sens colle parfaitement à l'atmosphère de l'île mystérieuse : « Il existe une dimension au-delà de ce qui est connu de l'Homme (...) elle est à la croisée de l'ombre et de la lumière, de la science et de la superstition, elle est le point de rencontre des ténèbres crées par les peurs ancestrales de l'Homme et de la lumière de son savoir...».
L'autre grande série fantastique des années 60 qui irrigue Lost est Le Prisonnier. On y retrouve un même lieu unique et inquiétant, allégorie de notre monde où évoluent des personnages qui n'arrivent pas à y échapper. Les débats lancés sur la signification de l'île et de Lost rappellent d'ailleurs fortement ceux provoqués par les visions de Patrick McGohan. Et quand, au début de la saison 3, on découvre le village Dharma, il est impossible de ne pas penser à celui du Prisonnier, avec Benjamin Linus dans le rôle du numéro 2, obéissant aux ordres du mystérieux et alors invisible numéro 1 : Jacob.
Cette relecture des classiques permet de lancer des pistes érudites tout en s'en appropriant la mythologie dans un fascinant exercice de décalquage postmoderne. Mais Lost pousse le jeu du clin d'œil référentiel encore plus loin en inventant une série dans la série : Exposé, parodie de Drôle de dames dont une malheureuse actrice se trouve à bord du vol Oceanic 815. Lost recycle, mais crée aussi ses propres références. Dans la série, on écoute Drive Shaft ou Geronimo Jackson un verre de l'excellent Whisky McCutcheon à la main. Par ce mélange de références réelles et fictives, Lost arrive à consolider un univers cohérent et ludique, faisant le bonheur du spéctateur attentif qui croit alors d'autant plus au monde décrit.
L'héritage culturel passé au filtre geek
Loin de se limiter à la télévision, les inspirations de Lost puisent aussi abondement dans la littérature. Parcourir les titres des épisodes donne même l'impression de consulter la bibliothèque de leurs auteurs : A tale of two city (Dickens), Catch 22 (Joseph Heller), The Shape of things to come (H.G. Wells), Trough the looking glass (Lewis Carroll)... Ces références s'inscrivent dans une généalogie fantastique érudite mais toujours accessible, à l'image de celles à Lewis Carroll. Dès les premières images du pilote, le labrador de Walt apparait à Jack, étendu dans la jungle après le crash de son avion, comme le lapin blanc d'Alice au pays des merveilles. On pourrait énumérer ad vitam les références à l'écrivain (du personnage de Kate, qui, après Sydney Bristow d'Alias et avant Olivia Dunham de Fringe, apparait comme l'héroïne carrollienne revisitée par J.J. Abrams, au nom de la station « The Looking glass ») mais l'important est l'appropriation de la thématique de l'ouvrage : la traversée du miroir (le crash d'avion) métaphorise au pays des merveilles (sur l'île) les événements qui se produisent dans le « monde réel ».
On lit beaucoup dans Lost, et pas seulement Alice, que Jack ne manque pas de faire découvrir à Aaron. Prisonnier des rescapés, Benjamin Linus arrive à manipuler Locke en partant d'un débat sur Hemingway et Dostoïevski, soulignant que le premier reste dans l'ombre du génie du second, comme notre aventurier chauve dans celle du leader Jack. Voilà une utilisation originale du savoir acquis au club de lecture des « Autres », dont une réunion nous est même montrée. Celle-ci éclaire différemment encore les conceptions artistiques des scénaristes. Juliette y a choisit Carrie de Stephen King, critiqué par un grincheux qui clame que « ce n'est même pas de la littérature, c'est du pop-corn car il n'y a pas de métaphores ». Or justement, le propre de la littérature fantastique, c'est son caractère métaphorique. Cet attachement à la littérature populaire, couplé à des références classiques, indique un net refus de hiérarchisation culturelle.
Lost se réfère autant aux comics (l'ours polaire sort des pages d'un Green Lantern que Walt récupère des bagages d'Hurley alors que des scénaristes comme Jeph Loeb ou Brian K. Vaughan viennent prêter mains forte à l'équipe d'auteurs) qu'à des écrits analytiques (le name droping philosophique, convoquant les auteurs de théories du contrat social comme John Locke et Rousseau). Et ces deux pôles ont autant d'importance aux yeux des créateurs de la série, puisqu'ils sont avant tout un réceptacle permettant l'éveil de l'imagination du spectateur.
En un mot : l'émotion
Impossible enfin de ne pas évoquer les emprunts au septième art tant les références au cinéma de Lucas, Spielberg ou Zemeckis reviennent à chaque épisode. Un autre cinéaste des années 70, à la présence plus discrète dans Lost, constitue peut-être une clef cachée de la série : Francis Ford Coppola. Cité à deux reprises (Sawyer ne manque pas d'appeler Locke Colonel Kurtz en référence au personnage de Marlon Brando dans Apocalypse Now alors que le temple des Autres de la saison 6 fait écho à celui du même film), les films de Coppola sont traversés par les même préoccupations que Lost : la famille, la seconde chance et les voyages dans le temps. Recoupant ces deux dernières, le méconnu Peggy Sue s'est mariée envoie une femme divorcée 25 ans en arrière, et la fait retomber amoureuse de son mari. Véritable matrice des magnifiques épisodes de Desmond, le film montre la voie à Lost, en utilisant les thématiques fantastiques et l'audace conceptuelle comme un moyen de placer l'émotion en son centre.
