Dark Shadows de Tim Burton, avec l'inévitable Johnny Depp, Michelle Pfeiffer, Helena Bonham Carter, l'ennuyeuse Eva Green et Jonny Lee Miller
Voilà un petit moment que je n'ai pas vraiment aimé un film de Tim Burton. Le dernier, cela devait être Les Noces Funèbres en 2005.
Depuis, rien de rien :
-Big Fish : moyen
-Charlie et la chocolaterie : j'ai détesté, particulièrement la performance insupportable de JD
-Sweeney Todd : j'ai re-détesté, particulièrement pour les insupportables chansons
-Alice... : très décevant et JD m'horripile !!
Finalement, je me rends compte qu'à part Beetlejuice et surtout Sleepy Hollow, mon favori, je n'ai pas une passion pour monsieur B. Je garde un bon souvenir d'Ed Wood ou de Mars Attacks (et des Noces Funèbres donc) mais sans que ce soit un truc incroyable.
Et bien j'ai bien aimé Dark Shadows. C'est très classique au final dans l'univers de son réalisateur et rien n'est réellement nouveau, mais le film dégage une ambiance très sympa. C'est une œuvre assez attachante même si elle ne restera pas comme majeure. Une bonne petite comédie fantastique et parodique. Léger, charmant, pétillant. Et JD n'est même pas trop crispant !
Dark Shadows (Etats-Unis, 2012) de Tim Burton avec Johnny Depp, Michelle Pfeiffer, Eva Green, Jonny Lee Miller, Helena Bonham Carter, Bella Heathcote, Christopher Lee...
Cette Cabane, produite par Joss Whedon, le papa de Buffy, est plus qu'emballante !
En partant du classique "5 amis vont passer la nuit dans les bois et tombent sur des monstres qui veulent les tuer", Whedon et Goddard ressuscite le film d'horreur en cassant une à une toutes les croyances du spectateur, qui se retrouve hilare et épaté sur son fauteuil (ou dans son canapé ou son lit, selon). C'est unique et brillant ! Une des excellente surprises de l'année !!
Cinq amis partent passer le week-end dans une cabane perdue au fond des
bois. Ils n’ont aucune idée du cauchemar qui les y attend, ni de ce que
cache vraiment la cabane dans les bois…
La Cabane dans les bois de Drew Goddard (Etats-Unis, 2011) avec Chris Hemsworth, Kristen Connolly, Fran Kranz, Richard Jenkins, Sigourney Weaver...
The Secret (The Tall Man) de Pascal Laugier, avec Jessica Biel...
Et bien je dois dire que j'en avais un peu l'eau à la bouche devant ces affiches qui nous promettaient la lune et le nouveau Sixième sens...
À Cold Rock, petite ville minière isolée des Etats-Unis, de nombreux
enfants ont disparu sans laisser de traces au fil des années, et n’ont
jamais été retrouvés. Chaque habitant semble avoir sa théorie sur le
sujet mais pour Julia (Jessica Biel), le médecin dans cette ville
sinistrée, ce ne sont que des légendes urbaines. Une nuit, son fils de 6
ans est enlevé sous ses yeux par un individu mystérieux. Elle se lance à
sa poursuite sachant que si elle le perd de vue, elle ne reverra jamais
son enfant.
Le résultat n'est pas un pétard mouillé, il ne faut pas non plus exagérer, mais je n'ai pas du tout été emballée. Ni par les "surprises", ni par les (faux) rebondissements, ni par la performance de Jessica Biel (qui n'est pas vraiment encore une comédienne), ni par les décors digne de Silent Hill (et qui font plutôt "trop" ici)...
C'est pas mal mais c'est tellement déjà vu. Les "twists", on en a beaucoup vu chez Shyamalan (et des mieux qu'ici). Ici, tout est "trop", tout sonne faux. Et à vouloir créer le malaise à tout prix, Laugier finit par assommer... Lourd.
The Secret (The Tall Man) - Etats-Unis/France/Canada (2012) de Pascal Laugier avec Jessica Biel, Jodelle Ferland, Stephen McHattie...
