samedi 30 octobre 2010

Il était...

Trois anciens producteurs de Lost planchent sur un nouveau projet pour ABC intitulé Once Upon A Time...

 
Longtemps tenu secret, le projet réunissant trois anciens producteurs de la série culte vient de se dévoiler un peu... Adam Horowitz et Edward Kitsis, également scénaristes de Tron l'héritage, développent pour ABC un drama fantastique et mystérieux, décrit comme une version moderne d'un conte de fée se déroulant dans une petite ville du Maine. Bien que centré sur une héroïne, Once Upon A Time aura, comme Lost, un casting large et diversifié. Il s'agit pour les producteurs d'une idée de longue date sur laquelle ils travaillaient déjà avant de se lancer dans l'aventure Lost. Damon Lindelof, co-showrunner de cette dernière, a rejoint le projet en tant que producteur consultant.

Jean-Maxime Renault avec Variety (source Allociné)

dimanche 17 octobre 2010

HBO

Je viens juste de commencer à regarder Big Love, série produite par HBO (qui ont aussi lancé Deadwood et Rome il y a quelques années). La série met en scène la vie quotidienne d'une famille de Mormons, pratiquant la polygamie. Le mâle de la famille, Bill, joue les coq au milieu de sa basse-cour, composée de trois femmes aux caractères différents mais bien trempés : il y a Barb, qui partage sa vie depuis 17 ans et qui est sa seule épouse légale, Nicki, jeune trentenaire et Margene, la gamine du groupe... Ses "épouses" lui ont donné 7 enfants. Le quotidien de Bill n'est pas toujours simple...


Bon. Je ne sais pas trop quoi en penser. Pour l'instant, je n'ai regardé que 2 épisodes. Pas assez sans doute. D'un côté, la série est très bonne : excellents acteurs (Bill Paxton, un des comédiens fétiches de James Cameron, trouve ici son meilleur rôle, Jeanne Tripplehorn aussi ; Chloe Sevigny est très bien comme d'habitude et Ginnifer Goodwin -que je ne connaissais pas- est aussi impec), pas mal d'humour, un sujet intéressant... D'un autre côté, je ne sais pas trop où on va aller et je ne vois pas trop l'intérêt de tout ça... Mais comme je débute, faut aller plus loin pour voir... A suivre donc, surtout que c'est du HBO alors respect...

Ah si, un truc quand même : le générique est super ! D'ailleurs, le voilà :



Image hébergée par servimg.comBig Love (Etats-Unis, 2006-...) créé par Mark V. Olsen et Will Scheffer, avec Bill Paxton, Jeanne Tripplehorn, Chloe Sevigny, Ginnifer Goodwin, Amanda Seyfried, Harry Dean Stanton, Bruce Dern, Grace Zabriskie...

mardi 12 octobre 2010

Hal au top

Excellent Breaking Bad. Je viens (c'est pas trop tôt) de regarder le premier épisode (et j'attends la suite impatiemment). Bryan Cranston (papa de Malcolm et Emmy du meilleur acteur pour ce rôle) est fabuleux de finesse dans le rôle de Walter White. Décidément, la télé US n'a vraiment rien à envier au cinéma...


Walter White, 50 ans, est professeur de chimie dans un lycée du Nouveau- Mexique. Pour subvenir aux besoins de Skyler, sa femme enceinte, et de Walt Junior, son fils handicapé, il est obligé de travailler doublement. Son quotidien déjà morose devient carrément noir lorsqu'il apprend qu'il est atteint d'un incurable cancer des poumons. Les médecins ne lui donnent pas plus de deux ans à vivre. Pour réunir rapidement beaucoup d'argent afin de mettre sa famille à l'abri, Walter ne voit plus qu'une solution : mettre ses connaissances en chimie à profit pour fabriquer et vendre de la drogue de synthèse. 



Image hébergée par servimg.comBreaking Bad (série américaine créée par Vince Gilligan-2008-...) avec Bryan Cranston, Anna Gunn, Aaron Paul, Dean Norris, RJ Mitte...

jeudi 7 octobre 2010

Bliss

Bliss Cavendar a 17 ans. Sa mère la pousse à se présenter à des concours de beauté locaux, persuadée que ceci est sa chance. Mais Bliss rêve d'autre chose...
Lors d'une soirée, elle découvre un univers qu'elle n'aurait jamais imaginé : le roller derby. Associant girl power et punk-rock, cette discipline permet à chaque fille de laisser libre cours à sa personnalité...
Fascinée, Bliss troque rapidement les robes et les couronnes contre les rollers et les minijupes. Menant une double vie, elle est serveuse le jour et devient la redoutable Babe Ruthless la nuit dans son équipe de roller... Elle peut enfin exister plus que jamais, affronter des rivales sans pitié, tomber amoureuse d'un musicien, et prouver ce qu'elle vaut vraiment...


Gentille bluette réalisée par la délicieuse Drew Barrymore, Bliss met en scène la toute mignonne Ellen Page dans le rôle titre. Barrymore s'en sort honorablement, mais sans faire non plus des étincelles. Le scénar est basique et au final, le film est plaisant, sans plus. Du déjà vu. Dans le genre, je préfère me remater Joue la comme Beckham, autrement plus drôle, coloré et enthousiasmant...



Image hébergée par servimg.comBliss (Whip it - Etats-Unis, 2009) de Drew Barrymore avec Ellen Page, Marcia Gay Harden, Alia Shawkat, Kristin Wiig, Drew Barrymore, Daniel Stern, Juliette Lewis, Zoe Bell...

mardi 5 octobre 2010

Sympa

Un soir entre potes : lorsque ses collègues décrivent avec force détails leurs exploits libidineux, Andy Stitzer, 40 ans, se sent bien penaud, car il est encore puceau. Partagés entre hilarité, incrédulité et consternation, ses amis David, Jay et Cal décident de prendre en main sa tardive initiation : de gré ou de force, Andy va devoir franchi le Rubicon... 
 