Car même quand Hurley parle de Star Wars à Miles, c'est pour lui donner un conseil très humain : parler à son père. « C'était aussi l'attitude de Luke. Il apprend dans L'Empire que Darth Vador est son père, mais au lieu de ranger les sabres lasers et d'en parler, il s'énerve et se fait couper la main. Ils ont fini par régler ça, mais à quel prix ? Une étoile de la mort détruite, Bobba Fett mangé par le Sarlacc, et on s'est tapé les Ewoks... Tout ça aurait pu être évité s'ils avaient simplement communiqué ! Et soyons francs, les Ewoks étaient nazes, Dude ! ».
Et ci-dessous, un petit article du Point, qui déplore la fin de deux séries, 24 et Lost, qui auront marqué une décennie télévisuelle. Une page se tourne...
A part ça, voici une analyse super intéressante sur Excessif.com (par Victor Lopez, 26 mai 2010) :
Mythologie et culture pop
A Hurley, qui, comme beaucoup de personnages de Lost, va sincèrement nous manquer.
Irrité par les questions sur son père, Miles arrache des mains d'Hurley le mystérieux carnet dans lequel le sympathique geek semble cacher ses secrets les plus personnels. Celui-ci explique alors : « J'écris L'Empire contre-attaque. On est en 1977. Star Wars vient de sortir. Bientôt, Lucas voudra faire une suite. J'ai vu le film 200 fois. Je me suis dit que je pouvais lui faciliter les choses en lui envoyant le scénario... avec quelques améliorations ». Sous ce clin d'œil amusant se cache peut-être une des clefs de Lost, dont le projet est finalement assez proche de la tentative d'Hurley : réécrire en six saisons une histoire du fantastique en en revisitant ses thèmes et classiques... avec quelques améliorations.
De Retour vers le futur à Airport, de Lewis Carrol à Green Lantern, tout y passe. Ce fourmillement de références qui éclairent les parcours des personnages, tout en étant parfaitement intégré à la narration, transforme la série en un condensé boulimique de la culture geek, sorte de génial digest, qui a pour but de faire partager à un public, le plus large possible, les joies d'univers décalés.
Une mythologie télévisuelle.
A première vue, le pitch de Lost pourrait faire penser à un croisement sophistiqué entre Survivor, l'émission de télé réalité U.S. qui a inspiré notre Koh-Lanta, et L'île des naufragés, une sitcom au titre évocateur produite par ABC dans les années 60. Mais lorsque que le projet échoue sur le bureau de J.J. Abrams, le roi des geek, et Damon Lindelof, l'autre tête pensante de Bad Robot, les deux hommes y voient aussitôt un moyen de rendre hommage à une culture télévisuelle plus personnelle. En fans de La Quatrième dimension, ils se focalisent sur les mystères de l'île plutôt que sur les parties de pêche, et optent pour une structure en Flashback dont chaque récit éclaire le passé des personnages en se terminant sur un retournement de situation très proche de la technique narrative qui animait la série des années 60. Il est même possible de placer le texte du générique de Rod Sterling en ouverture de Lost sans avoir à y changer un mot tant son sens colle parfaitement à l'atmosphère de l'île mystérieuse : « Il existe une dimension au-delà de ce qui est connu de l'Homme (...) elle est à la croisée de l'ombre et de la lumière, de la science et de la superstition, elle est le point de rencontre des ténèbres crées par les peurs ancestrales de l'Homme et de la lumière de son savoir...».
L'autre grande série fantastique des années 60 qui irrigue Lost est Le Prisonnier. On y retrouve un même lieu unique et inquiétant, allégorie de notre monde où évoluent des personnages qui n'arrivent pas à y échapper. Les débats lancés sur la signification de l'île et de Lost rappellent d'ailleurs fortement ceux provoqués par les visions de Patrick McGohan. Et quand, au début de la saison 3, on découvre le village Dharma, il est impossible de ne pas penser à celui du Prisonnier, avec Benjamin Linus dans le rôle du numéro 2, obéissant aux ordres du mystérieux et alors invisible numéro 1 : Jacob.
Cette relecture des classiques permet de lancer des pistes érudites tout en s'en appropriant la mythologie dans un fascinant exercice de décalquage postmoderne. Mais Lost pousse le jeu du clin d'œil référentiel encore plus loin en inventant une série dans la série : Exposé, parodie de Drôle de dames dont une malheureuse actrice se trouve à bord du vol Oceanic 815. Lost recycle, mais crée aussi ses propres références. Dans la série, on écoute Drive Shaft ou Geronimo Jackson un verre de l'excellent Whisky McCutcheon à la main. Par ce mélange de références réelles et fictives, Lost arrive à consolider un univers cohérent et ludique, faisant le bonheur du spéctateur attentif qui croit alors d'autant plus au monde décrit.