J'ai vraiment beaucoup aimé Blanche Neige et le Chasseur de Rupert Sanders.
Je l'ai vu aussi il y a quelques semaines mais je n'ai pas pris le temps d'en parler sur le blog.
Je ne suis pas vraiment fan de Kristen Stewart, je dois bien l'avouer, alors bon. Passons ce détail. La vraie héroïne du film, ce n'est pas elle mais Charlize Theron, la flippante et méchante reine. Dans le rôle du chasseur, on retrouve le charmant Chris Hemsworth, qui était Thor dans la très shakespearienne adaptation de Kenneth Branagh...
L'histoire : Dans des temps immémoriaux où la magie, les fées et les nains étaient
monnaie courante, naquit un jour l’unique enfant d’un bon roi et de son
épouse chérie : une fille aux lèvres rouge sang, à la chevelure noire
comme l’ébène et à la peau blanche comme neige. Et voilà précisément où
l’histoire que vous croyiez connaître prend fin et où la nouvelle
adaptation épique et envoutante de ce célèbre conte des frères Grimm
débute. Notre héroïne, dont la beauté vient entacher la suprématie de
l’orgueilleuse Reine Ravenna et déclencher son courroux, n’a plus rien
d’une damoiselle en détresse, et la cruelle marâtre en quête de jeunesse
éternelle ignore que sa seule et unique rivale a été formée à l’art de
la guerre par le chasseur qu’elle avait elle-même envoyé pour la
capturer. Alliant leurs forces, Blanche-Neige et le chasseur vont
fomenter une rébellion et lever une armée pour reconquérir le royaume de
Tabor et libérer son peuple du joug de l’impitoyable Ravenna.
Cette version ci du célèbre conte est très éloignée de l’œuvre de Disney et du récent (mauvais) film avec Julia Roberts. Ce dernier fait bien pâle figure face à la version sombre qu'on nous propose ici. De la fantasy romanesque très bien réalisée, épique et moderne, où la naïve Blanche Neige de notre enfance se transforme en Jeanne d'Arc.
Blanche Neige et le Chasseur de Rupert Sanders (Etats-Unis, 2012) avec Charlize Theron, Kristen Stewart, Chris Hemsworth, Ian Mac Shane, Ray Winstone, Bob Hoskins, Toby Jones, Sam Claflin...
Une équipe d’explorateurs découvre un indice sur l’origine de l’humanité
sur Terre. Cette découverte les entraîne dans un voyage fascinant
jusqu’aux recoins les plus sombres de l’univers. Là-bas, un affrontement
terrifiant qui décidera de l’avenir de l’humanité les attend.
Je l'ai vu il y a un petit moment mais j'ai un retard monumental.
Alors j'ai trouvé Noomi Rapace formidable, sans dénigrer les autres comédiens (notamment Michael Fassbender dans le rôle de l'androïde de service). Le film est visuellement extraordinaire et se laisse suivre comme on suivait la saga pendant notre adolescence. On a perdu de notre naïveté mais le film rejoint pour moi le chef d’œuvre de James Cameron, Aliens, un certain choc de mes 12 ans. Un (très) bon film de science fiction, prévisible bien sûr mais tellement agréable ! Et puis, mince, il y a Noomi Rapace !
Prometheus de Ridley Scott (Etats-Unis, 2012) avec Noomi Rapace,
Charlize Theron, Michael Fassbender, Idris Elba, Logan Marshall Green,
Guy Pearce...
Si vous avez aimé la performance de Rowan Atkinson à la cérémonie d'ouverture des J.O. de Londres, vous pouvez le retrouver dans deux comédies british (l'une très réussie, l'autre moins) :
D'abord Maybe Baby de Ben Elton. Pas une nouveauté. Le film date de 2000.
L'histoire : Sam et Lucy formeraient le plus heureux des couples s'ils pouvaient
avoir un enfant. Apres avoir tente tous les trucs possibles et
imaginables, ils decident de s'en remettre a la medecine. Des lors, les
portes d'un enfer de speculums et de spermogrammes se referment sur eux.