40 ans, toujours puceau de Judd Apatow avec l'épatant Steve Carrell est une succession de moments amusants, parfois assez drôles. Les acteurs (Carrell en tête, mais aussi la trop rare Catherine Keener, plutôt cantonnée d'habitude au cinéma indépendant) font merveille. Une comédie décontractée, où la vulgarité n'est jamais bien loin, mais au final attachante.


Image hébergée par servimg.com40 ans, toujours puceau (The 40 year old virgin-Etats-Unis, 2005) de Judd Apatow avec Steve Carrell, Catherine Keener, Paul Rudd, Seth Rogen, Romany Malco...


mardi 28 septembre 2010

Un (nouveau) jour sans fin

Je viens de regarder Amour et Amnésie (50 First Dates) de Peter Segal avec les épatants Drew Barrymore et Adam Sandler, qui était vraiment super agréable. Très drôle et sympathique, avec un scénario pas si cruche qu'on peut croire au premier abord. Emouvant et vraiment rafraîchissant !

Résumé : La vie de Henry Roth est simple. Lorsque ce vétérinaire spécialiste des animaux marins polaires ne travaille pas au parc Sea Life de Hawaï, il se consacre à son autre passion : les aventures sans lendemain avec de jolies touristes en mal de romantisme. Henry refuse toute liaison sérieuse par peur de compromettre son rêve de partir en Alaska étudier les morses...
Pourtant, lorsqu'il rencontre Lucy, il est tout de suite fasciné. Enfreignant sa propre règle qui lui interdit de charmer des jeunes femmes du coin, Henry aborde Lucy, discute agréablement avec elle et obtient même un rendez-vous pour le lendemain.
Lorsqu'il s'y présente, Lucy ne le reconnaît pas et hurle à l'agression. Henry va découvrir que la jeune femme souffre d'une étrange maladie qui, chaque nuit, lui fait tout oublier. S'il veut vivre quelque chose avec elle, chaque jour devra être comme le premier...




Image hébergée par servimg.comAmour et Amnésie de Peter Segal (Etats-Unis, 2003) avec Adam Sandler, Drew Barrymore, Sean Astin, Rob Schneider, Blake Clarke, Dan Aykroyd...

jeudi 23 septembre 2010

Les 6 ans de Lost en musique



Il y a 6 ans jour pour jour, la chaîne américaine ABC s’apprêtait à diffuser, en prime time, une nouvelle série, présentée alors comme le carton potentiel de sa grille de rentrée. Les attentes sont à la hauteur du budget du pilote ambitieux, un record à l’époque. La série, créée par Jeffrey Lieber, J. J. Abrams and Damon Lindelof, s’intéresse à un groupe de survivants d’un crash d’avion perdus sur une île déserte (ou pas). Cette série, c’est bien sûr Lost, qui s’est achevé il y a quelques mois (le 23 mai dernier) après 121 épisodes inégaux, sans compter les contenus bonus type webisodes.

 

Si la qualité du programme a évolué, atteignant sans doute un pic créatif dans la saison 4 (marquant l’arrivée d’un nouveau ressort narratif, le flashforward, alors que chaque épisode comprennait jusqu’alors son lot de flashback), un des principaux atouts du show n’a jamais déçu : sa bande-son, signée pendant 6 saisons par le compositeurs italo-américain Michael Giacchino. Âgé de 43 ans, Giacchino a débuté dans la composition de BO de jeux vidéo que remarque un certain J.J. Abrams, alors à la recherche d’un musicien pour illustrer sa série Alias. Ainsi débute une collaboration qui continuera aussi bien en télé (Fringe) qu’au cinéma (Mission Impossible III, Star Trek). On lui doit d’efficaces soundtracks pour Pixar (Ratatouille, Là Haut) et celle, sans doute une de ses meilleures, du dernier film en date des frères Wachowsky (Speed Racer).
Mais revenons à Lost, dont la BO quasi omniprésente (un peu comme le travail de Mark Snow pour The X Files), a valu à son auteur un Emmy Award en 2005 (et une nomination en 2008). Le score de la sixième et ultime saison est sorti ces jours-ci chez Varese Sarabande, et peut être écouté gratuitement sur des plateformes comme Spotify et Deezer. Au programme, 51 pistes à durée variable (de 41 secondes à 7min55). La plus longue, c’est la dernière, Moving On, illustrant la scène finale et très contestée de la série. Violons qui dégoulinent ou piano délicat : c’est peu dire que la chose est bien plus écoutable sans les plans d’embrassades cul-cul au ralenti :


On notera que les titres des tracks contiennent parfois de savoureux jeux de mots (George of the Concrete Jungle, Hugo Reyes of Light) voire des références bien geek qui donnent envie de s’interroger sur la réalité de la vie : la flippante piste 35 s’appelle en effet Sayid after Dentist.

Bien qu’achevée, la série Lost continue sans surprise de motiver ses fervents fans sur le Net : l’encyclopédie Lostpedia publie toujours des articles, les journalistes s’interrogent toujours sur le sens global de la série (voir à ce titre le dossier de l’avant dernier Chronicart, qui consacrait sa couverture au show), la pop music rend ses hommages un peu opportunistes, le tumblr FuckYeahLost poste toujours du fan art plutôt inspiré. Quant au merchandising, l’officiel se porte bien avec les coffrets vidéo, et le non officiel aussi, la preuve avec ce joli dessous de plat :
Pas de souci, on y reviendra, on y reviendra.