L'héritage culturel passé au filtre geek
Loin de se limiter à la télévision, les inspirations de Lost puisent aussi abondement dans la littérature. Parcourir les titres des épisodes donne même l'impression de consulter la bibliothèque de leurs auteurs : A tale of two city (Dickens), Catch 22 (Joseph Heller), The Shape of things to come (H.G. Wells), Trough the looking glass (Lewis Carroll)... Ces références s'inscrivent dans une généalogie fantastique érudite mais toujours accessible, à l'image de celles à Lewis Carroll. Dès les premières images du pilote, le labrador de Walt apparait à Jack, étendu dans la jungle après le crash de son avion, comme le lapin blanc d'Alice au pays des merveilles. On pourrait énumérer ad vitam les références à l'écrivain (du personnage de Kate, qui, après Sydney Bristow d'Alias et avant Olivia Dunham de Fringe, apparait comme l'héroïne carrollienne revisitée par J.J. Abrams, au nom de la station « The Looking glass ») mais l'important est l'appropriation de la thématique de l'ouvrage : la traversée du miroir (le crash d'avion) métaphorise au pays des merveilles (sur l'île) les événements qui se produisent dans le « monde réel ».
On lit beaucoup dans Lost, et pas seulement Alice, que Jack ne manque pas de faire découvrir à Aaron. Prisonnier des rescapés, Benjamin Linus arrive à manipuler Locke en partant d'un débat sur Hemingway et Dostoïevski, soulignant que le premier reste dans l'ombre du génie du second, comme notre aventurier chauve dans celle du leader Jack. Voilà une utilisation originale du savoir acquis au club de lecture des « Autres », dont une réunion nous est même montrée. Celle-ci éclaire différemment encore les conceptions artistiques des scénaristes. Juliette y a choisit Carrie de Stephen King, critiqué par un grincheux qui clame que « ce n'est même pas de la littérature, c'est du pop-corn car il n'y a pas de métaphores ». Or justement, le propre de la littérature fantastique, c'est son caractère métaphorique. Cet attachement à la littérature populaire, couplé à des références classiques, indique un net refus de hiérarchisation culturelle.
Lost se réfère autant aux comics (l'ours polaire sort des pages d'un Green Lantern que Walt récupère des bagages d'Hurley alors que des scénaristes comme Jeph Loeb ou Brian K. Vaughan viennent prêter mains forte à l'équipe d'auteurs) qu'à des écrits analytiques (le name droping philosophique, convoquant les auteurs de théories du contrat social comme John Locke et Rousseau). Et ces deux pôles ont autant d'importance aux yeux des créateurs de la série, puisqu'ils sont avant tout un réceptacle permettant l'éveil de l'imagination du spectateur.
En un mot : l'émotion
Impossible enfin de ne pas évoquer les emprunts au septième art tant les références au cinéma de Lucas, Spielberg ou Zemeckis reviennent à chaque épisode. Un autre cinéaste des années 70, à la présence plus discrète dans Lost, constitue peut-être une clef cachée de la série : Francis Ford Coppola. Cité à deux reprises (Sawyer ne manque pas d'appeler Locke Colonel Kurtz en référence au personnage de Marlon Brando dans Apocalypse Now alors que le temple des Autres de la saison 6 fait écho à celui du même film), les films de Coppola sont traversés par les même préoccupations que Lost : la famille, la seconde chance et les voyages dans le temps. Recoupant ces deux dernières, le méconnu Peggy Sue s'est mariée envoie une femme divorcée 25 ans en arrière, et la fait retomber amoureuse de son mari. Véritable matrice des magnifiques épisodes de Desmond, le film montre la voie à Lost, en utilisant les thématiques fantastiques et l'audace conceptuelle comme un moyen de placer l'émotion en son centre.
Car même quand Hurley parle de Star Wars à Miles, c'est pour lui donner un conseil très humain : parler à son père. « C'était aussi l'attitude de Luke. Il apprend dans L'Empire que Darth Vador est son père, mais au lieu de ranger les sabres lasers et d'en parler, il s'énerve et se fait couper la main. Ils ont fini par régler ça, mais à quel prix ? Une étoile de la mort détruite, Bobba Fett mangé par le Sarlacc, et on s'est tapé les Ewoks... Tout ça aurait pu être évité s'ils avaient simplement communiqué ! Et soyons francs, les Ewoks étaient nazes, Dude ! ».
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Et ci-dessous, un petit article du Point, qui déplore la fin de deux séries, 24 et Lost, qui auront marqué une décennie télévisuelle. Une page se tourne...
dimanche 23 mai 2010
Il y aura un avant et un après Lost
A quelques heures de découvrir l'ultime épisode de Lost...
Source : France Soir
Peut-on dire que Lost a révolutionné le monde de la série télé ?
Lost a révolutionné les séries même s’il n’a pas lancé la mode. Il y avait déjà eu une petite révolution avec X-Files –qui est arrivé un peu trop tôt à mon avis- et Alias. Ensuite, il y a eu 24 en 2002 qui a donné un coup de boost aux séries. Puis une petite accalmie avant Lost en 2004. Ca a été un gros boom en termes d’addiction.