En outre, Sam s'ennuie dans son travail de producteur tele et se lance
dans l'ecriture d'un scenario. Son sujet est tout trouve: il s'agira
d'un couple qui n'arrive pas a avoir d'enfant! Pendant ce temps, Lucy ne
reste pas insensible aux avances d'un client de son agence artistique.
Une comédie pétillante et très drôle, comme seuls savent le faire les Britanniques, avec des acteurs épatants (savourez les numéros d'Emma Thompson, James Purefoy, Tom Hollander, Rowan Atkinson, Matthew MacFadyen ou Kelly Reilly, ils sont extraordinaires !). On passe un moment de pur bonheur de comédie, à déguster en V.O. of course ! Hilarant !
Ensuite, et j'ai trouvé ça bien moins drôle et bien moins réussi : Secrets de famille, film britannique qui date de 2005, et dans lequel Rowan Atkinson joue pour la première fois un premier rôle et surtout un rôle de personnage normalement normal.
L'histoire : Le révérend Walter Goodfellow est tellement occupé à écrire ses sermons
et à gérer la paroisse de son joli petit village anglais qu'il ne
s'aperçoit même pas que sa femme, Gloria, est sur le point de céder aux
avances de son professeur de golf. Il n'a pas non plus remarqué que sa
fille, Holly, changeait de petit ami toutes les semaines, ni que son
fils, Petey, était le souffre-douleur des petites frappes du collège... Entre
son couple qui n'en est plus un et ses enfants qui lui échappent,
Gloria ne sait plus où elle en est. Même le chien du voisin lui tape sur
les nerfs. L'arrivée de Grace, la nouvelle gouvernante, va tout
changer. Cette délicieuse vieille dame a une façon aussi efficace que
définitive de régler les problèmes. Évidemment, cela peut faire quelques
victimes...
Une déception. Le film aurait gagné à être plus "fou" et plus drôle. L'ensemble n'est finalement pas très britannique, manque de rythme et reste seulement "plaisant" alors qu'il aurait pu être explosif. Dommage !!
Maybe Baby de Ben Elton (Angleterre, 2000) avec Joely Richardson, Hugh Laurie, James Purefoy, Tom Hollander, Matthew MacFadyen, Kelly Reilly, Rowan Atkinson, Emma Thompson, Joanna Lumley...
Secrets de Famille de Niall Johnson (Angleterre, 2005) avec Kristin Scott Thomas, Rowan Atkinson, Maggie Smith, Patrick Swayze...
Babycall est un film norvégien de Pat Sletaune avec la magnifique Noomi Rapace (j'adore). Le film a obtenu le Grand Prix du festival du film fantastique de Gérardmer.
Alors, à la base, je pensais que j'allais voir un film fantastique, dans la lignée du chef d'oeuvre d'Hideo Nakata, Dark Water. En fait, un peu mais pas vraiment. L'histoire est celle d'une jeune maman, Anna, qui a fui son ex-mari violent, avec son fils de 8 ans, Anders. Ils
emménagent à une adresse tenue secrète. Terrifiée à l’idée que son
ex-mari ne les retrouve, Anna achète un babyphone pour être sûre
qu’Anders soit en sécurité pendant son sommeil. Mais d’étranges bruits,
provenant d’un autre appartement viennent parasiter le babyphone. Anna
croit entendre les cris d’un enfant...
Le film est amené de façon très douce, un peu mystérieuse. Anna est un personnage secret, timide, discret, à l'image du film. Le réalisateur enferme son personnage et le spectateur dans un isolement insidieux. Il est difficile de parler de l'histoire sans en révéler trop mais disons qu'avec un scénario passe partout et déjà vu, Pat Sletaune réussit une œuvre attachante et offre un rôle superbe à une merveilleuse actrice.
Babycall (Norvège, 2011 de Pat Sletaune avec Noomi Rapace, Kristoffer Donner, Vetle Qvenild Werring...