Comment ça ?
Lost a su créer une addiction avec une grosse galerie de personnages. L’une des particularités de Lost est d’avoir créé beaucoup de personnages principaux avec pour chacun d’entre eux une storyline bien particulière. Ainsi, il s’avère plus facile de trouver quelqu’un en qui s’identifier : le bad boy, l’homme de foi, l’homme de science, la nana fashion… Le thème de la famille est omniprésent avec un rapport à celle-ci fait de diversité sociale et culturelle. C’est la première fois, depuis X-Files, qu’une série proposait des mystères, une mythologie, une intrigue passionnante qui a tenu en haleine avec de multiples références.
« Pas une série ‘fast-food’ »
Quelle est la force de Lost par rapport à la génération précédente de séries télé ?Lost est la balance idéale entre l’artistique et le commercial. Avec en plus, un univers assez sombre et des thématiques traitées assez lourdes : le bien, le mal, la mort… La série a aussi eu la force de toujours répondre aux interrogations sans répondre, de faire marcher l’imaginaire, la réflexion. C’est là où se situe la différence avec les autres séries. Ce n’est plus une série « fast-food », elle ne prend pas le spectateur par la main. Les réalisateurs ont ajouté une complexité narrative inédite. Et sans doute que plusieurs questions resteront sans réponse et qu’elle laissera cogiter longtemps après sa fin.
Pourtant, l’audience a eu tendance à fluctuer ?
Lost a aussi, d’une certaine manière, été victime de son succès. ABC est avant tout une chaîne familiale. L’audience a d’abord cartonné avant de s’effriter à la fin de la première saison. Surtout car les spectateurs se retrouvaient face à quelque chose qui les dépassait. La fin du show a ensuite été planifiée dès la fin de la saison 3. Une recette qui s’est avérée gagnante car Lost a recapté de l’audience à partir de la troisième et quatrième saison.
Le final de dimanche est très attendu…
Le final sera un moment historique. Jamais une fin de série n’avait été autant attendue. Même pour ceux qui ont lâché la série en cours de route. Dimanche, ABC n’aura aucun concurrent en face car les autres séries ont terminé leur saison. Et ABC sera totalement dédiée à Lost avec une émission spéciale après la diffusion du dernier épisode.« Les producteurs sont joueurs, et le public a aimé »
Comment expliquez-vous la réussite de cette série ?Lost est un phénomène de société. Il y a eu un avant Lost et il y aura un après Lost. On est réellement dans un « phénomène Lost ». C’est impossible de parler de séries sans que celle-là rentre dans la discussion. Lost est aussi devenu une référence. Dans le film comique Kickass, au cours d’une scène dramatique, la voix-off dit : « Je ne connaitrai jamais la fin de Lost. » Cette série est rentrée dans les codes, dans la culture. Toutes les nouvelles séries entreront en comparaison.
Quel sera cet « après Lost » ?
Il n’y aura pas de série avec un tel impact marketing avant longtemps. Ce qui a fait défaut à Flash-Forward par exemple, c’est d’avoir été annoncée comme le nouveau Lost. La série a donc déçu car elle ne soutenait pas la comparaison.
Lost a aussi bouleversé le rapport séries/web ?
Les producteurs ont élargi l’univers de Lost au-delà de la série avec des faux sites, une fausse compagnie aérienne, des épisodes spécifiques au web, des jeux… Ca a fortement aidé à fédérer les fans. C’est un coup de maître : cette faculté à teaser, à faire monter la pression. C’est un art. Les producteurs sont joueurs, et le public a aimé.
samedi 22 mai 2010
J-1 et des poussières
Un peu de Robinson Crusoé, de l’île au Trésor, de Sa majesté des Mouches. Lost est l’histoire d’un avion qui s’écrase quelque part entre Sydney et Los Angeles sur une île effrayante, et de ses 48 rescapés. Emmy Award de la meilleure série dramatique en 2005 et Golden Globe en 2006, Lost est un succès mondial.
La série d’aventure fantastique
Et pour cause, «c’est le grand retour de la série d’aventure, et pas cheap, c’est la belle, grande série avec beaucoup de moyens», explique Vincent Colonna, auteur de l’Art des séries télé. L’île déserte, c’était le signe annonciateur d’un exotisme que la télévision n’avait pas offert depuis longtemps.
Les réalisateurs, JJ Abrams et Damon Lindelof, auteurs d’Alias et de Preuve à l’appui, ont choisi le mélange des genres. «Non seulement c’est une série d’aventures, mais c’est aussi fantastique. Et qui utilise plein de sortes de fantastiques, le technologique, le scientifique, le paranormal…» Toute une série de mystères est créée, dont les téléspectateurs cherchent les solutions. Avec une telle richesse des genres, ils ne peuvent qu’y trouver leur compte.
Les personnages
Dans les séries, trouver son compte, cela veut aussi dire s’identifier, ou au moins s’attacher aux personnages, et certains se sont révélés, dont probablement personne n’aurait cru qu’ils auraient une telle importance. C’est le cas d’Hurley (Jorge Garcia) corpulence impressionnante, et qui prend peu à peu une valeur proportionnelle. Les repères des séries plus classiques, avec la fille sexy et le beau mec sont là aussi. Ils ne sont pas interchangeables, et ils crèvent l’écran.
Voir le passé, prédire l’avenir
La richesse vient aussi du processus de narration. «C’est un coup de génie, ces histoires familiales que transportent avec eux les héros, et qui arrivent par flash back.» L’expert en séries explique que cela démultiplie les histoires, un «dangereux pari qui n’était pas du tout joué. Normalement en télévision, c’est comme au théâtre, l’histoire que vous regardez se passe au moment où vous la regardez, on ne fait pas d’écart temporel» selon Colonna. Mais Lost tient le pari et joue ce qui se passe au moment où le téléspectateur regarde et ce qui s’est passé dans les vies des personnages avant l’accident. Avec des surprises, comme pour le personnage de Kate, délinquante avant d’être rescapée, et si douce sur l’île…
Et bientôt la série ajoute des anticipations, des «flash-forward», greffant un troisième niveau: celui du futur. Elle risque de perdre les spectateurs. «Ca devient vraiment complexe. Pourquoi je regarde si je sais que tel personnage est mécontent d’être sorti de l’île?, s’interroge Colonna. Les scénaristes se sont un peu pris dans leur métaphysique temporelle, et ont un peu perdu pied.»
Marketing
Alors même quà la fin de la saison 3, le scénario s’essoufle, les spectateurs se lassent. La grève des scénaristes de 2007 vient perturber l’écriture de la suite. La quatrième saison est raccourcie à 16 épisodes au lieu de 25 pour la première, la 5ème n’en a que 17. Mais Lost rebondit.
Voilà qu'en janvier 2007 la fin de la série est annoncée. Les saisons ne se multiplieront pas sans cesse. Il y aura une fin et elle devra tout résoudre.
Machine à Exégèse
Les questions auxquelles la série doit répondre sont nombreuses. Et c’est le sel final au succès de la série. «Jamais une série n’a posé autant de questions, suscité autant de débat entre ses fans, sur les forums, sur internet…» Des livres ont été écrits sur Lost, des cours donnés dans les universités. C’est un nouveau genre de communauté qui se fédère derrière ce feuilleton.
Les niveaux de lecture sont innombrables, que vous ayez une culture télé, ou littéraire philosophique… Des séries de chiffres (maléfiques?) inexpliquées, le monstre de l’île, un personnage qui ne vieillit pas, une statue avec un seul pied… «C’est comme la Bible, une fois que vous commencez les interprétations, c’est infini. C’est une machine qui fonctionne sans les créateurs ensuite, comme l’Odyssée, comme les œuvres de Joyce…» Une machine à exégèse.
[...] Les téléspectateurs attendent avidement le 23 mai, date du dernière épisode, pour avoir toutes les clés.
Source : 20minutes.fr
Just for me
Juste pour revenir sur la scène qui m'a le plus touchée au cours de l'épisode 6x16, What they died for. Danielle et Alex invite Ben à dîner. Michael Emerson, lors de son échange avec Mira Furlan, est bouleversant.
vendredi 21 mai 2010
J-2
Un article sympa dans France-Soir :
(et je suis assez d'accord avec ce classement !)
Notre top-5 des héros !
Par Sylvain Chazot
NB : cette liste est évidemment loin d'être exhaustive. Certains seront surpris de n'y voir aucune femme et crieront au machisme. Ils auront tort. Kate, Claire, Juliet auraient également eu leur place dans ce classement (enfin, pour Kate, on est un peu moins sûr). Mais il faut bien faire des choix...
1. Jack Shephard (Matthew Fox)
Neurochirurgien
Raison de sa présence à bord du vol 815 : ramenait le corps de son père à Los Angeles.
Réplique culte : « Live together, die alone » (On vit ensemble, on meurt seul)
© abc
Première seconde du premier épisode de la première saison : gros plan sur un œil. L'aventure commence ici, face au visage de Jack Shephard. Le neurochirurgien de Los Angeles possède toute la panoplie du héros : courageux, charismatique, grand, fort. Même s'il refuse ce rôle, il devient d'emblée le berger des moutons échoués sur l'île (en anglais, « berger » se dit shepherd). Alors oui, on l'admet, son côté tout parfait tout propet nous a bien irrité au début, surtout lorsqu'on le comparait à Sawyer. Trop cartésien, « the man of science » semblait inadapté à l'île, dominée alors par Locke « the man of faith ».
Et puis l'homme a évolué. Il fallait le découvrir, à la fin de la saison 3, perdu dans l'alcool et une barbe de 300 jours, hurler à Kate « We have to back ! », nous devons (y) retourner (sur l'île) ... Il fallait l'entendre projeter de faire exploser la future station Swan et ainsi empêcher le crash du vol 815... Il fallait encore le voir
*SPOILER*
Au fil des épisodes, rongé par le doute, marqué par ses erreurs, Jack est devenu profondément humain. Une chance : au départ, J.J. Abrams voulait confier ce rôle à Micheal « Batman » Keaton et le faire mourir dès la moitié de l'épisode pilote.
2. John Locke (Terry O'Quinn)
Employé dans une fabrique de boîtes
Raison de sa présence sur le vol 815 : de retour de Sydney où il voulait participer à un trecking dans le bush.
Réplique culte : « I looked into the eye of this island, and what I saw ... was beautiful » (J'ai regardé cette île dans les yeux et ce que j'ai vu... était merveilleux)
© abc
On l'aime, un point c'est tout.
*SPOILER*
On l'aime parce qu'il a été le premier à avoir donné un air paranormal à la série. Parce que ces actions depuis six saisons ont toutes relevé de la folle bravoure – Ah ! ce lancer de couteau dans la poitrine de Naomi... Parce que lui seul comprenait dès le départ que nos losties étaient sur l'île pour une raison. Le vrai John Locke, ce philosophe anglais du XVIIe siècle, affirmait dans son essai philosophique concernant l'entendement humain, « la nature ne fait rien en vain ou pour des fins peu considérables. » Son avatar fictif n'est pas différent : Locke ne croit pas au hasard, mais au destin.La foi, donc. C'est comme si ce personnage avait symbolisé l'espoir porté par les fans de Lost envers les scénaristes. Locke pouvait rassurer les plus sceptiques ; sa présence prouvait à elle seule que les producteurs savaient exactement où ils allaient. Et Locke aurait oscillé entre doute et certitude, comme les téléspectateurs. Mais jamais, grâce au jeu de Terry O'Quinn, il n'aura déçu son auditoire.
3. Desmond Hume (Henry Ian Cusick)
Ancien militaire de l'armée britnannique
Raison de sa présence sur l'île : son bateau s'est échoué alors qu'il tentait un tour du monde en solitaire.
Réplique culte : « I see ya in anotha life brotha » (On se voit dans une autre vie, mon frère – prononcé avec l'accent écossais)
© abc
La rencontre avec Desmond Hume est peut-être l'une des plus marquantes de la série. Au début de la saison 2, sur un air improbable – Your own kind of music – les losties découvrent un homme bloqué depuis trois ans dans une station enterrée. Et que fait donc ce brave Ecossais de ses journées passées seul ? Il presse un bouton toutes les 108 minutes et empêche ainsi la fin du monde.
Si l'on aime Desmond, au-delà de son accent à couper au couteau, c'est aussi et surtout pour l'histoire d'amour qu'il vit avec Penny, la fille de Charles Widmore. La relation entre les deux personnages est la mieux écrite et la mieux interprétée de Lost. Loin du triangle épuisant Jack/Kate/Sawyer, plus prenante que celle de Jin et Sun, l'histoire de Desmond et Penny apporte à la série un souffle amoureux souvent salutaire.
Devenant un personnage central dès la 3e saison, Hume va aussi faire entrer Lost dans une autre dimension, celle des voyages temporels. L'épisode The Constant – sans doute l'un des meilleurs de la série - où l'homme se perd entre passé et présent, annonce la thématique finale des derniers instants sur l'île. Et donnera à Desmond une aura supérieure à celle des autres survivants. Une tendance évidemment confirmée par la dernière saison.
4. Benjamin « Ben » Linus (Michael Emerson)
Leader des « Autres », exterminateur de la Dharma initiative, assassin de John Locke
Raison de sa présence sur l'île : son père faisait parti de la Dharma initiative.
Réplique culte : « How many times do I have to tell you, John ? I always have a plan. » (Combien de fois faudra-t-il que je vous le dise John ? J'ai toujours un plan... )
© abc
Ben, ou l'homme qui sauva Lost. La saison 2 s'égarait et perdait de nombreux fans. Il aura fallu attendre le quatorzième épisode pour qu'enfin la série retrouve de l'allant. Grâce à la Française, Danielle Rousseau, qui capture un homme répondant au nom d'Henry Gale... Ainsi débarquait Benjamin Linus, leader énigmatique des « Autres ».
Profondément machiavélique, Ben évoluera, lui aussi, en souffrance. D'abord manipulateur, cynique et sournois, on le découvrira père, hanté par la mort de sa fille, Alex. Humain aussi lorsqu'il renoncera à tuer la fille de son pire ennemi, Charles Widmore après avoir vu son enfant.
Ben aura surtout sauvé Lost parce qu'il l'aura délivré du manichéisme dans lequel elle sombrait. D'abord « méchant officiel » osant préciser que les « Autres » sont les « good guys », il deviendra au fil des saisons 4 et 5 un allié des losties. Enfin, pas trop non plus...
*SPOILER*5. Hugo « Hurley » Reyes (Jorge Garcia)
Millionnaire, propriétaire de M. Cot Cot, fast food spécialisé dans le poulet frites.
Raison de sa présence sur le vol 815 : de retour de Sydney où il voulait rencontrer une autre personne concernant les « chiffres maudits ».
Réplique culte : « Dude ! » (Mec !)
© abc
Il aura fallu d'une musique pour définitivement adopter le bon Hugo. Une guitare, du Damien Rice fredonnant Delicate, c'était Hurley, survivant d'un crash aérien profitant du moment présent, une plage, un coucher de soleil. La scène résumait l'esprit de ce fort bonhomme, altruiste et simple. Mais Hurley ne saurait se cantonner au bon rôle de joueur enjoué, image renforcée par son physique.
Une grande part de la mythologie de Lost naît de son personnage. D'abord les chiffres, 4, 8, 15, 16, 23, 42, ces fameux « chiffres maudits » qui ont permis à Hugo de remporter la giga cagnotte du loto. Ces mêmes chiffres qui, d'après lui, apportent malchance à quiconque les utilise. Ce sont ces 4, ces 8, ces 15, qui, les premiers, ont créé le buzz sur Internet et donné naissance aux plus improbables théories. Certains internautes y voyaient des coordonnées maritimes. D'autres trouvaient des significations encore plus tordues... C'est également par la bouche d'Hurley que l'on découvrira les Oceanic Six, les six « survivants officiels » du vol 815, pierres angulaires de la saison 4.
Surtout, comme Jack, Locke ou Ben, Hurley a su grandir. Si sa bonhommie reste inchangée jusqu'à la fin de la saison 6, sa place auprès des survivant a considérablement grandi. D'abord meurtri par les morts de Libby et de Charlie,
*SPOILER*
Le dude a mûri.
(et je suis assez d'accord avec ce classement !)
Notre top-5 des héros !
Par Sylvain Chazot
NB : cette liste est évidemment loin d'être exhaustive. Certains seront surpris de n'y voir aucune femme et crieront au machisme. Ils auront tort. Kate, Claire, Juliet auraient également eu leur place dans ce classement (enfin, pour Kate, on est un peu moins sûr). Mais il faut bien faire des choix...
1. Jack Shephard (Matthew Fox)
Neurochirurgien
Raison de sa présence à bord du vol 815 : ramenait le corps de son père à Los Angeles.
Réplique culte : « Live together, die alone » (On vit ensemble, on meurt seul)
© abc
Première seconde du premier épisode de la première saison : gros plan sur un œil. L'aventure commence ici, face au visage de Jack Shephard. Le neurochirurgien de Los Angeles possède toute la panoplie du héros : courageux, charismatique, grand, fort. Même s'il refuse ce rôle, il devient d'emblée le berger des moutons échoués sur l'île (en anglais, « berger » se dit shepherd). Alors oui, on l'admet, son côté tout parfait tout propet nous a bien irrité au début, surtout lorsqu'on le comparait à Sawyer. Trop cartésien, « the man of science » semblait inadapté à l'île, dominée alors par Locke « the man of faith ».
Et puis l'homme a évolué. Il fallait le découvrir, à la fin de la saison 3, perdu dans l'alcool et une barbe de 300 jours, hurler à Kate « We have to back ! », nous devons (y) retourner (sur l'île) ... Il fallait l'entendre projeter de faire exploser la future station Swan et ainsi empêcher le crash du vol 815... Il fallait encore le voir
*SPOILER*
Au fil des épisodes, rongé par le doute, marqué par ses erreurs, Jack est devenu profondément humain. Une chance : au départ, J.J. Abrams voulait confier ce rôle à Micheal « Batman » Keaton et le faire mourir dès la moitié de l'épisode pilote.
2. John Locke (Terry O'Quinn)
Employé dans une fabrique de boîtes
Raison de sa présence sur le vol 815 : de retour de Sydney où il voulait participer à un trecking dans le bush.
Réplique culte : « I looked into the eye of this island, and what I saw ... was beautiful » (J'ai regardé cette île dans les yeux et ce que j'ai vu... était merveilleux)
© abc
On l'aime, un point c'est tout.
*SPOILER*
On l'aime parce qu'il a été le premier à avoir donné un air paranormal à la série. Parce que ces actions depuis six saisons ont toutes relevé de la folle bravoure – Ah ! ce lancer de couteau dans la poitrine de Naomi... Parce que lui seul comprenait dès le départ que nos losties étaient sur l'île pour une raison. Le vrai John Locke, ce philosophe anglais du XVIIe siècle, affirmait dans son essai philosophique concernant l'entendement humain, « la nature ne fait rien en vain ou pour des fins peu considérables. » Son avatar fictif n'est pas différent : Locke ne croit pas au hasard, mais au destin.
3. Desmond Hume (Henry Ian Cusick)
Ancien militaire de l'armée britnannique
Raison de sa présence sur l'île : son bateau s'est échoué alors qu'il tentait un tour du monde en solitaire.
Réplique culte : « I see ya in anotha life brotha » (On se voit dans une autre vie, mon frère – prononcé avec l'accent écossais)
© abc
La rencontre avec Desmond Hume est peut-être l'une des plus marquantes de la série. Au début de la saison 2, sur un air improbable – Your own kind of music – les losties découvrent un homme bloqué depuis trois ans dans une station enterrée. Et que fait donc ce brave Ecossais de ses journées passées seul ? Il presse un bouton toutes les 108 minutes et empêche ainsi la fin du monde.
Si l'on aime Desmond, au-delà de son accent à couper au couteau, c'est aussi et surtout pour l'histoire d'amour qu'il vit avec Penny, la fille de Charles Widmore. La relation entre les deux personnages est la mieux écrite et la mieux interprétée de Lost. Loin du triangle épuisant Jack/Kate/Sawyer, plus prenante que celle de Jin et Sun, l'histoire de Desmond et Penny apporte à la série un souffle amoureux souvent salutaire.
Devenant un personnage central dès la 3e saison, Hume va aussi faire entrer Lost dans une autre dimension, celle des voyages temporels. L'épisode The Constant – sans doute l'un des meilleurs de la série - où l'homme se perd entre passé et présent, annonce la thématique finale des derniers instants sur l'île. Et donnera à Desmond une aura supérieure à celle des autres survivants. Une tendance évidemment confirmée par la dernière saison.
4. Benjamin « Ben » Linus (Michael Emerson)
Leader des « Autres », exterminateur de la Dharma initiative, assassin de John Locke
Raison de sa présence sur l'île : son père faisait parti de la Dharma initiative.
Réplique culte : « How many times do I have to tell you, John ? I always have a plan. » (Combien de fois faudra-t-il que je vous le dise John ? J'ai toujours un plan... )
© abc
Ben, ou l'homme qui sauva Lost. La saison 2 s'égarait et perdait de nombreux fans. Il aura fallu attendre le quatorzième épisode pour qu'enfin la série retrouve de l'allant. Grâce à la Française, Danielle Rousseau, qui capture un homme répondant au nom d'Henry Gale... Ainsi débarquait Benjamin Linus, leader énigmatique des « Autres ».
Profondément machiavélique, Ben évoluera, lui aussi, en souffrance. D'abord manipulateur, cynique et sournois, on le découvrira père, hanté par la mort de sa fille, Alex. Humain aussi lorsqu'il renoncera à tuer la fille de son pire ennemi, Charles Widmore après avoir vu son enfant.
Ben aura surtout sauvé Lost parce qu'il l'aura délivré du manichéisme dans lequel elle sombrait. D'abord « méchant officiel » osant préciser que les « Autres » sont les « good guys », il deviendra au fil des saisons 4 et 5 un allié des losties. Enfin, pas trop non plus...
*SPOILER*
Millionnaire, propriétaire de M. Cot Cot, fast food spécialisé dans le poulet frites.
Raison de sa présence sur le vol 815 : de retour de Sydney où il voulait rencontrer une autre personne concernant les « chiffres maudits ».
Réplique culte : « Dude ! » (Mec !)
© abc
Il aura fallu d'une musique pour définitivement adopter le bon Hugo. Une guitare, du Damien Rice fredonnant Delicate, c'était Hurley, survivant d'un crash aérien profitant du moment présent, une plage, un coucher de soleil. La scène résumait l'esprit de ce fort bonhomme, altruiste et simple. Mais Hurley ne saurait se cantonner au bon rôle de joueur enjoué, image renforcée par son physique.
Une grande part de la mythologie de Lost naît de son personnage. D'abord les chiffres, 4, 8, 15, 16, 23, 42, ces fameux « chiffres maudits » qui ont permis à Hugo de remporter la giga cagnotte du loto. Ces mêmes chiffres qui, d'après lui, apportent malchance à quiconque les utilise. Ce sont ces 4, ces 8, ces 15, qui, les premiers, ont créé le buzz sur Internet et donné naissance aux plus improbables théories. Certains internautes y voyaient des coordonnées maritimes. D'autres trouvaient des significations encore plus tordues... C'est également par la bouche d'Hurley que l'on découvrira les Oceanic Six, les six « survivants officiels » du vol 815, pierres angulaires de la saison 4.
Surtout, comme Jack, Locke ou Ben, Hurley a su grandir. Si sa bonhommie reste inchangée jusqu'à la fin de la saison 6, sa place auprès des survivant a considérablement grandi. D'abord meurtri par les morts de Libby et de Charlie,
*SPOILER*
Le dude a mûri.
Pour les non initiés
Si vous n'avez jamais regardé Lost (ben oui, personne n'est parfait) ou si vous avez abandonné la diffusion (pffff !) ou si vous vous êtes paumés en route (on sait jamais), voici une vidéo que j'adore : le résumé des 5 premières saisons en 8 minutes et 15 secondes...
jeudi 20 mai 2010
16
Pas pu m'empêcher de regarder le Lost 16 hier soir...
Beaucoup d'émotions.
Des échanges incroyables (Ben+Locke+Widmore ; Desmond+Kate+Sayid ; Jack+Jacob ; Ben+Danielle ; Jack+Locke).
Et ça avance.
Et Jacob.
Et Jack...
Un grand grand grand épisode. Ne reste plus que le final et tout sera terminé.
vendredi 14 mai 2010
What if God...
Un peu déçue de l'épisode 15...
Pas de grandes révélations. Et j'ai trouvé l'ensemble un peu "léger". Les relations entre Jacob et MIB ne sont pas super fouillées et je suis restée un peu sur ma faim...
Dire qu'il ne reste plus que 120 minutes à peine pour boucler la boucle...
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